JAKI KOEHLER : “FAIRE SONNER L’ALSACIEN COMME LE FERAIT UN SONGWRITER ANGLO-SAXON”

N’en déplaise aux pessimistes et autres oiseaux de mauvais augure. Il y a toujours du nouveau dans la chanson alsacienne …

Et en ce début d’année les bonnes nouvelles proviennent de la vallée de la Bruche avec “A wort em hàls”, album de 7 titres aux accents rock, blues et ballade signés Jaki Koehler. Assurément une grande première pour cet auteur-compositeur-interprète.

 

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“Enfant j’ai toujours parlé l’alsacien avec ma famille”  me confie celui qui est bien connu depuis plus de 30 ans dans le milieu musical en Alsace.

“Derrière ma batterie dans les années 80, j’ai joué dans plusieurs formations de jazz et de blues, et ai aussi accompagné la revue du Barabli et Roger Siffer. J’ai monté mon 1er studio d’enregistrement dans les années 90 et produit plusieurs albums dont Marcel Loeffler, Dédé Flick, Remes un Sini Band, etc. Plus tard j’ai produit 5 albums pour la chanteuse américaine Lisa Doby dans un registre soul /rock, albums sur lesquels l’on peut retrouver une dizaine de musiques que j’ai composé pour elle”.

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MAQUETTES EN SOLO PUIS ENREGISTREMENT AVEC PLUSIEURS MUSICIENS

C’est durant ces années-là que Jaki Koehler apprend à utiliser d’autres instruments dont les claviers et les guitares “pour communiquer avec les musiciens avec qui je travaillais”. Mais de là à se lancer en tant qu’auteur, compositeur et interprète dans sa langue maternelle il y a un pas à franchir. Le déclic a lieu voici près de quatre ans, à l’occasion des 60 ans d’un ami.

J’ai écrit une première chanson en alsacien à cette occasion, puis une deuxième pour un autre anniversaire … J’ai pris beaucoup de plaisir à essayer de faire sonner l’alsacien et de le phraser comme le ferait un songwriter anglo-saxon, car ça aussi c’est ma culture”.

Hé oui, tel est le point de départ de cette aventure discographique enracinée dans une bonne demi-douzaine de chansons écrites et enregistrées durant l’hiver 2019-2020.

La 1ère étape sera consacrée aux maquettes réalisées en solo.

“Puis, j’ai invité plusieurs amis musiciens : Aurel King (guitare électrique) Jérôme Spieldenner (batterie) et Bernhardt Ebster (contrebasse) à élaborer et rejouer certaines parties. J’y joue de la guitare acoustique, électrique, des batterie, percussions et la basse et quelques pistes de claviers.

Au final j’ai souvent repris les pistes enregistrées moi-même, malgré les imperfections : j’y trouvais un caractère d’urgence qui collait aux chansons. J’ai réalisé le mixage dans la foulée”.

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« LE CALME DE L’HIVER EST PROPICE À L’EXPLORATION DE NOUVELLES PISTES MUSICALES »

Ces chansons dormiront plusieurs mois sur un disque dur à Poutay, près de Plaine et quelques amis proches les écouteront.

Mais il faut bien le reconnaître, Jaki Koehler n’assume pas d’emblée cette casquette de singer/liedermacher. Et pourquoi donc ?

Autant cela m’a amusé de réaliser les chansons, je ne me voyais pas les rendre publiques, pas assez bon, trop personnel … Et quand on me demandait quand j’allais les jouer live, l’angoisse m’a fait ranger ce projet aux oubliettes “.

L’histoire ne s’arrête pas là et pour cause puisque ces 7 chansons sont désormais disponibles.

“J’aime passer du temps au studio avec mes instruments, et le calme de l’hiver est pour moi propice à l’exploration de nouvelle pistes musicales. Puis je me suis dit : à quoi bon ? refaire des chansons ? pour les ranger au placard ? Du coup j’ai décidé de libérer ces quelques titres enregistrés il y 2 ans, tels quels sans retouches, ni mastering… Au moins ces 7 chansons-là ne vont pas hanter pas les prochaines journées d’hiver ! “.

