“COMME SI J’AVAIS DES ELLES” : CLAUD MICHAUD EN FRANCE AVEC PAULINE, LHASA, MICHÈLE, DANIELLE, CLÉMENCE ET LES AUTRES

Au fil des années, doucement et sûrement, sans esbroufe ni baratin, le québécois Claud Michaud s’est forgé en France un auditoire dont la qualité d’écoute n’a d’égal que sa fidélité.

En témoigne sa récente tournée de printemps qui aura conduit l’artiste dans diverses cités régionales ainsi qu’au Forum Léo Ferré à Ivry.

D’où une série de rencontres qui ne sont surtout pas limitées à un enchaînement de concerts enracinés dans son nouvel album “Comme si j’avais des elles”.

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UNE AVENTURE A RENOUVELER A L’AUTOMNE

Alors comment rendre compte de cette formidable expérience tant personnelle qu’artistique alors que je n’ai pas eu la chance d’assister à un de ces concerts ?

Drôle de question sans aucun doute, à laquelle je réponds avec la complicité de l’artiste et de ceux qui ont, d’une manière ou d’une autre contribué à cette aventure qui devrait se renouveler à l’automne entre le 25 octobre et le 15 novembre.

Hé oui, bien des personnes ont œuvré en coulisses pour que cette tournée de printemps soit synonyme de réussite au sens fort du terme.

Je pense notamment à Jacqueline Girodet, responsable de sa tournée française  … à Serge Joseph le président de l’association des Baladins … à Guy Zwinger, animateur de l’émission “Je viens vous voir” sur RCN à Nancy … Norbert Gabriel et son blog “Le doigt dans l’oeil” …  et la liste est loin d’être exhaustive. 

S’y ajoute évidemment  Chantal Bou-Hanna vivement remerciée par le chanteur pour son soutien (et évidemment ses intenses photos) au concert au Forum Léo  Ferré.

Et elle est l’auteure d’un compte-rendu de cette soirée reproduit avec son feu vert et bien sûr ses photos.

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12 CHANSONS A DÉGUSTER SANS SE PRESSER

Conseil d’ami : prenez donc le temps d’écouter et réécouter à votre guise les 12 titres “Comme si j’avais des elles”. Le genre d’album à déguster sans se presser, en appréciant chaque gorgée …euh chaque chanson différente de la précédente.

Un album tout en nuances dont la genèse a été racontée par Claud Michaud au micro de Guy Zwinger. En effet, c’est à Montréal qu’a germé ce projet d’interprétation de “chansons de femmes” … une idée lancée à l’artiste par Rico Pierrard, incontournable pilier du Festival Pully-Lavaux à l’heure du Québec.

Bon voyage dans l’univers féminin de Claud Michaud, visiblement très à l’aise pour célébrer avec sa voix grave et sa naturelle décontraction, des chansons écrites et ou enregistrées par des femmes des deux bords de l’Atlantique, aussi bien de France (Françoise Sagan, Louise Labé, Michèle Bernard, Danielle Messia, Anne Sylvestre) que du Québec (Lhasa de Sela, Pauline Julien, Clémence Desrochers, Mouffe).

Un opus à savourer sans modération … après avoir pris connaissance des textes consacrés à Claud Michaud sur ce site d’infos artistiques et culturelles.

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DE L’ALLIER AU JURA VIA PUY-DE-DÔME, LORRAINE ET ARDÈCHE

Sacrée tournée !

Du 15 mars au 7 avril, elle aura conduit Claud Michaud de “Châtô” en loge, de bistrot culturel en salle des fêtes, de demeure en grange …

Une belle aventure sur les routes du Puy-de-Dôme, de l’Allier, du Jura, d’Ardèche et de Lorraine pour douze concerts et un lancement d’album.  Une tournée avec, tour à tour ou ensemble, deux spectacles : Félix Leclerc, un homme qui chante et son univers.

