Attention ! C’est la dernière ligne droite pour soutenir Corinne Guth dans son projet d’album. Je veux dire soutenir concrètement cette chanteuse – également comédienne – en réagissant au financement participatif de cet enregistrement qui lui tient à juste titre tant à cœur. Les mots d’encouragement, les pouces levés et autres petits cœurs sur sa page Facebook ou/et sur celle de Corinne et les Voyageurs, c’est bien… Mais bon, franchement ça ne suffit évidemment pas. Explications.
D’abord une évidence.
Ou plutôt un malentendu car vous avez sans doute l’impression de bien connaître cette chanteuse si souvent applaudie au sein de nombres d’aventures musicales collectives. Et cela dans des registres fort variés !
Cette belle poluyvalence, elle en parle d’ailleurs à celles et ceux qui viennent la retrouver sur le site de l’album en projet :
“Je chante avec les harmonies Alsatia de Drusenheim, Vogesia de Krautergersheim et le B.B.B: Big band de Bischheim. Je fais partie du collectif « Pour ne pas oublier Charlie », participe au clip diffusé sur France 3, au concert au Zénith « Liberté de penser » et aux tournées d’été « Des voix de la liberté ».
UNE ÉVIDENTE INTENSITÉ VOCALE
Certes, on peut être séduit par une voix qui s’affirme dans un contexte collectif, comme ce fut le cas lors du concert de janvier 2018 avec le Big Band Bischheim.
Dans un article consacré à ce concert, j’avais parlé d’une “évidente intensité vocale entre énergie et douceur” en précisant : “La participation de Corinne Guth a mis en évidence son talent de chanteuse. Et ici en l’occurrence celui d’interprète d’incontournables standards tels que “The best is yet to come”, “Me ans Mrs Jones” et “New-York, New-York” : trois titres qui évoquent immédiatement Franck Sinatra, Billie Paul et Liza Minnelli. Reprendre de tels refrains peut se révéler problématique si on ne dispose pas d’une voix adaptée à la puissance mais aussi à l’émotion qui en découlent. Il faut à la fois du coffre, du souffle, … en somme une évidente intensité vocale tout en s’aventurant dans un univers plus nuancé avec la reprise du tube de Billie Paul”.
Mais me direz-vous, c’est bien beau de rappeler les qualités vocales et la présence scénique de Corinne Guth au sein du BBB … mais n’est-il pas ici plutôt question de son imminent album ?
“MES CHANSONS SONT LE FRUIT DE COLLABORATION AVEC DES COMPOSITEURS”
Oui, c’est vrai mais comme il existe toujours des personnes qui ne connaissent pas cette chanteuse, il me semblait judicieux de la situer dans un certain contexte musical.
Histoire de vous inciter, ou plutôt de vous persuader à agir en faveur de son album…ou plutôt cet EP comme on dit aujourd’hui ! Bref un enregistrement qui mettra en valeur une voix à vous donner des frissons comme ICI dans cet extrait du CD en préparation. On y découvrira huit chansons dont une reprise en anglais: “Shout” de Tears for Fears.
“Je n’ai pas prévu de titre pour l’album. et suis principalement auteure. Et c’est pour cela que mes chansons sont le fruit de collaborations avec des compositeurs. Je leur confie mon texte mais je peux également coucher mes mots sur leur musique. Sur cet album j’ai eu le plaisir de travailler avec Nicolas Fischer, Séverine de Close, Mathilde Quartucci, Frank Jean Schmidt, Julien Grayer le chanteur de Ernest, Michael Derotus. … et il y aura aussi un morceau de ma composition”.
Julien Grayer a également composé un titre de cet album comptant au final trois chansons inédites ; les autres titres, Corinne Guth les chante déjà.
Les morceaux ont été arrangés e”n groupe, avec les belles idées et le talent de chacun”, ainsi que la bienveillance, le professionnalisme et la direction artistique de Patrick Wetterer, Julien Grayer et Mark Krauth.
UNE CHANTEUSE AUX INFLUENCES JAZZ, POP, BLUES ET FOLK
L’efficace équipe réunie s’enracine en partie dans le groupe Corinne et les Voyageurs qui aura marqué nombre de scènes dans des formules variables.
Aujourd’hui plus que jamais, impossible de coller une étiquette sur son répertoire ou d’enfermer Corinne Guth dans un registre unique. C’est dans ses influences jazz, blues, pop et folk qu’elle a puisé l’inspiration.
Et ces influences s’affirment avec talent dans cet album aux thèmes autant personnels, voire intimes, que sans frontières. Il y est en effet question de la reconnaissance et l’acceptation de soi, du refus du quotidien, d’écologie, de désir, d’engagement, …
Et la liste n’est évidemment pas exhaustive chez cette artiste qui avoue : “J’ai toujours jours aimé écrire et cela depuis mon adolescence. Très vite, je me suis servie des mots pour extérioriser ce que je n’arrivais pas à dire autrement. Tout d’abord sous forme de poèmes et ensuite en chansons, l’écriture m’a permis d’exprimer ce qui me touche, mes rêves, mes espoirs, mes peines, mes révoltes, mes prises de positions mais également ce que j’observe autour de moi.”.
ATTENTION, DATE LIMITE LE 29 JUIN
Voilà tout est dit, ou presque.
Ah oui, une dernière précision, et elle est de taille. Le financement participatif se termine samedi 29 juin.
Donc vous savez ce qui vous reste à faire si vous voulez soutenir cette chanteuse, également comédienne et formatrice “
Et pour se rendre sur ulule, franchement c’est pas du tout compliqué.
C’est par ICI TOUT SIMPLEMENT
Texte et photos Albert WEBER