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Pascal Frank, directeur des programmes de Fréquence Verte, avec Jaki Koehler et Antoine Jacob

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Ces chansons ont retenu l’attention d’Antoine Jacob, animateur de “Lieder un Gedìchtle, e Elsassichi Sendung, fer eich un mìt eich” : une émission consacrée à la chanson et la poésie en alsacien et aussi en platt et en badois.

Soit près d’une heure entièrement en alsacien avec interview Jaki Koehler et programmation de plusieurs extraits de l’album “A Wort Em Hàls”.

A écouter dimanche 23 janvier de 10 h à 11 h sur Fréquence Verte et à retrouver ICI en podcast.

 

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« J’AIME TROUVER LES MOTS EN ALSACIEN QUI COLLENT A LA MUSICALITÉ »

“Geh Us De Luft”, “Unterem Debbi”, “Am Kleine Weyer”, “Du Besch”, “Di Plakate Sen A Schand”, “Mer Redde Nem Davon”, “Angelo” : l’écoute attentive de ces titres réserve bien des surprises pour qui aime la langue alsacienne, la richesse de ses expressions, la subtilité des doubles sens.

Dans « Geh Us De Luft », Jaki Koehler se met dans la peau d’un personnage fictif (ou peut-être pas !) en évoquant cette personne que nous connaissons tous dans notre entourage. Vous savez bien, celui qui vous énerve chaque fois que vous le voyez ou l’entendez.

Unterem Debbi” parle des faux semblants que l’on entretient et qui peuvent engendrer des ragots. D’où l’importance de faire le tri, histoire d’y voir plus clair et de ne surtout pas oublier de s’amuser !

« Am kleine Weyer », c’est une ballade sur le temps tranquille, envie et besoin d’une pause. D’une escale dans la nature, dans l’attente sous les sapins rouge, et le souhait de laisser les animaux boire tranquille à l’étang. Une chanson qui me fait penser à “La maison près de la fontaine” de l’inoubliable Nino Ferrer. Sans doute ma préférée … disons à égalité avec “Di Plakate Sen A Schand”. 

Autre titre : “Du besch”, « Je me suis inspiré de “The Golden State”, un titre de de John Doe. J’ai organisé quelques concerts de John il y a une dizaine d’année et cette chanson m’est restée … Je l’ai adaptée en Alsacien sur un tempo bien plus lent, et d’autres accords ». Une chanson à savourer à divers registres : elle peut évoquer l’amour, l’amitié, la filiation, les complicités entre deux êtres, des liens invisibles aux autres.

Une autre chanson est dédiée à son père. Son titre rappelle évidemment le titre de la fameuse pièce de théâtre de Germain Muller “Enfin… redde m’r nimm devun !”». Peut-être le texte le plus personnel…

“Di Plakate Sen A Schand”, assurément le titre le plus percutant fait allusion à de mauvais souvenirs. “Il y a quelques années les murs de Schirmeck étaient recouverts des affiches de campagne de Marine LePen et consorts … D’où cette chanson où je parle d’un certain discours extrémiste, et d’affiches qui m’emmerdent et polluent le paysage… D’autant plus que les affiches de notre Festival Poutay Jazz & Blues étaient recouvertes toutes les nuits !”.

Quant à “Angelo”, c’est la seule chanson dans laquelle intervient Lisa Doby, dans les chœurs. Un intense hommage à un “frère de musique” disparu trop tôt, en 2018 :
 Angelo Mannarelli : un guitariste/chanteur de blues, avec qui Jaki Koehler jouait dans le groupe Blue Lagoon dans les années 80.

J’aime trouver les mots en alsacien qui s’assemblent en musicalité” souligne Jaki Koehler, aux chansons enracinées dans des sources d’inspiration variées.

