J’ai envie de vous dire un mot ou deux (voire même plusieurs) sur un livre que j’ai dévoré en deux ou trois soirs ici chez moi, ici à Strasbourg.

Franchement avant de le lire, le je ne savais rien de ce “petit paradis des Vosges Méridionales” pour reprendre l’expression de Laurent Bayart. Bien sûr, il y a le style efficace et direct, avec des jeux de mots et des clins d’oeil permanents vers une langue maîtrisée avec talent et humour.

Un sacré feu d’artifice qui engendre sourires et rires.

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Mais bon, ça c’est la forme, l’emballage, l’apparence … car au-delà d’une évidente virtuosité linguistique, j’ai encore bien plus adoré le fond … du Val d’Ajol ! Et précisément l’approche de cet auteur qui raconte la vie d’hier et d’aujourd’hui, les événements historiques, les traditions et la vie quotidienne.

Avec Laurent Bayart, les gens et les paysages prennent assurément un relief particulier.

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Préface du  journaliste-écrivain Bertrand Munier.

Et sans hésitation, je me suis mis à sa place quand il écrit : “Lorsque j’arrive au Val, après presque deux heures trente de route, un sentiment de paix et de sérénité m’étreint. Je me sens tout de suite en symbiose avec ce lieu”

J’imagine qu’en ces temps de confinement un auteur qui ne peut pas rencontrer ses lecteurs, leur dédicacer son nouveau livre, c’est un auteur triste, malheureux. 

C’est ce que je me suis dit en me promenant avec Laurent Bayart dans ce livre préfacé par le journaliste-écrivain Bertrand Munier : “Laurent Bayart ne rentrera jamais bredouille sur ses terres alsaciennes. D’autant plus que la divine andouille lui a donné bonne bouille. ‘…) Il fait quand même attention à cet mets épique qui lui permit de ceindre le cordon de la docte confrérie des Taste-Andouilles et Gandoyaux”.

Chaque page de ce livre est teintée d’une contagieuse passion : comprend mieux l’intense attachement de l’auteur envers un Val d’Ajol si important dans son parcours personnel et littéraire.

Raison de plus pour l’auteur de se sentir en total décalage, partagé entre enthousiasme  de cet “hymne à l’amour version ajolaise” et l’inévitable   frustration subie  en ces temps de confinement. Pas facile de demeurer ainsi loin des lecteurs qui ne se limitent évidemment pas à son cher Val d’Ajol.

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En attendant de retrouver les lecteurs …

 

EXIT MES VOYAGES LITTÉRAIRES, IL ME FAUDRA PATIENTER”

Et effectivement, Laurent Bayart en a gros sur le cœur. On le croit d’autant mieux qu’il n’hésite pas à en parler sans langue de bois sur son site, accompagnant ses propos d’une expressive photo synonyme de confinement.

Écrivain, j’étais tellement heureux et enthousiaste d’avoir mis en place un certain nombre de dédicaces, rencontres, lectures musicales, d’être invité à des salons du livre et autres joyeusetés en mars, avril, mai, juin…et plouf…, une saleté de virus, sortie de l’infinitésimale, à la sale tronche, vient encrasser mon stylo et me confiner à la maison.

O sweet home ! Ainsi, je devais aller Chez Narcisse au Val d’Ajol, à la médiathèque de Brumath, au Musée Wurth à Erstein, à la Bibliothèque de Preuschdorf, dans les jardins de la Bibliothèque de Mundolsheim avec l’emblématique « Apéro littéraire », Soultz-les-bains, à la Médiathèque de Remiremont…  Exit mes voyages littéraires, il me faudra patienter. Aussi, je vous donne rendez-vous, amis lecteurs avides de rencontres et de découvertes, en des jours meilleurs. Je vous tiendrai au courant de mes futures pérégrinations lorsque les « bons de sortie » seront enfin délivrés et que nous pourrons nous rencontrer en toute sécurité ! L’essentiel étant que notre santé soit préservée”.

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Encore un mot, au sujet du photographe Florent Gury qui signe la couverture du livre.

Pour l’auteur, c’est un “pur produit du Val d’Ajol, tombé sur le tard dans la bouillonnante marmite de la photographie, après avoir mijoté lentement dans celle qui est utilisée pour cuire la célèbre charcuterie ajolaise, son anniversaire tombant, de manière périodique, le jour de la foire aux Andouilles !”

Alors voilà, il n’y a plus qu’à attendre le retour à la vie en société.

Ou alors, plutôt de subir cet indispensable période de repli chez soi, on peut aussi agir. Et donc se procurer le livre via le site de l’auteur ou de l’éditeur.

En tout cas pour moi pas doute. J’ai aimé me “laisser cAjolais” par ce livre, parole d’Alsacien.

Albert WEBER

Site des EDITIONS ORIZONS

Site de  LAURENT BAYART

Site de la SOCIÉTÉ DES ÉCRIVAINS D’ALSACE ET DE LORRAINE, ET DU TERRITOIRE DE BELFORT

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Dimanche 8 mars 2020. Salon du Livre de organisé par la Bibliothèque de La Wantzenau avec la Société des Écrivains d’Alsace et de Lorraine, et du Territoire de Belfort présidée par Martial Debriffe, ici avec Laurent Bayart.

 

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