MARCIE, PIERRE FLYNN: LA CHANSON QUÉBÉCOISE A FLEUR DE PEAU

En direct du Festival Pully-Lavaux à l’heure du Québec.

Il s’est passé quelque chose de tout à fait particulier, à la fois réjouissant et contagieux, ce samedi 4 juin à l’Octogone Théâtre de Pully.

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Les concerts ont été présentés par Denis Alber, directeur artistique du festival

 


Réjouissant car les univers musicaux de Marcie et de Pierre Flynn - entre chanson et rock – suscitent un réel enthousiasme car ils sont synonymes authenticité.

 

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RÉJOUISSANT ET CONTAGIEUX

Contagieux car ces deux artistes de générations différentes sont, à mon avis, de sacrés exemples pour la chanson québécoise.

Jeune artiste originaire de Jonquières, Marcie se livre autant sur scène qu’elle est réservée dans la vie. ici pas de personnage public mais l’envie et le besoin de se raconter sans maquillages, entre doutes et raisons d’espérer.

Entre Paris et Moscou, une des chansons du prochain album (ou plutôt EP) qui fera suite à celui sorti voici trois ans déjà !

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Marcie et Louis-Philippe Gingras

 


MARCIE EFFICACE ET SANS MAQUILLAGE

Et quand elle invite son guitariste Louis-Philippe Gingras à offrir une de ses propres chansons, on se dit que cet artiste mérite, lui aussi, une meilleure visibilité en Europe et dans son Québec natal.

Et quand elle chante, parle, crie et s’abandonne dans “Fais moi pleurer”, Marcie va droit au but.

Efficace et sans baratin durant une bonne demie-heure de bonheur savouré sans hésitation par le public de Pully.

 

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Pierre Flynn et Mario Légaré

 

 DU “DERNIER HOMME” A “CAPITAINE, Ô CAPITAINE”

Même constat pour Pierre Flynn demeuré silencieux depuis 14 ans, depuis son dernier album. De quoi intriguer les médias québécois évoqués avec humour par l’artiste !

Ici aussi, pas d’esbroufe mais des refrains qui vous touchent autant au cœur qu’à l’esprit.

Soit une heure et demie de concert débuté par “Le dernier homme” et achevé dans un superbe “Capitaine, ô Capitaine ” au refrain repris en chœur.

Entretemps, les titres s’enchaînent entre hier et aujourd’hui, de “Ariana” à “24 secondes” avec un détour par le parc Lahaie à Montréal, car Flynn n’aime pas créer en restant chez lui !

 

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PIERRE, MARIO, JOSÉ ET ANDRÉ : QUATUOR DE CHOC

Du redoutable “Possession” jusqu’à “Babylone”, le concert de Flynn est parsemé d’anecdotes et de réflexions pleines de bon sens, sur les idéaux enfouis, les utopies disparues aussi…

Coup de chapeau à ses trois complices qui s’en donnent visiblement à cœur joie : Mario Légaré (basse), José Major (batterie) et André Papanicolaou (guitares).

 

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André Papanicolaou

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COWBOYS FRINGANTS : L’APOTHÉOSE

 

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Outre ces deux concerts de Marcie er Pierre Flynn présentés par le directeur artistique du festival, Denis Alber et savourés sans hésitation, notons que la seconde soirée des Les Cowboys Fringants aura été plus festive encore que la veille !

Avec une “tireuse de bière” actionnée sur scène, un chanteur qui se jette une nouvelle fois avec entrain dans la foule, les Cowboys Fringants ont terminé leur concert en apothéose !

Une superbe fête populaire où nombre de personnes ont été invitées à les rejoindre sur scène ! Et l’on ne s’est pas prier de répondre à l’invitation, habillé ou torse nu !

TEXTE ET PHOTOS  ALBERT WEBER

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ILE D’ORLÉANS, FORGE A PIQUE-ASSAUT : QUELLE RELÈVE POUR LE FORGERON D’ART GUY BEL ?

A l’occasion de la 20ème édition du Festival Pully-Lavaux à l’heure du Québec organisé au bord du Lac Léman, en Suisse du 3 au 12 juin, coup de projecteur sur un des incontournables pionniers et piliers de cet événement international marqué par la remise de trophées portant son nom.

Place à une rencontre rare, avec un créateur assurément pas comme les autres : le forgeron d’art Guy Bel dont la vie et l’œuvre sont évidemment indissociables de la Forge à Pique-Assaut ouvert en 1977 sur l’Ile d’Orléans.