Pas de doute, c’est avec brio que le créateur de la web radio We Bruche  franchit une nouvelle étape, en s’affirmant avec fierté comme auteur-compositeur-interprète dans sa langue maternelle. A suivre, en attendant des concerts….

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 Albert Weber

“A Wort Em Hàls” est disponible par la poste (15 € + frais de port) et à La Cavine à Poutay.

Et à partir du 4 février en téléchargement et en streaming sur toutes les plateformes.

Vidéo de promo

jakikoehler@orange.fr

https://www.facebook.com/jaki.koehler

https://www.facebook.com/webruche

 

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MARCEL SOULODRE : LA VOIX DE JOHNNY CASH ? OUI MAIS PAS SEULEMENT …

Vendredi 9 novembre, près d’un demi-millier de personnes se sont régalées à chaque moment d’un concert qui fera date assurément dans la vie d’artiste de Marcel Soulodre.

Retour sur un événement qui aura fait intensément vibrer la grande salle de l’Illiade, à Illkirch-Graffenstaden, aux accents de l’entrainant répertoire de Johnny Cash.

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 Pas de doute. Ce concert est le meilleur de tous ceux que j’ai eu la chance d’applaudir de cet auteur-compositeur-interprète originaire du Manitoba. Et cela des deux côtés de l’Atlantique car je connais Marcel Soulodre depuis pas mal d’années.

Nos routes se sont croisées pour la première fois en novembre 2003 au Nouveau-Brunswick.

C’était durant la Franco-Fête en Acadie et le chanteur y présentait des titres de sa composition lors d’une des nombreuses vitrines musicales organisées durant cet important événement artistique et culturel du Canada.

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UN CONCERT DES PLUS MÉMORABLES

Et c’est avec une réelle satisfaction que j’ai appris, quelques années plus tard, qu’il venait de s’établir en Alsace … sans évidemment renier ou oublier ses racines francophones d’Amérique du Nord et notamment son cher Manitoba. Une des provinces canadiennes d’où est aussi originaire Daniel Lavoie hélas trop souvent pris pour un Québécois.

Ce vendredi soir de novembre, ce n’était pas la première fois que appréciais Marcel Soulodre dans son spectacle enraciné dans la vie et l’œuvre de Johnny Cash. Me revient notamment en mémoire un formidable concert de la même veine organisé le 23 mars 2018 dans la (très) belle salle voutée de Fegersheim : le Caveau.

 

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L’ILLIADE, UN ENVIRONNEMENT EXCEPTIONNEL

Pourquoi ce concert a-t-il autant retenu mon attention ? 

A vrai dire pour plusieurs raisons concernant autant le fond et la forme de ce spectacle sans aucun temps mort. A commencer par son environnement : la salle de l’Illiade est  tout à fait propice pour apprécier un tel concert dans d’excellentes dispositions, tant au niveau de l’acoustique que du confort des sièges.

Dès les premières mesures de la première chanson, le public a réagi en tapant dans les mains, en accompagnant spontanément le chanteur-guitariste. Et c’est parti avec “Wanted Man”, premier titre du concert : une chanson de Bob Dylan offerte à Johnny Cash.

Autre atout de cette soirée, les jeux de lumière et les photos de Johnny Cash, de June Carter et également des pochettes de disques projetées en arrière plan. Pas de raz-de-marée d’images à vous faire tourner la tête, non juste ce qu’il faut.

Juste de quoi offrir aux spectateurs quelques repères d’une vie d’artiste avec ses hauts et ses bas évoqués par Marcel Soulodre d’une manière que je qualifierai de “nord-américaine” : un ton direct et efficace. Sans baratin, des mots qui font mouche. Un vocabulaire précis, quelques phrases et … on reprend une autre chanson.

Ici pas de longue et fastidieuse présentation du genre “bon maintenant je vais prendre le temps de vous expliquer la prochaine chanson qui  va vous parler de … “.