De quoi (re) découvrir) avec bonheur les chansons, les écrits du Géant de l’Île d’Orléans, avec la tristesse de “Notre sentier” sa première chanson, la colère de l’alouette, la revendication de dignité évoquée par « Les 100 000 façons de tuer un homme », le « Tour de l’Île », le rêve de Bozo au poète philosophant, de l’épopée de la drave au conte de Pieds nus dans l’aube…

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AVEC DES SURPRISES ET DES IMPRÉVUS D’UN SOIR À L’AUTRE

Cette tournée aura aussi été marquée par le présentation du second opus de Claud Michaud, « Poésie sans frontières » : œuvre de troubadour pour, de vers en notes, supprimer les barrières entre poèmes et chansons, des chansons oubliées, des chansons aimées, des chansons perdues, avec les sourires lorsque commencent les premières notes d’un Brassens.

Et aussi la découverte bouleversante de « La vie d’factrie » et de l’exode de 900 000 Québécois vers les usines de coton du nord des États-Unis au début du siècle dernier, le coup de poing d’émotions du Tachan tendresse et révolte où s’entrelacent avec sa première chanson « Dans mon paradis », « …la vie qui me fait signe, …je ne veux pas vieillir, pas mourir… », l’élégance du verbe et la tendresse de l’Ecole de Rochefort, Cadou- Bérimont-Bertin…  

Avec des surprises et des imprévus d’un soir à l’autre : « Un canadien errant », « La complainte du partisan »,  la version française (adaptée en français par Claud) de « Palabras para Julia », la prouesse du « Barbier de Belleville » ou Jean de La Fontaine avec « Le savetier et le financier ».

Autant de chansons portées d’un lieu à l’autre par la voix profonde et toute en nuances de Claud, sa présence chaleureuse, ses interprétations elles aussi toutes en subtilités primesautières, retenues, sobres,  émues, vibrantes, enjouées, douces… et si vivantes.

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Concert à Ludres. Photo Serge Joseph

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“UNE PRESTATION SANS FAILLE, VARIÉE, ET VOLUPTUEUSE”

Une tournée ne va pas sans rencontres qui laissent des étincelles de mémoire : une goguette écrite tout spécialement  pour l’hôte québécois et reprise par tous au Chatô à Châteauneuf-les-Bains en fin de concert.  

À Corgenay,  une vielle , un accordéon diatonique, une guitare accompagnant « Le p’tit bonheur », un bistrot ouvert un jeudi à Ainay alors que tous retournent au travail le lendemain, un article dans le quotidien local à St Julien évoquant « la prestation sans faille, variée, voluptueuse, surprenante parfois dans des langues tierces polonaise ou espagnole »,  l’émerveillement d’une spectatrice découvrant la beauté de « Notre sentier » pendant le concert à Ludres,

… et aussi « La Petite fugue » chantée spontanément  par tous à Novéant  et les « pa-pa-pa » scandés  pertinemment sur  « J’ai rendez-vous avec vous », la goguette- chanson à répondre écrite à Pourchères, le silence demandé par un spectateur à Bourbon pour dire merci de tant de découvertes .

 Autant de lieux ouverts, des textes magnifiques, la beauté et l’ampleur de la voix.

Comme la chanson est belle, comme la tournée fut belle !

Incluse dans cette tournée de printemps, une sortie d’album le 27 mars , sortie précédée la veille par l’invitation  des deux Bernard et Gégé, à l’émission de Radio Libertaire : «Ça urge au bout de la scène » … Souvenir d’une entrevue en profondeur donnant ainsi  du temps pour développer les réponses, pour les préciser, pour aller et venir sur un parcours d’interprète, pour commenter le choix des chansons, pour en chanter quatre en direct et faire entendre des artistes québécois comme Sylvain Lelièvre ou Fred Pellerin.

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 AVEC LA COMPLICITÉ DE LA PIANISTE CLÉLIA BRESSAT-BLUM

Finalement le mardi 27 mars, sortie d’album au Forum Léo Ferré,  un Forum rempli à capacité pour accueillir les chansons de son plus récent CD « Comme si j’avais des Elles » et tous les amis et connaissances invités, venus nombreux comme en écho à la chanson d’ouverture de la soirée   « L’âme à la tendresse » :

 “Cette amitié dans la continuité

Un mot un regard un silence un sourire une lettre

Nicole,  Anne, Christiane, Céline, Christian, Gilles …

Et tous les autres que je ne saurais nommer…”

 Soirée où tout était première, première fois  pour  l’accompagnement au piano par Clélia Bressat-Blum, attentive, inventive, brillante, première en France pour plusieurs de ces chansons-là , uniquement  des textes écrits par des femmes et pour certaines introduites aussi par une écriture féminine.