 

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Guy Bel et Sylvie Lavoie, directrice de la Forge à Pique-Assaut

 

Attention ! Avant de vous parler de Guy Bel, une précision s’impose : prenez vraiment le temps de lire cet article en ne vous contentant pas de le survoler en jetant un rapide coup d’oeil aux photos signées Manon Gagnon. Car pour comprendre et apprécier la vie et l’œuvre de Guy Bel, il faut prendre tout son temps.

Et si les Trophées Guy Bel sont remis tous les deux ans au dernier soir du festival, c’est qu’ils ont été fabriqués loin de la Suisse, dans la Forge à Pique-Assaut qu’il a ouvert en 1977 avec le soutien de Sylvie Lavoie. Un couple uni par une passion déclinée jour après jour dans une forge qui est bien plus que cela.

Ce lieu regroupe non seulement un atelier mais aussi une collection de pièces et outils anciens ainsi que des créations uniques et contemporaines, sans oublier un centre de documentation et une boutique (meubles exclusifs, chandeliers, accessoires de foyers, quincaillerie, etc).

“BONJOUR MONSIEUR LE FORGERON”

C’est le nom d’une chanson que l’auteur-compositeur-interprète québécois Mario Brassard a composé en hommage à Guy Bel.

“Bonjour Monsieur le Forgeron”, c’est en effet le titre qui figure sur “Droit au Cœur”, le 1er album de l’artiste sorti en 1996. Et il  vient d’être mis en images par Manon Gagnon dans un expressif montage de photos signées Philippe Saint-Gelais, extraites du reportage “Le Feu au Cœur” réalisé par Julien Fréchette en mars 2014 pour la Fabrique Culturelle.

Le montage comprend aussi des photos de l’Ile d’Orléans signées Manon-Maude qui replacent la Forge Pique-Assaut dans son environnement naturel. Un montage à découvrir ICI.

A vrai dire, Mario Brassard et Guy Bel ont un sacré point en commun : tous les deux participent au Festival Pully-Lavaux à l’heure du Québec depuis sa première édition ! Une histoire d’amitié entre les deux Québécois et Rico Perriard, président du festival. Lequel explique sur le site du festival :

“Depuis l’édition 2004 du festival Pully-Lavaux à l’heure du Québec, notre comité a voulu récompenser nos artistes par un trophée qui pourrait devenir plus célèbre que les «Oscars»…

Pour réaliser cette œuvre, le festival s’est approché de Guy Bel, sculpteur-forgeron de l’Ile d’Orléans au Québec. Cet artiste présent à notre événement depuis sa naissance en 1996 est donc le concepteur des trophées qui réunit les deux continents sur une portée musicale prise dans l’arc-en-ciel de l’amitié. Cette nouvelle preuve de fraternité entre Québec et Pully-Lavaux méritait bien, dès lors, l’appellation «Guy Bel».

Cet hommage est donc décerné aux meilleurs auteurs-compositeurs-interprètes (féminin et masculin) à la révélation du festival et à l’artiste nommé par le jury. Dès l’année 2008 un 7e prix sera attribué par la Ville de Pully à un artiste ou à un groupe talentueux, convaincant et attachant.

Les récompenses sont accompagnées d’un montant de 1000 francs suisses offert par différents sponsors dont le nom est annoncé lors de la remise des trophées”.

 

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Le temps des chansons sur l’Ile d’Orléans. De gauche à droite Caroline Desbiens, Guy Bel, Rico Perriard, Henri-Paul Bénard (groupe Suroît) et Mario Brassard

 

GUY BEL, MARIO BRASSARD, RICO PERRIARD : AMICALES PASSERELLES FRANCOPHONES

C’est d’ailleurs durant ce festival que Mario Brassard interprètera en public pour la première fois cette fameuse chanson composée pour Guy !

Il y a décidément bien des passerelles artistiques et amicales entre Guy Bel, Rico Perriard et Mario Brassard, un artiste québécois sans aucun doute trop peu reconnu au Québec alors qu’à chacun de ses concerts en Suisse, il est accueilli à bras ouverts par un public qui connait ses chansons par cœur.

Ayant vécu un tel concert marqué par autant de chaleur humaine, je me demande bien ce qu’attend le Québec pour enfin reconnaître à sa juste valeur un tel auteur-compositeur-interprète. A ce jour Mario Brassard est en effet LE SEUL artiste québécois qui a chanté à TOUTES les éditions du festival Pully-Lavaux à l’heure du Québec.