Pas de doute : Marcel Soulodre maîtrise à merveille son sujet.

Et il serait dommage que tant de connaissances et de bon sens pédagogique ne soient pas mieux mises en valeur, par exemple dans le cadre de conférences musicales présentées dans des médiathèques ou tout autre lieu propice à un si instructif voyage du côté de chez Johnny Cash.

 

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CONVAINCANTE PARTICIPATION DE TARA ESTHER

Et puis il faut dire que les musiciens accompagnant interprète de “l’homme en noir” sont parmi les meilleurs d’Alsace, à commencer par celui que j’aime qualifier de “guitar-héro” : Jean-Paul Distel (telecaster, Dobro et chœurs). Également au rendez-vous sur la grande scène de l’Illiade Olivier Aslan (batterie et chœurs) et Lionel Ehrhart (basse et chœurs).

Bref une équipe aussi décontractée que percutante qui bénéficiait ce soir-là de la participation de Tara Esther, chanteuse TRÈS convaincante dans le rôle de June Carter, le grand amour de Johnny Cash.

Cette artiste, qui excelle dans des registres musicaux très variés, est aussi une passionnée du groupe ACDC. Et quand elle se met dans la peau de June Carter, en chantant en duo avec Marcel Soulodre, la complicité est vraiment totale. Et la magie opère : elle résulte de nombreuses répétitions et d’une passion commune pour l’univers de Johnny Cash.

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Manitobain de naissance, Alsacien de cœur (Photo collection Marcel Soulodre)

 

 LE PLUS ALSACIEN DES ARTISTES CANADIENS

Reste évidemment l’essentiel de ce mémorable concert : la présence, la voix, l’aisance scénique du plus alsacien des chanteurs canadiens.

Coup de chapeau des plus mérités à celui qui vit en Alsace … mais n’en continue pas moins de nourrir ses racines manitobaines. Et ça se sent dans sa manière de parler, de s’égarer ici et là dans des erreurs de sujet, de verbe ou d’article mais ça n’a pas d’importance. Ou alors bien au contraire : cette absence de maîtrise totale de la langue française, c’est finalement un atout de plus dans un tel concert.

Installé depuis 10 ans à Duppigheim, l’artiste n’a rien perdu de ses racines, et c’est tant mieux. Voici des années que Marcel Soulodre célèbre avec talent un répertoire rock et country tant avec son propre répertoire que des reprises de chansons l’ayant marqué depuis l’enfance.

Pas étonnant donc qu’en 2003 il se soit lancé dans la création du spectacle “Wanted Man, a tribute to Johnny Cash” qui fait honneur  au destin personnel et artistique de Johnny Cash. Et cette année-là, le décès de    L’Homme en Noir » va insuffler un incontestable élan sur nombre de scènes d’Amérique du Nord – de l’Alaska à la Floride – à celui qui se fait aussi appeler M. SOUL.

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Jean-Paul Distel et Marcel Soulodre

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 UN RÉPERTOIRE D’UNE TELLE RICHESSE

Wanted Man (B. Dylan); Folsom – Cry Cry Cry- Big River (J.R. Cash) ; 5 Feet High & Rising (J.R. Cash) ; Tennessee Flat Top (J.R. Cash) ; Hey Porter (J.R. Cash) ; City Of New Orleans (Steve Goodman) ; Don’t Take Your Guns (J.R. Cash) ; I Got Stripes (trad arr. J.R. Cash) ; Ghost Riders (Stanley Jones) ; I Walk The Line (J.R. Cash) ; If I Were A Carpenter (Tim Hardin) ; Jackson (Billy Edd Wheeler & Jerry Leiber) ; It Ain’t Me Babe (Bob Dylan) ; Darling Companion (John Sebastion) ; Wildwood Flower( JP Webster & Maud Irving ; Keep On The Sunny Side(Ada Blenkhorn & J. Howard Entwisle) ; Peace In The Valley (Thomas A. Dorsey) ; Joshua Fit The Battle of Jericho (traditionnel) ; Daddy Sang Bass (Carl Perkins) ; Rose Of My Heart (Hugh Moffat) ; The Man Comes Around (J.R. Cash) ; Hurt (Trent Reznor), etc.