S’enchaînent alors, l’onirique « Marée haute » de Lhasa de Sela, le sensuel « Baise m’encor » de Louise Labé, la sobre et terrible « Vie d’factrie » de Clémence DesRochers… « Je ne suis pas un sujet à chanson… » le tragique « Maumariée », l’éclatant « Je t’aime » de Michèle Bernard, la nostalgique « Petite cantate », la bouleversante « Main gauche » de Danièle Messia …, et ainsi les douze chansons de l’album.

 Au rappel, « N’écris pas », ni piano, ni guitare, seule la voix puis une chanson de chacun des deux  autres spectacles : « Moi, mes souliers », virtuose en polonais et « Le rêveur » de Jacques Bertin, avant de terminer par un rappel (dans son sens premier),  « L’âme à la tendresse » chanson reprise à l’unisson par tous, comme le point d’orgue et résumé de cette soirée et des concerts à venir.

 

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FORUM LÉO FERRÉ : “UNE SACRÉE BELLE SOIRÉE”

Mis en ligne mercredi 28 mars sur sa page Facebook, voici le texte de Chantal Bou-Hanna sur le concert à Ivry.

C’était hier soir au Forum Léo Ferré.

Des effluves québécoises flottaient dans ce haut et beau lieu de la chanson française, dirigé par Roxane Joseph et Nicolas Joseph aidés par bon nombre de bénévoles. C’est cette scène quasi parisienne que notre ami et artiste québécois Claude Michaud a choisi pour le lancement de son tout nouvel opus “Comme si j’avais des Elles”.

Et pour ce bel évènement, Claude s’est libéré de sa guitare pour donner une autre dimension à ses chansons. Et on a le plaisir de retrouver Clélia Bressat-Blum au clavier de ce beau piano que certains disent avoir appartenu à Léo Ferré.

Ces deux-là on dirait bien qu’ils jouent ensemble depuis longtemps, tellement ils sont en parfait harmonie et jubilation, les miracles de la musique font que le courant est bien passé entre eux, ils se connaissent et bossent ensemble depuis juste une petite semaine !

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Claude Michaud nous confie avec un bonheur non feint que s’il passe la dernière étape de son permis pilote de ligne très prochainement, ce soir au Forum, il vole plus haut qu’il n’a jamais volé.

Et le concert commence, ce ne sont que des voix de femme qui vont emprunter celle de Claud ce soir. Et pas des moindres.

Cet artiste nous interprétera entre autres un texte de Barbara (Une petite cantate), de Louise Labé (Baise m’encor), de Clémence DesRochers (La vie d’factrie), le magnifique texte de Danièle Messia (De la main gauche), un texte que j’aime beaucoup de Marceline Desbordes-Valmore également interprété avec une grande sensibilité par Julos Beaucarne ( Vous aviez mon coeur, Moi, j’avais le vôtre, Un coeur pour un coeur, Bonheur pour bonheur !…), un texte d’Anne Sylvestre, qui est dans la salle ce soir (La maumariée, écrite pour Serge Reggiani, ce dernier la chantera en retirant le premier couplet.

Et j’me demande si ce soir Claude Michaud n’en a pas fait autant…et n’a pas été repris par Dame Sylvestre…) et bien d’autres, je ne peux tous les citer ici. Clélia accompagne Claud au piano et à la voix.

Dès après soixante dix minutes de concert, c’est déjà fini. Claude Michaud dit à juste titre que soixante dix minutes pour des spectateurs qui viennent de loin, ça fait peu. Il nous offrira en guitare voix cette fois, une très belle chanson de Jacques Bertin (Le rêveur), un texte de Félix Leclerc (Moi, mes souliers ) qu’il interprétera le temps de quelques lignes, avec beaucoup d’amusement sur scène et dans le public, en polonais. “Et dans ce moment de prolongations, un de ces petits miracles du spectacle vivant, un sifflement très doux venu de la salle accompagne le chanteur dans un duo spontané, harmonieux et inattendu.. Un vrai moment de grâce …” ( Je cite Norbert Gabriel ).

