3ème ALBUM : PASCAL VECCA (EN) CHANTE NOËL

Patience et talent vont de pair chez Pascal Vecca, chanteur d’origine italienne, allemande et polonaise.

Coup de projecteur sur un artiste d’Alsace qui prend assurément un nouveau virage avec cet album de 61 minutes : 18 titres à ne pas réduire aux traditionnels refrains de Noël.

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Cet album, c’est le 3ème enregistré par Vecca après « Vu de Haut » aux couleurs swing en 2009, et puis les « Crooners à l’honneur » en 2014 avec des refrains de Ray Charles et Franck Sinatra

 Deux voix américaines qu’il célèbrera avec succès lors de la sortie de cet album via plusieurs concerts suivis de près par un public de fidèles. Au rendez-vous Dean Martin, Sammy Davis Jr, Tom Jones, Nat King Cole, Sacha Distel et Michael Bublé, Paolo Conté, etc.

Évidemment – et nombre de médias écrits et audio-visuels mettent en valeur ce registre – Vecca sera désormais souvent réduit à ses indéniables performances vocales de crooner.

Et cette étiquette lui colle aussi à la peau avec cet opus où l’Alsacien jongle avec une grande aisance dans divers genres musicaux et aussi plusieurs langues : anglais, français, anglais, allemand, italien, espagnol, etc. Mais (hélas) pas en alsacien et c’est bien dommage mais bon, rien ne dit qu’il ne se lancera pas sur cette voie un de ces jours.

Sans aucun doute, le “ton crooner” surgit et s’impose avec brio quand Vecca met sa voix chaude au service de chants de Noël aux accents jazzy.

C’est un des atouts de cet album mastérisé par Jean-François Untrau … enregistré à Gimbrett au studio de Michel Ott qu’on retrouve également au mixage, à la prise de son et aux percussions. S’y ajoutent Christian Ott (guitares et chœurs), la pianiste Laura Strubel (également aux choeurs) et du contrebassiste Roland Grob.

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 Cet album, c’est l’aventure d’une poignée de complices aussi talentueux que décontractés, qui jongle entre les langues et les cultures, dont la chanson espagnole El burrito de Belen, le fameux Hallelujah de l’inoubliable Léonard Cohen et évidemment bien des standards de Noël.

S’y glisse aussi une belle surprise avec le Noël interdit enregistré en 1973 par Johnny Hallyday sur des paroles de Michel Mallory.

Très à l’aise sur scène, il a su apprendre en chantant encore et encore à l’Europa-Park, à Rust en Allemagne. Le genre d’expérience qui vous donne insuffle une confiance en toutes circonstances, dans des lieux fort variés.

Aujourd’hui cet auteur-compositeur français partage son temps entre Strasbourg Paris et l’Allemagne.

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Texte Albert WEBER

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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