Quel répertoire offert ce soir-là à l’Illiade !

Quel enchainement de chansons qui incite le public à manifester son enthousiasme, son bonheur de savourer une soirée aux accents country. Avec une bonne vingtaine de chansons plus un pot-pourri de divers autres titres, Marcel Soulodre s’aventure avec délice dans un répertoire tellement riche.

Certains de ces refrains sont connus en France dans des “versions variétisées” … dont “City Of New Orleans” de Steve Goodman devenu “Salut les amoureux” de Jo Dassin sur des paroles de Claude Lemesle …  ou bien “If I Were A Carpenter ” de Tim Hardin repris par Johnny Hallyday (“Si j’étais un charpentier”) …

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Marcel Soulodre au Zénith avec Les Voix de la Liberté

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AVEC LES VOIX DE LA LIBERTÉ AU ZÉNITH DE STRASBOURG

Bien qu’étant devenu un incontestable Alsacien de cœur, l’auteur-compositeur originaire de Winnipeg n’a pas encore trouvé sa vraie place dans le paysage artistique en Alsace.

Non pas qu’il soit boudé par les autres chanteurs et chanteuses, mais disons qu’il travaille en solitaire. Ou du moins avec une équipe des plus réduites (et des plus motivées) animée par Patricia Cully.

Certes, il était sur la scène du Zénith en 2015 pour Les Voix de la Liberté, le fameux concert suscité par Roger Siffer, Michel Reverdy et Jean-Pierre Schlagg . On le retrouve notamment sur le clip de “Die Gedanken sind frei/Liberté de penser” … et puis quoi d’autre ?

Plutôt que de poser des questions existentielles sur sa place dans la vie artistique de sa terre d’adoption, Marcel Soulodre agit. Il avance pas à pas sur les traces de Johnny Cash. Et il poursuit sa carrière entre France, Allemagne et Suisse avec détermination, accompagné par une poignée de très efficaces complices.

La talentueuse participation de Tara Esther m’incite à formuler un vœu : j’espère bien que ce duo d’artistes aura l’occasion de fouler d’autres scènes d’Alsace. Un point de vue partagé avec Pascal Frank, directeur des programmes de Fréquence Verte, revu avec plaisir à l’issue de ce concert, après avoir fait sa connaissance à celui de Christel Kern.

 

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Tara Esther en compagnie de Marcel Soulodre et Pascal Frank

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PROJETS À VOLONTÉ POUR SALLES TROP FRILEUSES

Et j’espère aussi que Marcel Soulodre va revenir à l’Illiade dans un autre concert, un autre concept.

C’est évident. L’homme ne manque ni de ressources ni de projets.

Et il serait bien dommage de s’en priver dans les salles des deux départements d’Alsace … dont la plupart des programmateurs sont, hélas, trop frileux pour mettre en valeur des talents régionaux, quelque soient les genres musicaux et les langues utilisées, non ?

Cette frilosité des programmateurs à l’égard des artistes et groupes d’Alsace m’a incité, voici plusieurs mois, à intervenir un matin sur France Bleu Elsass, histoire de tirer une INDISPENSABLE sonnette d’alarme. Tant il est évident que l’Alsace est synonyme de talents dans tant de registres musicaux…

En témoigne avec brio le demi-millier de spectateurs venus au concert de l’Illiade : ils sont repartis avec une pêche d’enfer et des étoiles dans les yeux.

Bravo l’artiste ! 

TEXTE ET PHOTOS ALBERT WEBER

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Les concerts de Marcel Soulodre à l’affiche à la boutique Discobole à Colmar