“Mario Brassard est un homme modeste, trop modeste certainement. Cette année il réussit à battre tous les records puisqu’il sera couronné champion du monde du Festival Pully Lavaux à l’heure du Québec.

Oui, en effet, c’est le seul artiste qui les aura toutes faites…les éditions du Festival. Il n’en n’a donc raté aucune ce poète généreux, imprégné et talentueux qui chante mieux que quiconque les doux murmures du fleuve Saint-Laurent qu’il affectionne tant, mais aussi les humains, les vrais, les beaux humains, ceux qui ont une grandeur d’âme, et qu’il sait magnifier mieux que quiconque à travers ses textes et ses musiques. Vous ne devez rater sous aucun prétexte les concerts de Mario Brassard, artiste exceptionnel, hors du temps !”

Cea fait grand plaisir de relever – sur le site du festival – une telle présentation à propos d’un “illustre inconnu” dans son propre pays, par ailleurs remarqué à Saint-Pierre et Miquelon par Henri Lafitte dans ses célèbres chroniques insulaires sur le site mathurin.com.

 

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“A LA RECHERCHE D’UN FORGERON D’ART POUR ÊTRE PARTENAIRE”

Et Guy Bel alors ?

Certes, vous avez bien saisi l’importance du Guy Bel dans l’Histoire de ce festival dont il assure la fabrication des trophées comme en témoignent ces photos signées Manon Gagnonet prises mercredi 11 mai à la Forge à Pique Assaut

S’il était important de situer ce forgeron d’art dans un contexte plus large incluant à la fois le chanteur Mario Brassard et le président du festival Pully-Lavaux à l’heure du Québec, il faudrait tout de même préciser quelques points très importants.Avec sa moustache en bataille, et son éternel béret basque, le créateur des Trophées Guy Bel est désormais à la croisée des chemins. Certes, à  80 ans, il continue encore à créer. A répondre à des commandes. Il travaille en ce moment à un portail pour La Seigneurie de l’île d’Orléans.

Mais quel est l’avenir de la Forge à Pique-Assaut ?

“Où trouver la relève?” lance Sylvie Lavoie. “Quand on parle de la relève, c’est qu’on cherche quelqu’un, un forgeron d’art qui est prêt à être partenaire avec tout ce que cela comporte. C’est notre souhait à Guy et moi mais c’est pas facile. Alors en attendant, on tient le phare on continue à répondre aux besoins de notre clientèle à la forge, à la boutique, avec du travail sur mesure”.

 

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“NOTRE DÉFI RELEVÉ DEPUIS 1977 : REDÉCOUVRIR LES TECHNIQUES TRADITIONNELLES DE FORGE ET AUSSI EN VIVRE”

C’est sûr, les années ont passé trop vite depuis que Guy Bel a construit La Forge en 1977 avec une boutique à l’étage.

Dès le début, durant la saison touristique, avec sa femme Sylvie Lavoie, il a accueilli les touristes locaux et étrangers, individuels ou en autocar, et offert des démonstrations de son savoir-faire.

Et durant ces décennies, la recherche des outils anciens dont il avait besoin et dont il rêvait pour aller plus loin dans sa quête de l’excellence aura été constante. Au fil des ans, il achètera notamment trois magnifiques marteaux- pilons centenaires ! Imposants et fonctionnels et bien installés dans la forge, ils impressionnent les visiteurs et font rêver les artisans du métal. Il a redonné vie à une manière de travaillerde en défiant le temps et la technologie

Sylvie Lavoie, collaboratrice et conjointe de Guy Bel, précise avec détermination: “Depuis l’ouverture en 1977, nous avons relevé un défi : redécouvrir les techniques traditionnelles de forge et aussi en vivre !

En 1996, un agrandissement de l’atelier s’imposait afin de pouvoir s’attaquer à des travaux d’envergure. C’est à ce moment que nous sommes devenus membre du réseau Économusée dont la mission rejoint celle que Pique-Assaut s’est donnée : garder vivant ce métier et le faire connaître au grand public. Un centre d’interprétation est venu compléter l’infrastructure culturelle. Une rampe d’escalier forgée, spectaculaire par la technique et l’originalité est le centre de cette exposition conçue et réalisée par Guy”. 

