Bonne nouvelle pour ceux qui s’intéressent VRAIMENT à la chanson française … et notamment à l’auteur-compositeur-interprète Eric Frasiak. Il vient de publier un livre de partition des albums “Parlons-nous” et Chroniques”.
Un recueil de 110 pages INDISPENSABLE à ceux qui désirent mieux connaître son répertoire. Une initiative lancée sous l’égide de CROCODILE Productions.
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Un des artistes français les plus représentatifs de la “chanson vivante”
Inutile de chercher de midi à 14 heures : Eric Frasiak est un des artistes français les plus représentatifs de cette “chanson vivante” qui me tient à cœur. Un de ces créateurs qui avance avec détermination, sans structure professionnelle pour décrocher des contrats. Et ça marche …
“Cet ouvrage contient les partitions chant/piano des 27 chansons dont je suis l’auteur compositeur avec les accords guitare, les textes et de nombreuses photos” explique le chanteur de Bar-le-Duc.
La publication de ce document est un bel exemple d’une créativité des plus efficaces qui m’incite une fois de plus à faire appel à une de mes expressions favorites : “Dans la vie, il y a le savoir-faire … et il faut aussi le faire-savoir”.
Nul doute que l’ami Frasiak conjugue avec aisance ces deux facettes assurément complémentaires.
110 pages : un outil de travail et un ouvrage de référence
Dédiée à son père récemment disparu, cette publication bénéficie de photos de l’artiste en pleine action en diverses circonstances : elles sont signées Etienne Begouen, Magali Etienne, Dominique Flahaut, Claude Leprieur, Frédéric Mercenier, Typhaine Michel et Noémie Nobre Félix.
Sans oublier, évidemment, Chantal Bou-Hanna dont le site “Au doigt et à l’oeil” offre un formidable voyage au coeur des concerts de cette fameuse “chanson vivante” trop méconnue des “grands médias” : http://chantalbouhanna.eu/
Les temps forts de la “trajectoire artistique frasiakienne” sont mis en évidence dans une bio express d’une page.
La mise en page assurée par l’Atelier Corinne François joue avec brio entre les paroles des chansons, les partitions et les photos. S’y ajoute également une préface reproduite ci-dessous…
A la fois outil de travail et ouvrage de référence, ce document mérite une large audience, c’est évident.
En vente 18 € (+3 € de frais de port) uniquement sur frasiak.com.
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Albert WEBER
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Eric Frasiak ? Parlons-en : “Qu’est-ce que c’est beau !”
Ah, il fallait bien que ça nous arrive un jour ! Et nous y voilà !
Nous ? Je veux parler de celles et ceux qui suivent avec obstination et passion la trajectoire artistique de cet auteur-compositeur-interprète barisien, sa manière de retenir notre attention avec des mots de la vie de tous les jours qui nous vont droit au cœur et à l’esprit.
Oui, à force d’entendre (et surtout d’écouter) les chansons de l’ami Frasiak (sans Z s’il vous plait !), il y a de quoi donner des idées à certains d’entre nous. Des envies d’interpréter à notre tour les chansons des albums “Parlons-nous” et “Chroniques”.
Alors pour satisfaire à diverses demandes, et aussi pour se faire plaisir (l’un n’empêche pas l’autre, bien au contraire !) voici un livre contenant les partitions de 27 chansons dont Frasiak auteur et le compositeur.
Oui les amis, voici près d’une trentaine de titres à savourer sans modération. Histoire de cerner encore un peu mieux ce répertoire à la fois intemporel et sans frontières … et pourtant enraciné avec force dans notre quotidien entre désillusions et espoirs, doutes et réussites.
Ici pas de manichéisme malsain ni de refrains pour vous faire croire que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes.
Mais attention, les “chansons frasiakiennes” n’ont rien à voir avec des pamphlets ravageurs et pessimistes sur notre pauvre planète où tout va mal entre chômage croissant ou sur nos années qui s’enfuient trop vite !
