MORAN-CARBOU : FRATERNELLE COMPLICITÉ QUÉBECOISE A BEAUCOURT

Ce soir-là ils ont bravé l’hiver, le verglas, le froid. Ils ont délaissé le petit écran et la légitime envie de demeurer chez soi, bien au chaud.

Pourquoi diable sont-ils venus à un concert privé mettant en valeur Moran, assurément un des artistes majeurs de la chanson québécoise, et cependant encore un illustre inconnu en France ?

Sans doute parce qu’ils font totalement confiance à Luc et Sylvie Renaud, organisateurs de la 5ème soirée « Chansons en chaussons » accueillie mardi 8 mars 2016 dans la véranda de leur grande maison. Retour sur une soirée québécoise assurément fertile en (belles) surprises.

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Beaucourt sous la neige : ça n’a pas découragé le public du 5ème concert “Chansons en chaussons” …

Cette confiance, elle est d’autant plus légitime que Luc et Sylvie Renaud occupent une place tout à fait à part dans l’histoire artistique et culturelle de Beaucourt. A l’automne 2016 va débuter la 40ème saison de la Maison Pour Tous dirigée par Luc depuis ses débuts !

Installée dans le Foyer Georges Brassens, la Maison pour Tous de la Ville de Beaucourt offre non seulement un vaste choix d’activités d’animations, d’ateliers et de stages à pratiquer : chanson, voix, photo, menuiserie, couture, voyages, théâtre, yoga, etc.

En effet, elle propose aussi une véritable saison culturelle, en organisant des spectacles, des concerts et des expositions tout au long de l’année. Et ce n’est pas tout puisque ce couple d’enseignants désormais retraités s’est aussi lancé dans une autre aventure : organiser des concerts chez eux dans leur vaste véranda !

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Quelques minutes avant le concert, Moran vient de confier sa guitare à une spectatrice visiblement ravie de ce geste

 

5ème “Chansons en chaussons” chez Luc et Sylvie Renaud

Alors quand Luc et Sylvie Renaud ont battu le rappel pour le concert de Moran accompagné par Thomas Carbou, les réponses ne se sont pas fait attendre. Et même si quelques-uns se sont désistés au dernier moment vu la météo peu propice à sortir, le couple aura tout de même réuni une quarantaine de personnes chez eux.  Et AUCUNE d’entre elles n’avait jamais entendu parler de Moran !

Le principe de la soirée, c’est de laisser ses chaussures dans le couloir, de mettre ses chaussons et de s’installer au gré de son envie sous l’accueillante véranda aux nombreuses chaises.

En guise de mot de bienvenue, avant de présenter les deux artistes québécois, Luc Renaud a annoncé la prochaine soirée “Chansons en chaussons” prévue le 22 juin avec Éric Frasiak. Il a aussi évoqué le concert des sœurs Boulay à la Maison pour Tous le 7 octobre.

Vu leur succès lors d’une précédente soirée sous la véranda, les deux artistes de Gaspésie ont retenu l’attention du comité de programmation de la MPT. Un comité des plus sollicités car les lieux proposant des artistes français et francophones de talent mais peu connus du grand public ne sont (hélas) pas légion. Et la sélection est rude quand il s’agit de préparer la programmation de la nouvelle saison : en l’occurrence celle de 2016-2017 qui marquera aussi les 40 ans de présidence de Luc Renaud.

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Chansons du nouvel album “Le silence des chiens”

 Et Moran alors ? Il lui fallu quelques petites minutes… soit une seule chanson pour mettre le public dans sa poche. C’est avec “Charbon”  qu’a débuté ce concert d’une heure et 45 minutes sans interruption. 

Et sans inutile présentation entre chaque chanson, sans baratin racoleur pour séduire le public. Juste des chansons, ici et là quelques mots, histoire d’aérer un peu l’enchainement des titres puisés dans les quatre albums de l’artiste. Et notamment du “Silence des chiens”, disponible seulement à compter du 16 avril au Québec mais .. déjà en vente chez Luc et Sylvie Renaud, à la grande satisfaction de nombre de spectateurs qui l’ont acheté en fin de soirée : un CD de 13 titres conçus et réalisés par Jean-François Moran (guitares acoustiques et électriques, voix) et l’imaginatif créateur de sons et d’ambiances Thomas Carbou (guitares à cordes, acoustiques et életriques, claviers et programmation, percussions et voix).