Pendant toutes ces années Guy Bel formera  à ses frais la main d’œuvre qualifiée (environ une quinzaine en trente ans) dont il a besoin pour réaliser ses contrats : Place Royale, Forteresse de Louisbourg, Fort Lévis etc.

 

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“Y-A-T-IL UN AVENIR POUR CE GENRE D’ENTREPRISE SANS LA VOLONTÉ POLITIQUE DE NOS ÉLUS?”

Vous comprendrez dès lors qu’aujourd’hui plus que jamais la relève est au cœur des préoccupations de Guy Bel et Sylvie Lavoie ! Car aucun des apprentis ou forgerons formés ne pouvait ou ne voulait s’impliquer financièrement ….

D’où leur question des plus urgentes : “En cette ère de mondialisation et de surconsommation, La Forge à Pique Assaut entreprendra sa 40 ème année. Y-a-t-il un avenir pour ce genre d’entreprise sans la volonté politique de nos élus?

Nous recherchons de jeunes partenaires et éventuellement acheteurs. Connaissant la dure réalité du quotidien d’un artisan, nous sommes conscients que ce patrimoine bâti ne peut être acheté par un jeune sans aide financière. Nous nous rendons compte très vite qu’aucun programme d’aide pour les Métiers d’art n’est prévu pour le maintien d’ateliers  exceptionnels ou pour la transmission des savoir-faire traditionnels.

Nous perdons deux très bons candidats qui auraient été capables d’assurer la relève. Notre défi alors : sensibiliser et demander de l’aide auprès des organismes qui représentent les artisans et dont nous sommes membre: le Conseil des Métiers d’Art et le Réseau Économusée.

Bien que  l’écoute soit bonne, il est clair qu’ils en ont déjà plein les bras avec d’autres dossiers et surtout que sans programme de subvention bien établi, ils n’ont aucun pouvoir. Vient ensuite notre approche auprès des élus : ceux qui ont le pouvoir. D’abord notre député  M. Raymond Bernier qui, convaincu du bien-fondé de notre demande fait cheminer notre dossier au bon endroit. En 2011 à la demande de Mme Christine Saint-Pierre, alors Ministre de la Culture, M. François Macerola (directeur général SODEC)  vient visiter notre atelier.

Après une rencontre de près de trois heures, il nous confirme  son engagement pour nous aider et nous demande de lui envoyer une lettre: enfin une lueur d’espoir.  Et puis … deux élections provinciales, deux changements de gouvernements  rapprochés, nouvelle direction à la SODEC , et au Conseil des Métiers d’Art et le départ de notre dernier apprenti !

Depuis, nos avons à l’automne dernier acheminé notre dossier à notre député Mme Caroline Simard. Elle est venue dernièrement nous visiter et s’est montrée très sensible et réceptive au problème de la transmission des savoirs-faire et au transfert de notre atelier. A suivre…”

 

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“NOUS AIDER A SAUVER CE PATRIMOINE BÂTI ET ENCORE VIVANT, UN ATTRAIT UNIQUE POUR L’ILE D’ORLÉANS ET LA GRANDE RÉGION DE QUÉBEC”

Membre reconnu du conseil des métiers d’art du Québec, Guy Bel a participé à de nombreux salons à Toronto, Québec, Montréal, etc… Et il travaille tout seul dans l’atelier depuis l’automne 2014 et réalise les contrats variés des clients qui  passent à la forge  tout en essayant de produire des pièces pour notre boutique. 

Et Sylvie Lavoie assure l’accueil 7 jours sur 7 durant la saison touristique depuis trois ans avec toujours la même préoccupation : “Nous sommes toujours à la recherche d’un jeune forgeron talentueux, désireux de louer l’atelier et cherchons  céramistes ou autres artisans pour aider à faire vivre les lieux.

Nous avons avisé  Carl Éric Guertin, directeur général du Réseau Économusée, de notre intention de quitter le réseau parce que nous n’avons malheureusement plus l’énergie et les moyens de rester membre. Décision déchirante après 17 années d’appartenance, car nous restons convaincus de l’importance de ce réseau et de la mission qu’il poursuit. Nous lui sommes reconnaissants de tous les efforts faits pour nous soutenir puisqu’il ne répond plus à nos attentes, et que nous n’avons malheureusement plus l’énergie et les moyens de rester membre.

Nous sommes convaincus de l’importance et de l’urgence de nous aider à sauver ce Patrimoine Bâti et encore vivant,  un attrait unique pour l’île d’Orléans, et la grande région de Québec”.