Prenez donc le temps de redécouvrir “Monsieur Boulo” ou “50/50″ pour bien comprendre de quoi il en retourne. Ces deux chansons parmi tant d’autres témoignent de la manière dont Frasiak raconte la vie avec ses notes et ses mots teintés d’audace et de lucidité : des chansons pour COLORER SANS DÉNATURER nos états d’âme et nos raisons de croire en des lendemains meilleurs.
En relisant les textes ou en vous référant aux accords de guitare pour interpréter les chansons de cet amoureux de Dimey et de Béranger (“Mon vieux maître à chanter”) une évidence s’impose : demain sera plus beau qu’aujourd’hui, même si “Le rêve de MLK” ne s’est pas (encore) réalisé comme souhaité.
Et comme l’ami Frasiak, malgré “La vie qui court», agissez pour qu’il y ait de plus en plus “De l’amour dans l’air”. Et même si vous avez le cœur à marée basse à cause «De la pluie », restez-vous-même avec vos propres valeurs loin du “Tango de la jet-set”.
Comment ? Vous me dites “Je sais tout ça” ! D’accord alors n’en ajoutons pas davantage et vivons aujourd’hui INTENSÉMENT tous ces rêves qui faisaient battre nos cœurs loin de tous “Les Bonimenteurs”.
Albert WEBER www.planetefrancophone.fr
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Mai 2013, durant le Festival Dimey de Nogent. Rencontre à Chaumont avec Eric Frasiak et Sandrine Roy, parolière de nombreuses chansons enregistrées par divers artistes aussi bien au Québec qu’en France
Mars 2013, sortie de l’album “Chroniques”. D’où ces trois dessins reproduits sur le site d’Eric Frasiak avec la légende suivante :
“Ouaaaaaahhhhhhhhh. C’était dans L’HUMANITE du mercredi 6 mars…
Quand j’étais gamin, je dévorais Pif Gadget et j’adorais Pif et son pote Hercule. J’aurais jamais pensé qu’un jour Pif chanterait une de mes chansons.
Et vous avez vu, il a piqué mon chapeau.
Merci Kort pour ce joli cadeau…”
Depuis le 21 octobre 2013, Edgar Bori et Cathie Bonnet ont repris les commandes de Productions de l’onde avec la ferme intention de renflouer le navire abandonné par deux capitaines “Crochet” auxquels ils ont vendu leur entreprise en juin dernier : Nicolas Asselin et Steve Desgagné de NSF Média.
Et en moins de quatre mois de “gestion irresponsable” selon l’expression du couple, les nouveaux propriétaires ont laissé l’entreprise avec près de 400 000 $ impayés concernant principalement nombre d’ “artistes et artisans de la chanson”. Explications.
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Mardi 19 novembre, entretien avec Cathie Bonnet et Edgar Bori
Jean-François Groulx, Catherine Major, Ivy, Antoine Corriveau, Guillaume Arsenault, Guy-Philippe Wells, Stéphane Côté, Charles Dubé, Gaële, Josiane Paradis, Bon Débarras, Sophie Lemaire, etc : autant de talents québécois concernés par les mésaventures financières des Productions de l’onde.
Edgar Bori, président fondateur et propriétaire de cette entreprise de 1992 à juin 2013, est donc de retour depuis le 21 octobre 2013, avec l’efficace soutien de son épouse.
Pourquoi ce site ? Tout simplement pour trouver 300 000 $. “C’est avec l’objectif de rembourser tous et toutes liés à cette traversée houleuse, que Productions de l’onde, met sur pied, aidées de nombreux bénévoles et partenaires, cette campagne de collecte de fonds”.
Logo du RIME mis en évidence sur sa page Facebook
Spectacles clés en main du RIME à travers le Québec
Cette catastrophe financière frappe de plein fouet les Productions de l’onde ainsi que le RIME, le réseau indépendant de musique émergente fondé par Nicolas Asselin, originaire de Saint-Siméon.