“Le silence des chiens”, titre phare du nouvel opus, aura été la deuxième chanson de la soirée, juste avant “Caféine”. A vrai dire, il ne faut surtout pas se fier à la liste de chansons déposée par terre, car cette liste n’est pas vraiment respectée ! Et pour cause car le public en chaussons s’est immédiatement rendu compte de la fraternelle complicité entre Moran et Thomas Carbou, décontracté magicien du son, guitariste hors pair et seconde voix. Une voix aérienne, envoutante qui colore avec justesse et douceur les chansons de Moran.

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Thomas Carbou : décontracté magicien du son

Il suffit d’un signe, d’un geste, d’un mot de Moran pour que les deux compères embarquent aussitôt et sans la moindre hésitation pour une nouvelle « toune » comme on dit au Québec.

D’où un univers synonyme de sérénité, de détente, d’intensité aussi dans les paroles d’une poésie à fleur de peau, une lucidité dans le clair-obscur des sentiments mis en relief, entre déchirures et espoirs. Avec un son créé par Thomas qui enrobe avec brio et sans emphase les mots.

Ces mots, Moran les offre avec retenue, d’une voix posée et grave. Il les dit, les chante, les murmure, les chuchote aussi, d’une voix déterminée. D’où un univers singulier qui s’apprécie phrase après phrase, et note après note.

Et quand Thomas s’envole – grâce à l’ordinateur posé à sa gauche – dans une ambiance planante à souhait, le timbre de voix voix de Moran s’impose avec une force tranquille.

Outre ses propres chansons puisées dans les albums précédents et aussi dans le nouveau CD bientôt disponible au Québec, Moran s’est aussi fait plaisir – et a fait plaisir au public – en reprenant deux titres.

D’abord “Osez Joséphine” d’Alain Bashung … Et de raconter en quelques mots qu’il a appris son décès lors d’une tournée en Bretagne avec Thomas Carbou. Autre titre : “Est-ce ainsi que les hommes vivent ?”, le poème de Louis Aragon mis en musique par Léo Ferré.

Léo dont Moran a chanté toute une série de titres lors d’un récent concert organisé par Radio-Canada.

Léo dont Moran demeure un inconditionnel averti… Sans aucun doute à des années-lumière de Thomas Dutronc dont il n’a pas, mais alors pas du tout, apprécié la “reprise” de la chanson immortalisée par Ferré… comme confié avec humour au public de Beaucourt.

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Luc Renaud est l’organisateur du concert privé avec sa femme Sylvie (qui n’aime pas être photographiée)

 Après Geneviève Morissette et avant Eric Frasiak

Après le précédent « Chansons en chaussons » consacré le 10 décembre à un autre talent québécois (Geneviève Morissette), Luc et Sylvie Renaud ne peuvent que se féliciter d’une telle soirée à leur domicile. Une formule des plus efficaces à Beaucourt, mais hélas encore trop balbutiante, au Québec où il n’est pas courant – loin de là ! – à venir au domicile d’inconnus avec ses chaussons pour écouter un artiste tout aussi inconnu !

A l’heure où les soirées sous l’égide de l’association  Chant ‘Appart présidée par Christian Gervais sont synonymes de qualité artistique et d’affluence dans des lieux forts variés, les amoureux de la chanson française au Québec seraient bien avisés d’être un peu plus audacieux en la matière, non ?

Reste une évidence soulignée par Luc Renaud en fin de concert : il a en effet invité les personnes présentes à manifester leur soutien à Moran et Thomas Carbou en demandant à la Maison pour Tous de les programmer sur la grande scène.   

Après le concert terminé en beauté avec “Chez toi”, un des titres du nouvel album, la soirée a permis à Moran et Thomas Carbou de dialoguer avec les spectateurs. De savourer des amuse-gueules, tartes et autres préparations sucrées et salées, de vendre des albums évidemment.