 

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“A LA FORGE, ON FORGE AUSSI DES CHANSONS”

Il y a 40 ans, Guy Bel, originaire de Lyon, choisissait l’Île  d’Orléans comme port d’attache pour réaliser son rêve : “Redécouvrir les techniques traditionnelles de la forge et en vivre”.

Mission accomplie comme le confirme Sylvie Lavoie : “A 80 ans, toujours au marteau et à l’enclume, son plus grand défi est maintenant de conserver et transférer cet atelier exceptionnel qu’il a bâti et les outils centenaires qu’il  a restaurés et avec lesquels il travaille toujours ! Ainsi d’autres porteurs de traditions pourront en profiter et garder vivant le plus vieux métier du monde à l’origine des plus grandes avancées technologiques de l’histoire de l’humanité”.

Et Manon Gagnon, créatrice et directrice de Notre Sentier Production & Gestion événementielle, de préciser : La Forge à Pique-Assaut est un lieu de réalisation, de diffusion et une galerie-boutique. Le travail de plusieurs artistes et artisans professionnels de talent y est mis en valeur : forgeron d’art, vannière, tisserande, céramistes, photographes, verre fusion, artiste-peintre, etc. À la forge, on forge aussi des chansons ! Suivez les activités et événements à venir sous l’égide de Notre Sentier”.

Parmi les nombreuses vidéos de Guy Bel, retenons notamment le superbe entretien sans langue de bois. 14 minutes à cœur ouvert avec un créateur attachant et imaginatif, indépendant et audacieux, sensible à la fameuse relève si indispensable pour que la Forge à Pique-Assaut ne meure pas. Profession Entrepreneur – Guy Bel, La Forge à Pique Assaut

Laissons le mot de la fin au forgeron d’art Guy Bel et Sylvie Lavoie, directrice de la Forge à Pique-Assaut : “Pour terminer et pour bien comprendre notre démarche nous vous invitons à visionner le documentaire de 15 minutes sur Guy Bel et la transmission des savoir-faire  traditionnels :  Le Feu au Cœur  réalisé par Julien Fréchette  et diffusé par Canal Savoir  :  www.ferronnier.ca

TEXTE ALBERT WEBER

PHOTOS MANON GAGNON

Site Internet de la Forge à Pique-Assaut

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 Site du Festival Pully-Lavaux à l’Heure du Quebec

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SAMEDI 14 JUIN 2014

SOIRÉE DE CLÔTURE AVEC REMISE DES TROPHÉES GUY BEL PAR LUC PLAMONDON

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Photos Albert WEBER

 

Auteur-compositeur-interprète féminin: Marcie
Auteur-compositeur-interprète: Benoît Paradis Trio
interprète féminin: Lina Boudreau
Interprète masculin: Claud Michaud
Prix de la révélation: Alexandre Poulin
Prix de la Ville de Pully: Samian
Prix de la Ville de Lutry: Salomé Leclerc
Prix de la Ville de Paudex: Motel 72

 

 

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Photos Albert WEBER

 

SUISSE/ PULLY-LAVAUX A L’HEURE DU QUEBEC … ET DE L’ACADIE : TALENTS ET EMOTION A VOLONTE (1)

Ça y est, les accents acadiens et québécois ont quitté la Suisse pour s’en retourner de l’autre côté de l’Atlantique.

Et la 10ème édition du Festival Pully-Lavaux à l’heure du Québec fait désormais partie de ces souvenirs qui en disent long sur la vitalité de la chanson francophone d’Amérique du Nord. Mission accomplie avec 80 spectacles en cinq jours : du 5 au 14 juin Pully et ses alentours ont vibré à des talents tous venus de l’autre côté de l’Atlantique.

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QUEBEC/ CAROLINE DESBIENS : “J’HABITE UN FLEUVE … AU COEUR DE LA FRANCOPHONIE”

Bien qu’elle soit connue en qualité d’auteure-compositrice-interprète, il serait réducteur de qualifier Caroline Desbiens de chanteuse.

Qualifions plutôt cette fille et petite-fille de capitaine sur le Saint-Laurent de femme qui chante. Car ses paroles et ses musiques s’aventurent bien au-delà d’une succession de chansons proposées au gré des festivals et des concerts des deux bords de l’Atlantique.

Rencontre avec une femme de cœur et de caractère, attachée à son Isle-aux-Coudres natale et son Québec (souverain) et engagée en faveur d’une expressive chanson québécoise pleine de (bon) sens.

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