Un apéritif-concert pour savourer une quinzaine de chansons d’Allain Leprest interprétée par Clémentine Duguet !
En voilà une (très) belle initiative organisée par Christel Kern , chanteuse d’Alsace et organisatrice d’événements.
DANS L’ANCIEN CELLIER DE LA SEIGNEURIE DU XVIème SIECLE
Rendez-vous avait étédonné vendredi 11 décembre dans … mais oui … l’ancien cellier de la Seigneurie d’Andlau, en Alsace.
En l’occurrence l’Hôtel Renaissance du XVIème siècle des comtes d’Andlau situé à côté de la mairie. C’est à présent un CIP : un Centre d’Interprétation du Patrimoine dirigé par Sophie Reeb sous l’égide de la Communauté de communes Barr-Bernstein.
Ce haut-lieu chargé d’Histoire se trouve au coeur d’une des cités alsaciennes les plus célèbres sur la Route du Vin. Et il est désormais connu sous l’appellation “Les Ateliers de la Seigneurie” avec comme slogan “Le patrimoine au bout des doigts”.
DÉGUSTATION DE TROIS CÉPAGES
C’est donc entre dégustation de vins et refrains de Leprest que Clémentine Duguet s’est promenée avec entrain.
Comme le raconte la correspondante des Dernières Nouvelles d’Alsace : “Un viticulteur a fait déguster trois cépages de son domaine : un Clos du Val d’Eléon, grand cru du Wiebelsberg et un vendanges tardives 2010 produit sur le grand cru du Moenchberg.
Le tout associé à un succulent menu : saumon à la sauce raifort, salade de pommes de terre et pommes, foie gras sur canapé en pain d’épices et assortiment de pains d’épices d’un fabricant régional en dessert. Un vrai régal”.
15 CHANSONS, DES ANECDOTES ET DES SALVES D’APPLAUDISSEMENTS
Autre “vrai régal” : le concert spécial Leprest !
Face à Clémentine Duguet, une trentaine de personnes, dont la plupart n’avait jamais entendu parler du créateur de “La dame du 10ème” : titre de la première chanson d’un concert deux parties clôturé par “Mademoiselle sur le pont”.
“Joaquim Agostino” ; “Le fou de bassan”; “Le copain de mon père” ;” La gitane” ; “Arrose les fleur”s ; “L’homme à la pie” ; “Copito de Nieve de Barcelone” ; “Le temps de finir la bouteille” ; “A Courtimanche sur Essone”; “Toi qui ne demandes rien” ; “Une valse pour rien”.
Pratiquement chaque chanson d’Allain a été précédée d’une explication, d’une anecdote, d’une mise en situation signée Clémentine Duguet.
Histoire d’en savoir un peu plus sur celui qui a notamment inspiré les derniers ouvrages de Nicolas Brulebois (Dominique Christ) et Marc Legras.
SOBRE, EFFICACE ET INTENSE
Tour à tout intense, douce et impulsive, Clémentine Duguet a chanté Leprest avec conviction. Avec une énergie qui fait chaud au coeur.
Une interprétation à la fois sobre et efficace offerte avec trois complices : Yves Nabarrot (guitare) , Marie Ladret (piano et 2ème voix sur cetains titres), et Jean-Michel Eschbach (accordéon-bandonéon).
Surprise : en guise de final, place non pas à une dernière chanson d’Allain mais direction “L’impasse des oiseaux” chère à … Maxime Leforestier !
A en juger par les réactions de l’assistance, ainsi que celles de Christel Kern et Sophie Reeb, cet apéritf-concert aura été une incontestable réussite. Tant par la qualité du concert que l’écoute du public.
Avec au premier rang un auditeur pas comme les autres : l’historien et ancien maire d’Andlau Maurice Laugner. Sans sa détermination à sauver et restaurer ce batiment historique, La Seigneurie ne serait aujourd’hui plus qu’un souvenir.
Quant à Clémentine Duguet, elle prépare un nouvel album consacré au père de Fantine Leprest. Sortie courant 2016.
http://www.lesateliersdelaseigneurie.eu
http://www.clementine-duguet.com