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 Tournée en France et en Suisse : 17 concerts en 19 jours

Notons que ce concert a domicile s’inscrit dans une tournée effectuée en France et en Suisse du 2 au 21 mars, » Soit 17 concerts en 19 jours ! Et vous avez de la chance ce soir, car hier c’était une journée de repos » a lancé avec humour Moran en cours de soirée.

Coup de chapeau aux maîtres d’œuvre de cette tournée mise sur pied par le Suisse Ulrich Schuwey  (PAS MAL BIEN ) et Annie Le Roux via son agence française Bleu Blanc, Lys  née “d’un attachement profond pour le Québec mais également d’un constat : donner les moyens aux artistes québécois francophones de pouvoir venir présenter leurs spectacles outre-Atlantique via un intermédiaire remplissant toutes les conditions techniques et professionnelles ».

Donc mission accomplie pour Luc et Sylvie Renaud : assurément un couple d’infatigables militants de cette fameuse et indispensable chanson française de proximité qui a incité, en février 2016, la Québécoise Manon Gagnon à lancer (enfin) sa propre structure de gestion artistes : Notre Sentier (Production et Gestion Evénementielle, également titre de la première chanson de Félix Leclerc.

Un sentier sur lequel Moran avance pas à pas, sans brûler les étapes, sans esbroufe et avec une superbe mise en valeur de la langue française. Il est également très appréciable qu’il ait conservé toute sa personnalité d’auteur-compositeur-interprète à l’instar de Catherine Major – sa femme et la mère de ses enfants !

Couple dans la vie, les deux artistes s’offrent de belles passerelles en collaborant ici et là, au gré de l’inspiration et des demandes de chacun d’eux.

Moran a signé plusieurs textes du superbe album de Catherine Major, dont “La maison du monde”, le titre-phare. Mais pas question pour eux de se couler dans un même moule, voire de concevoir leur cheminement artistique comme une aventure désormais commune. Une sage décision, pleine de bon sens et de synonymes de cheminements artistiques assumés en parallèle.

De quoi réjouir les amateurs de chansons québécoises qui ont du sens, des textes forts, des mélodies ciselées avec soin et débarrassées de l’obsession du tube consensuel.

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 Texte et photos ALBERT WEBER

Site de Moran ICI

Site du chanteur, guitariste, compositeur et arrangeur  Thomas Carbou ICI

Nouveau site de la Maison pour Tous, de Beaucourt, désormais couramment appelée LA MAISON ICI

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“Le silence des chiens”, nouveau CD de Moran en vente à Beaucourt AVANT le Québec !
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Venus avec leur propre sono, Jean-François Moran et Thomas Carbou ont installé “la scène” dans la véranda, conseillés par Luc et Sylvie Renaud

 

CHANSON FRANCAISE/ GILBERT LAFFAILLE : drôle, grinçant et au coeur de l’actualité !

Franchement il y a de quoi être heureux et triste en même temps quand on sort d’un concert signé Gilbert Laffaille.

Heureux car ce vendredi 4 avril, au Foyer Georges Brassens à Beaucourt, durant une heure dix minutes, cet auteur-compositeur-interprète a offert un concert des plus réjouissants entre coups de gueule et tendresse, coups de blues et tranches de vie douces-amères.

Triste, en se disant que cet artiste mérite sans aucun doute une audience bien plus importante que celle du public qui le suit depuis des années. Luc Renaud et sa poignée de bénévoles ont été (très) bien inspirés de programmer Gilbert Laffaille dans la dernière ligne droite de la saison 2013-14 débutée avec Graeme Allwright et les Hay Babies.

Retour sur une inoubliable soirée tellement symbolique de cette “chanson vivante” qui peine pourtant à avoir accès aux grands médias. Et par conséquent à un plus large public.

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BEAUCOURT/ FOYER GEORGES BRASSENS : “Il Y A DES MAISONS OU LES CHANSONS AIMENT ENTRER”

Il y a des maisons où les chansons aiment entrer ». Ce constat signé Félix Leclerc orne avec fierté et en lettres blanches la façade bleue de la Vieille Forge à Petite-Vallée en Gaspésie. Oui, là où bat le cœur du Festival en Chanson créé par Alan Côté, un des plus importants festivals au Québec.