Ce dernier a laissé en plan des dizaines de communautés, plusieurs artistes, des partenaires d’affaires et des créanciers en disparaissant, le 15 octobre 2013. Il aurait été retrouvé au Maroc où il se ferait fait passer pour un journaliste du “Chicago Tribune” !
Le RIME proposait à des localités du Québec une formule de spectacle “clé en main”, dans laquelle il prenait en charge la sonorisation, l’éclairage et la promotion. Il jumelait un artiste émergent avec un artiste établi. C’est ainsi qu’entre autres Yves Lambert, Daniel Boucher, Dumas et le chanteur country Irvin Blais ont été “recrutés” par le RIME.
D’où ces affirmations relevées sur le site www.canoe.ca lors de la création du Rime :
“On voulait offrir un espace aux artistes émergents et la chance de recevoir des spectacles pour des petites municipalités, a expliqué Nicolas Asselin, président de la Coopérative La Boîte à musique, qui a fondé le RIME. Il y a plusieurs lieux mal-aimés dans les villages québécois, des sous-sols d’église ou des salles communautaires qui sont peu utilisées, mais qui ont beaucoup de potentiel, a-t-il ajouté.
Comme les spectacles se tiendront dans des salles non professionnelles, le RIME, fournira tout le matériel nécessaire à la production du spectacle. “C’est difficile pour ces petits milieux d’accueillir des spectacles, car ils manquent de budget. C’est pour ça que l’on offre un concept clé en main” a précisé Nicolas Asselin”.
Au-delà de ces déclarations qui prennent une signification tout à fait particulière dans l’actuel contexte … une évidence s’impose : Cathie Bonnet et Edgar Bori sont décidés à réagir en toute connaissance de cause du dossier des plus explosifs au niveau financier. De quoi inciter Cathie Bonnet à définir les deux prédateurs de l’entreprise en ces termes : “Une incompétence crasse alliée à une mégalomanie complètement dingue”.
Cette détermination sans faille à réagir, elle est au cœur de l’entretien enregistré mardi 19 novembre, au domicile de Cathie et Bori à Montréal. Près de 40 minutes de dialogue à bâtons rompus, sans aucune langue de bois.
Voici les temps forts de cette conversation axée sur une sacrée course contre la montre : une levée de fonds dont l’échéance a été fixée à six mois.
Pourquoi avoir repris le contrôle des Productions de l’onde ?
C’est d’abord un geste pour renflouer les pauvres petits comptes de banque des artisans qui n’ont déjà pas beaucoup de sous : artisans de la chanson, artisans techniciens, attachés de presse qui ont despetites boîtes, etc.
On a vendu le 12 juin officiellement et on a repris le 21 octobre les Productions de l’onde qui se dédiaient à la diversité culturelle et la défense des artisans
En quatre mois et une semaine, les deux Capitaine Crochet ont fait sombrer une entreprise qui était sans aucune dette au livre, payable et recevable qui valait beaucoup d’argent (catalogue, éditions, subventions, etc)
Ils nous ont laissé avec des employés non payés sur les six dernières semaines, et des chèques en bois, pour à peu près de 400 000 $.
Qui peut contribuer à cette levée de fond ?
Je crois que tout le monde peut aider les artisans qui ont été floués en participant à cet appel public.
On ne crachera pas sur les dons des compagnies, ni desgouvernements. On a sensibilisé les instances gouvernementales à notre problème, vu qu’on était depuis 15 ans des gens très bien reconnus, très honnêtes, et qu’on avait un crédit.
On a fait un bon travail en 15 ans, on n’a pas seulement lancé des artistes qui sont devenus des vedettes comme Gaële ou Catherine Major par exemple.
On a fait beaucoup de travail pour beaucoup d’artistes, et on s’est aussi occupé de la carrière de Bori ; c’est pour cela d’ailleurs qu’on avait lancé au départ les Productions de l’onde car aucune compagnie ne voulait rien savoir de moi.