Hélas la fin arrive, et c’est “L’âme à la tendresse” de Pauline Julien qui va clôturer ce très beau concert.

Ce sera un des moments chargés d’émotion de cette belle soirée, Claude Michaud interprète ce magnifique texte avec une belle sensibilité, c’est la partie féminine de lui qui doit s’exprimer, et cerise sur le gâteau, il entraîne tout le public dans un chœur magnifique, il a décidé que ce soir les larmes ne seraient pas loin…

 

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Parmi le public, ce soir là, quelques artistes ici ou là, dont Anne Sylvestre, Christian Camerlynck (qui va débuter la soirée avec une belle et solide plaidoirie en faveur de ces artistes qui ne sont… que des interprètes !), Christiane Courvoisier, Céline Faucher et…Nicole Croisille…
C’était une sacrée belle soirée.

 Last, but not last, dans ses remerciements, Claud Michaud a salué avec chaleur une photographe qui le suit depuis quelques années, Chantal Bou-Hanna.

Article de Norbert Gabriel sur son son blog “Le doigt dans l’oeil” à lire ICI

Coordination des textes ALBERT WEBER

TOUTES LES PHOTOS DE CES PAGES SONT SIGNÉES CHANTAL BOU-HANNA, créatrice du blog AU DOIGT ET À L’ŒIL à découvrir ICI

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“L’HOMME DE LA MANCHE” : JEAN-MICHEL PITON EST BERNARD DIMEY.

Stature et barbe imposantes, voix tour à tour percutante et intimiste : Jean Michel Piton a fait salle comble ce vendredi 27 mars 2015 au Forum Léo Ferré.

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En route pour un voyage à la fois tendre et réaliste au cœur de l’œuvre de Bernard Dimey : assurément une grand première au sens fort du terme …. avec cette création enracinée dans les mots du poète de Montmartre célébré avec une savoureuse gourmandise.

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NATHALIE FORTIN- BERTRAND LEMARCHAND : EFFICACES COMPLICES

Pas de temps mort pour “L’homme de la manche”, attachant “divertissement poétique” où le chanteur-comédien s’en donne à cœur joie en se glissant dans la peau de Dimey.

D’où une série de textes connus ou non, offerts avec un évident plaisir par un artiste aux yeux brillants de bonheur ..

… et avec l’efficace complicité de la pianiste Nathalie Fortin et de l’accordéoniste Bertrand Lemarchand, ancien complice d’Allain Leprest. Deux discrets musiciens dont la présence enrobe à merveille les textes de Dimey et la voix de Piton dans un registre à vraiment vous donner la chair de poule.

Car dès les premiers mots, Piton met l’assistance dans sa poche, bien avant de s’emparer d’un livre de Dimey dont il reprend quelques savoureuse citations qui font réagir la salle …

… et bien avant l’apparition d’une bouteille; fraternel clin d’œil à celui qui a raconté avec talent et jouissance l’ivresse et les ivrognes, mais aussi les destins saccagés par les coups durs de la vie.

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INTENSE GESTUELLE ET EXPRESSIVE INTONATION

Et c’est dans l’évocation de ces existences meurtries, et si souvent raccrochées au passé enjolivé et aux souvenirs sans cesse rabâchés (avec ou sans képi de légionnaire) que Piton émeut sans mièvrerie et avec conviction.

Ici pas de concert au sens strict du terme mais une plongée aux accents réalistes dans le destin d’un créateur qui aura toujours parlé, agi, vécu en homme libre.

Et ce vendredi soir face à un public tour à tour attentif et enthousiaste en fin de spectacle, Jean-Michel Piton a visé dans le mille.

Il EST Dimey, tant par son intense gestuelle que son expressive intonation, son évidente aisance scénique et sa maîtrise sans failles d’un texte parlé, murmuré, chanté aussi.