Et on la retrouve également … mais oui … sur le programme et les affiches de la Maison pour Tous de Beaucourt, dans le département du Territoire de Belfort.

Ici en Franche-Comté, non loin de l’Alsace, bat depuis plus de 35 ans le cœur non d’un festival mais d’un efficace groupe de bénévoles. Leur passion de la chanson n’a d’égale que leur détermination.

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CHANSON ACADIENNE/ LES HAY BABIES : le coeur ET la raison

“Nous, on n’est pas des Québécoises. On est des Acadiennes ».

Le ton est donné dès le début du concert, en ce mardi 1er octobre, à la Maison pour Tous-Foyer Georges Brassens : haut-lieu de la chanson d’expression française dont la renommée dépasse largement la région de Beaucourt, dans le Grand Est de la France.

A quelques pas de là, le hall d’entrée de la salle est illustré de nombreuses affiches d’artistes des plus connus. Et ce soir, c’est aux Hay Babies d’apprivoiser sans aucune difficulté près de 250 personnes venues les applaudir.

Retour sur une inoubliable soirée où le cœur de l’Acadie a battu bien fort au cœur du Territoire de Belfort, non loin de l’Alsace.

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Viviane, Katrine et Julie : décontractées sur scène comme dans la vie

Des “tounes” qui racontent la vie telle qu’elle est sans maquillages ni misérabilisme

Durant plus d’une heure et demie avec plusieurs rappels, Viviane Roy, Katrine Noël et Julie Aubé vont s’en donner à cœur joie pour le plus grand bonheur de ces spectateurs qui n’ont, pour la plupart d’entre eux, jamais mis les pieds en Acadie.

D’où la mise au point lancée d’emblée, en début de concert, par Julie Aubé.Et il est assurément bon de remettre les pendules à l’heure, d’autant plus que les puristes de la langue française en auront été pour leurs frais.

Car ici on chante comme on parle chez soi en famille ou entre amis. Et le chiac prend évidement toute sa place dans cet enchaînement de “tounes” qui racontent la vie telle qu’elle est sans maquillages ni misérabilisme. Et avec une perpétuelle valse entre langue française, chiac et termes anglais. En l’occurrence le reflet de la vie quotidienne au Nouveau-Brunswick tout simplement.

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Vue partielle du public de la Maison pour Tous à Beaucourt

Chansons acadiennes aux thèmes universels

Qualifié par le programme de la Maison pour Tous de Beaucourt de “indie-folk canadien”, le répertoire des Hay Babies ne se résume pas à un fidèle reflet de la vie d’hier et d’aujourd’hui en Acadie. Car la plupart des thèmes mis en valeur par Julie (banjo), Katrine (ukulélé) et Viviane (guitare) ont une résonance universelle.

Chanter le destin de Neguac, c’est évoquer ce qui se passe aussi dans les campagnes françaises. Se souvenir  de “Avant nous”, c’est plonger dans des réalités désormais enfouies sous l’omniprésente technologie. 

Evoquer “le fil de téléphone”, c’est raconter la fragilité de tous les couples séparés par la distance et les fuseaux horaires. En rajouter dans le comportement de l’amoureuse “obsédée” par son chum, c’est décrire une réalité de la dépendance amoureuse qui a la vie dure sur tous les continents et toutes les latitudes …

Et on pourrait ainsi décortiquer une à une toutes les chansons de ces attachantes Hay Babies : elles cultivent avec brio l’art de dire des choses sérieuses d’une manière totalement décontractée. Et toujours avec un professionnalisme des plus confirmés.

Car un des atouts – et non des moindres  - de ce trio acadien, c’est que les trois artistes ne jouent pas un personnage. Ici pas starlette en mal de reconnaissance, de chanteuse narcissique ou d’artiste mal dans sa peau. Elles sont sur scène comme en coulisses et comme dans la vie : naturelles, bien dans leur peau. 

Et pour les avoir vu en pleine action dans diverses circonstances, des deux côtés de l’Atlantique, une évidence s’impose : leur gérante Carol Doucet a sans aucun doute l’art et la manière pour que cette formidable aventure artistique ne se limite surtout pas à un enchaînement de concerts d’un bord ou de l’autre de l’océan.