Et avant de vendre les Productions, on l’a annoncé à tout le monde qui nous a dit “Parfait, espérons que ça continue”.
Et en quatre mois il y a eu un gros déficit !
Cela n’a pas été un déficit de bonne foi de quelqu’un qui veut bien faire et se pète la gueule. Nous avons eu affaire à quelqu’un qui avait peut-être des bonnes intentions mais qui a tellement mal agi à tous les niveaux qu’il fallait qu’on reprenne les choses en main.
Pourquoi avoir décidé de reprendre la société ?
On n’était pas responsables de ce qui s’est passé. Mais si on laisse les choses se fermer, ça enclenche des poursuites judiciaires, des mises en demeure et la compagnie fait faillite.
Une compagnie est protégée par la loi, donc c’est la compagnie qui aurait reçu les demandes et les avis de paiement des fournisseurs et des créanciers.
Si elle avait fermé, si elle avait fait faillite, tous les artistes dans cette compagnie seraient entrés dans un brouillamini judiciaire pendant deux ans : ils n’auraient pas pu être libérés du contrat !
Et ils n’auraient pas pu poursuivre leur carrière ! Car c’est un atout pour la compagnie : les créanciers peuvent dire : “Très bien, nous avons négocié le contrat de tel artiste et nous allons le vendre à une autre compagnie et on va se payer avec ça !”
Nous avons donc contacté tous les artistes – une quinzaine – et tous les créanciers aussi… On ne peut pas laisser tomber. J’ai comparé les Productions de l’onde à une entreprise dont le capitaine aurait été parachuté sur le Titanic, se faisant dire par son lieutenant : “Capitaine, il y a un léger problème sur le flan”.
Etiez-vous au courant de l’ampleur de la catastrophe financière ?
Quand on est arrivés là, quand on a repris le contrôle des Productions de l’onde, on ne savait pas qu’il y avait 400 000 $ de déficit !
On savait qu’il y avait 30 ou 40 000 $ de chèques impayés mais pas autant ! Les nouveaux propriétaires avaient demandé aux salariés de ne pas nous dire que leurs salaires n’étaient pas payés comme prévu.
On ne connaissait pas l’ampleur du dégât.On a fait l’état des lieux au milieu de ce souk, et au fur et à mesure on voit émerger de ce magma toutes sortes d’affaires incroyables, … comme l’achat d’une loge au Centre Bell pour les Canadiens pour 13 000 piastres. Pendant que les employés n’étaient pas payés !
On s’est dit qu’on pouvait redresser l’affaire, et on a ouvert les livres lundi 21 octobre … tout en nous faisant évincer par le propriétaire du local dont les nouveaux propriétaires n’avaient pas payé plusieurs mois de loyer !
On nous a dit : “Demain on change les serrures !”
Et nous étions avec les employés qu’on avait réunis en urgence pour faire le point… on est 7 ou 8 et on apprend qu’il faut quitter les lieux : ils changent les serrures si on ne règle pas les 8 000 $ d’impayés !
Comment avez-vous réagi face au propriétaire des lieux ?
On a sorti toute la paperasse et les ordinateurs en laissant tous les disques, les trophées, les archives, etc.
Que pouvions-nous faire d’autre à 5 heures du soir ?
Et tout cela arrive alors qu’avec Cathie je suis en train d’amorcer la création du prochain spectacle de Bori : un spectacle de théâtre chanté plus que de chanson théâtre. Un spectacle prévu pour avril 2014.
On y travaille déjà depuis deux ou trois semaines avec notre metteur en scène et ami de toujours, Yvon Bilodeau, quand cette tuile nous tombe sur la tête ! Et là depuis le 21 octobre, il n’y a pas de spectacle en vue, on est dans la merde jusque par-dessus les oreilles.
En découvrant l’ampleur des dégâts, vous vous êtes tous les deux sentis prêts à relever le défi financier sans avoir de solution immédiate sous la main ?
