Regardez bien le banc au bas de ce paragraphe. Vous y voyez Marie-Claire Séguin, un des fidèles “arrimeurs” du festival, un des artistes attentifs à la nouvelle génération venue “apprendre” à Petite-Vallée.
Envisagez-vous de vous y asseoir à un moment ou un autre entre le 27 juin et le 5 juillet ? Si oui, vous faites partie des privilégiés qui vivront le 32ème Festival en chanson de Petite-Vallée avec son artiste passeur Vincent Vallières.
L’auteur-compositeur-interprète québécois a d’ailleurs profité des FrancoFolies de Montréal pour présenter cet événement majeur de la chanson québécoise organisé cette année sous le thème «Ok on part”.
Du 5 au 14 juin 2014, Pully et sa région ont vécu à l’heure des chansons francophones d’Amérique du Nord.
Avec 80 concerts en 10 jours, le festival Pully-Lavaux à l’heure du Québec a mis en évidence des artistes de plusieurs générations et aux registres les plus variés
Au-delà des concerts, cet événement aura aussi été synonyme de rencontres et de retrouvailles, d’échanges tant amicaux que professionnels. Un carrefour incontournable de la francophonie canadienne qui aura, pour la première fois, bénéficié d’un chapiteau offrant tous les soirs plusieurs concerts gratuits !
D’où ce deuxième article consacré aux coulisses du festival, à ce que le public n’a pas nécessairement vu ni vécu.
Autant d’instants saisis sur le vif et de groupes qui ont pris le soin de poser, soit à ma demande soit à celle d’artistes désireux d’avoir une photo en compagnie du parolier Luc Plamondon.
Parler de chanson francophone d’Amérique du nord, c’est immédiatement penser au Québec. Un réflexe naturel étant donné le nombre d’artistes et de groupes de la Belle Province désormais connus en France.
Et puis il arrive, de plus en plus souvent depuis quelques années, qu’on pense aussi à l’Acadie : une nouvelle génération de talents – comme Lisa LeBlanc, Les Hay Babies ou Caroline Savoie – s’affirme de plus en plus au fur et à mesure à travers l’Hexagone.
Et puis ? Et puis c’est la plupart du temps place au grand vide car la francophone hors Québec et hors Acadie a des allures de trou noir intersidéral.
Barbara, Françoise Hardy, voire “Amélie Poulain de la chanson québécoise”… Il faut toujours se méfier des comparaisons artistiques, si flatteuses soient-elles, reprises dans la presse québécoise.
Certes, depuis la sortie de son album homonyme de dix titres en mai 2013, Marcie a bénéficié de (très) nombreux coups de projecteurs dans les médias québécois. Et, pour cerner la personnalité et le style d’une illustre inconnue – si talentueuse soit-elle – il est toujours tentant d’en référer à des voix reconnues, à des répertoires renommés.
Mais à force de faire allusion à ses illustres aînées, subsiste le danger d’offrir une image déformée – donc partielle et partiale – de cette jeune auteure-compositrice-interprète originaire du Saguenay-Lac-Saint-Jean.
Alors en piste pour l’univers de Marcie Michaud-Gagnon qui fait carrière sous son seul prénom.