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Carol Doucet et Luc Renaud, président de la Maison pour Tous de Beaucourt

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Une partie des bénévoles mobilisés pour la préparation et le déroulement de la soirée : sans eux, une telle soirée aurait été impossible

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Après les balances, Maurice, un des bénévoles, demande l’autorisation de prendre une photo-souvenir

Une identité acadienne jamais synonyme de ghetto

Complices dans leur quotidien comme sous les projecteurs, les Hay Babies évoluent avec bon sens entre le CŒUR et la RAISON.

Le cœur, c’est cette affirmation d’une identité acadienne qui n’est jamais synonyme de ghetto : une identité qui leur tient à cœur, à l’instar de leur grande amie Lisa Leblanc dont le bon sens va de pair avec un talent qui s’est affirmé sans tarder.

Et la raison, c’est une carrière dont le décollage n’a pas tardé. De quoi laisser rêveurs, voire envieux bien des artistes acadiens possédant tout autant d’inspiration mais ne bénéficiant pas de l’expérience et du réseau sans frontières de Carol Doucet.

Entre signatures de contrats et gestion de droits d’auteurs, entre tournées et préparation d’un nouvel album (des plus attendus !), les Hay Babies prouvent que la chanson acadienne n’a pas besoin de paillettes ou d’effets sonores spéciaux  pour s’affirmer hors de son territoire d’origine. L’authenticité paie, à tous les sens du terme.

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Berceuse acadienne face au public, sans instruments de musique

Et quand les trois amies reprennent a capella une berceuse acadienne, debout face au public des plus silencieux, on sent passer dans la salle une onde de bonheur. Un moment de grâce où le temps s’est arrêté, histoire de savourer chaque instant de ce chant d’antan qui nous replonge en enfance.

Et quand les trois amies reprennent avec leurs instruments la fameuse chanson de Mélanie, le public ne demeure pas silencieux : il répond spontanément à l’invitation et chante “Ils ont changé ma chanson”.

Encore un autre temps fort de ce concert, dernier d’une intense tournée qui aura mené les Hay Babies dans divers lieux entre le 21 septembre et le 1er octobre : Chaînon Manquant à Laval ;  Les Trois Baudets à Pari ;  spectacle à L’Irlandais à Limoges enregistré par France 3 ; concerts à  Rilhac Rancon, Rochechouart et Bosmie l’Aiguille. Et pour finir en beauté à la Maison pour Tous –Foyer Georges Brassens à Beaucourt.

Et à chaque fois l’accueil du public français aura été à la hauteur des espérances. Et ce n’est pas fini, puisqu’il est question d’une nouvelle tournée au printemps en France et en Suisse.

 

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Salut final après un ultime rappel

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Amicales retrouvailles avant le dernier concert de la tournée d’automne en France

Ici pas de vitrine musicale pour professionnels mais un concert pour un public payant

C’est évident, on n’a pas fini d’entendre parler des Hay Babies, ni de leur entendre chanter non plus ! 

Et le fait d’avoir vu le trio acadien en pleine action au cœur de la France, loin des vitrines musicales où elles excellent par ailleurs, aura permis de constater que leurs chansons touchent vraiment le public.

En l’occurrence le vrai public, celui qui paie sa place, qui se laisse séduire par un accent inconnu, par des chansons dont il ne cerne pas toutes les nuances, mais qu’importe après tout : la magie demeure intacte.

Oui, le public a eu RAISON de venir passer une soirée dans cette salle qui a accueilli tant d’artistes. Et c’est indéniable : il a été touché au CŒUR à Beaucourt.

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Conserver un souvenir du concert en achetant un CD pour le faire dédicacer

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Et on s’applique pour dédicacer les affiches !

TEXTE ET PHOTOS ALBERT WEBER

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Compte-rendu du concert paru dans L’Est Républicain du 4 octobre 2013

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Impressionnante programmation que celle de la Maison pour Tous de Beaucourt comme en témoignent ci-dessus et ci-dessous les affiches dédicacées par Graeme Allwright,  Allain Leprest, François Béranger, Robert Charlebois

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