Cathie et moi avons donc fait un choix, et on est fier de pouvoir dire que déjà on a contacté tout le monde.
On a arrêté l’hémorragie, on a vu des bureaux d’avocat à s’assurer que personnellement on ne serait pas liés aux fraudes ou aux mauvais agissements des deux personnes.
Il y a des personnes, des grosses compagnies qui sont intéressées d’acheter les Productions de l’onde malgré les difficultés : pour elles c’est peu d’argent et cela leur fera une belle publicité…
On est en plein là-dedans, et on est en train de négocier et on avance petit pas par petit pas ! Tout le monde est plein de compassion mais quand vient le temps de demander 5 piastres à quelqu’un pour t’aider, la personne est occupée !
C’est pour cela qu’on a décidé de ne pas seulement se fier aux compagnies et au gouvernement : on va essayer de lancer un appel à nos supporters et amis, les convaincre de réagir.
Quand on a émis un communiqué de presse le 23 octobre pour faire état de la situation, on a reçu plus de 100 messages de gens qui nous laissent leur adresse : graphistes, journalistes, artistes, etc. des mots pour nous aider …
C’est sûr que si on avait eu une grosse équipe, on aurait lancé dès le lendemain matin une campagne pour réagir face à une catastrophe … mais l’équipe c’est Cathie et moi, et on ne dormait pas très bien la nuit !
Il y avait cinq salariés pour les Productions de l’onde et sous l’étiquette du RIME, le réseau indépendant de la musique émergente.
Photo du véhicule du RIME parue le 31 août 2013 sur sa page Facebook
Les agissements financiers liés au RIME ressemblent, eux aussi, à une fuite en avant ?
C’est le propriétaire du RIME qui a acheté avec un autre Québécois les Productions de l’onde.
Il signait des contrats avec les municipalités et encaissait d’avance l’argent pour le RIME en disant que ce sont les Productions de l’onde qui vont payer les dépenses.
Et quand est venu le temps de verser de l’argent du RIME aux Productions de l’onde pour renflouer les coffres, tous les chèques ont rebondi … il avait dilapidé l’argent du RIME ! A quelles fins je ne sais pas …
On peut aussi dire que si ces gens-là avaient été un peu mal intentionnés, ils ont quand même fait payer des municipalités pour des spectacles : chaque fois 2 500 $ d’avance !
Leur façon de bâtir le budget – Cathie et moi avons toujours été très stricts là-dessus – était incroyable : une chambre par technicien, une chambre par musicien, etc et chaque spectacle coûtait 8 500 $ ! Ils ont agi comme s’ils avaient eu les sous …
Nos négociations avec eux ont duré de novembre 2012 à juin 2013. Ça aurait du être signé en février ou mars et ça a été retardé : ils n’avaient pas le financement ! Financement qu’ils nous ont donné seulement à un tiers de la hauteur de la valeur de l’entreprise.
Et c’était parce qu’ils attendaient de l’argent du gouvernement sur nos actions passées, argent qu’ils devaient nous remettre et quand ils ne nous l’ont pas remis, c’est là qu’on a mis en marche un mécanisme très violent dans les ententes : ils avaient quatre jours pour nous régler.
Fin août, ils devaient nous remettre 40 000 $ sur une subvention de la SODEC pour l’année 2012. Cela nous appartenait et ils ne voulaient pas nous payer !
Et début septembre en appelant la SODEC on apprend que cet argent avait été encaissé le 16 août ! Ils ont nié avoir reçu cet argent, et ça a été ensuite de mise en demeure en mise en demeure de nous payer … et c’est là que Nicolas a disparu et que Steve m’a appelé le mercredi matin, avant le 21 octobre donc.
Comment expliquez-vous le comportement de Nicolas Asselin ?
C’est totalement incompréhensible… En fait Nicolas Asselin avait plusieurs entreprises et il avait même un associé depuis 10 ans à qui il n’avait même pas dit qu’il était devenu acquéreur des Productions de l’onde : cet associé a une entreprise de location de son dans la région de Charlevoix.
Et il a réalisé une entente entre les Productions de l’onde et la société dans laquelle l’autre était associé mais sans lui dire qu’il avait acheté les Productions de l’onde ! Et cet associé de 10 ans ne s’est évidemment pas méfié !
Nicolas Asselin avait plusieurs comptes bancaires et avant de disparaître dans la nature, il a laissé partout des lettres de suicide dans lesquelles il s’apitoie sur son sort.
Quelle était la situation de Bori face aux Productions de l’onde une fois vendues ?
C’est simple : quand les deux se sont portés acquéreurs je restais dans l’entreprise comme artiste. En effet, une bonne part de l’entreprise concerne la carrière de Bori …et dès le 12 juin je me suis consacré à travailler comme un fou sur mon prochain album.
J’ai eu un vent de liberté mais toujours une petite inquiétude pour voir si la balance de vente était honorée fin août …
En fait, Nicolas Asselin est parti en laissant tous ses associés dans la misère. Il a comme joué au poker en disant que s’il misait gros il allait attirer de gros joueurs … et il a laissé beaucoup de petits artisans sur le pavé …
Dans la dette de 400 000 $, le RIME représente 125 à 130 000 $ de dettes : plus 35 000 $ de locations à SONOTEC, une compagnie de location d’équipements de spectacle.
Le grand défaut du RIME c’est qu’il allait dans des municipalités n’ayant aucune organisation sur le plan d’une salle de spectacle. Le RIME arrivait avec le camion, le système de son, le système d’éclairage, comme à l’ancienne.
Là je reçois des factures de location de projecteurs avec aucun devis … du genre 3 000 $ pour six projecteurspendant six soirs …
Le RIME a fait beaucoup de promesses à beaucoup d’artistes et de groupes comme Bon Débarras par exemple.
Et Cathie Bonnet de préciser : “Bon Débarras avait bloqué à leur agenda pas loin d’une vingtaine de dates sur l’automne pour le RIME … tout était bidon.
Le RIME avait aussi beaucoup de réactions au niveau des diffuseurs ce projet n’a pas été monté en collaboration avec les diffuseurs … sur le terrain il y avait un problème de collaboration.
L’idée était bonne maisil aurait fallu que le RIME travaille en collaboration avec les autres professionnels”.
Photo extraite de la vidéo en ligne sur le site de TCM- VM, la télévision de Charlevoix. Cet entretien a été réalisé dans le cadre de la tournée RIME POP avec DUMAS qui a fait escale à La Malbaie le 28 septembre 2013. La journaliste culturelle, Elise Tremblay, a profité de l’occasion pour s’entretenir avec le président du RIME (Regroupement Indépendant de la Musique Émergente), Nicolas Asselin, afin de “comprendre la mission et les objectifs du regroupement”.
Comment voyez-vous la suite de ces deux affaires ?
Nous allons porter plainte au criminel.
Nicolas Asselin est un menteur compulsif. Il est pris dans son mensonge, et il croit dans ses mensonges comme il le raconte dans les lettres de suicide qu’il a laissées. Il met la faute sur les autres, sur les banques, etc. Nous on ne peut pas s’arrêter à cela. Nous ce qu’on veut, c’est payer les artisans avantNoël !
Si on atteint les 300 000 $, on organisera un gros spectacle gratuit dans une ou deux villes du Québec avec tous les artistes des Productions de l’onde. En attendant, notre priorité c’est de concrétiser un élan de solidarité… et c’est bien parti en ce sens !
Vidéo de Bori : à regarder, à partager … avant de soutenir concrètement les Productions de l’onde. Vidéo de la chaîine québécoise CIMT dioffusée sur le site de Bori et Cathie Bonnet au sujet de l’arrestation de Nicolas Asselin
Vidéo de la chaîne québécoise CIMT diffusée sur le site de Bori et Cathie Bonnet au sujet de l’arrestation de Nicolas Asselin