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“JE VAIS M’ENVOLER” EN RAP !

Piton-Fortin-Lemarchand : un trio magique qui colore les textes de Dimey avec une approche originale, respectueuse du texte original évidemment et cependant teintée de surprises, comme “Je vais m’envoler” offert aux accents d’un rap (mais oui !).

Ici et là des notes jazzy viennent se glisser dans un spectacle où l’intense regard de Jean-Michel Piton apporte un incontestable plus.

Espérons que “L’homme de la manche” – création accueillie avec enthousiasme par Gilles Tcherniak au Forum Léo Ferré – bénéficiera d’autres représentations à Paris et en province.

Voire d’un enregistrement audio-visuel. Franchement Dimey méritait une telle initiative. Et Piton AUSSI. Je rêve d’un CD-DVD reprenant ce percutant et émouvant “Homme de la manche”.

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TEXTE ET PHOTOS ALBERT WEBER

ARTICLES ET VIDÉOS SUR JEAN-MICHEL PITON SUR LE SITE NOTRE SENTIER PRODUCTION : CLIQUEZ ICI

CHANSON QUEBECOISE : TOURNANT DECISIF POUR GENEVIEVE MORISSETTE

Extravertie, déterminée et chaleureuse : Geneviève Morissette se sent très à l’aise en France.
Elle en a fait du chemin, cette auteure-compositrice-interprète remarquée aux 37èmes Rencontres de Voix du Sud à Astaffort.
Et si depuis cette rencontre en octobre 2013 du côté de chez Cabrel, bien de l’eau a coulé dans la Seine et le Saint-Laurent, l’artiste originaire de Jonquière, au Saguenay-Lac-Saint-Jean en a avalé des kilomètres entre son Québec natal et sa France d’adoption.
Et ce n’est pas fini car elle se rend compte qu’elle est arrivée à un tournant décisif de sa vie. Explications… Continue Reading

NICOLAS BRULEBOIS ET MARC LEGRAS AU COEUR DES INTENSES VIES D’ALLAIN LEPREST

Livres, spectacles, albums de reprises et/ou titres inédits, colloque, …

L’actualité suscitée ces derniers mois autour d’Allain Leprest  est des plus riches.  Suite aux récents “CD leprestiens” de Jean Guidoni et Claire Elzière, l’album de JeHan-Lionel Suarez  s’annonce imminent.

Déjà chanté de son vivant par nombre d’artistes, cet auteur-compositeur-interprète l’est tout autant, voire encore davantage depuis son suicide.
Sa disparition n’a pas été synonyme d’abandon, d’indifférence, d’oubli. Bien au contraire comme en témoignent avec éclat les ouvrages si différents et cependant complémentaires de Marc Legras et Nicolas Brulebois. Continue Reading

RUE DE LA MUETTE : INTENSE SOIREE AU FORUM LEO FERRE

En se produisant un seul soir au Forum Léo Ferré à Ivry, Rue de la Muette a retrouvé l’ambiance d’une salle où une certaine chanson de qualité est célébrée avec une détermination à toute épreuve.
Retour en photos et vidéos sur un intense concert offert par Patrick Ochs efficacement secondé par ses trois complices de Rue de la Muette : Vincent Mondy (clarinettes, saxophone), Gilles Puyfagès (accordéon) et Eric Jacquard (batterie). Continue Reading

RUE DE LA MUETTE : UNE CHANSON PLUS VIVANTE QUE JAMAIS

Frustration, colère, écœurement …
Autant de réactions ressenties intensément vendredi 28 novembre au Forum Léo Ferré durant le concert de Patrick Ochs efficacement secondé par ses trois complices de Rue de la Muette : Vincent Mondy (clarinettes, saxophone), Gilles Puyfagès (accordéon) et Eric Jacquard (batterie).
Non, ne vous méprenez pas, l’intense soirée offerte par le quatuor à une bonne cinquantaine de personnes  enthousiastes n’est en cause.
Et encore moins ce haut-lieu de la chanson accueillant presque tous les soirs des “ambassadeurs” d’une chanson vivante hélas ignorée par l’immense majorité de nos concitoyens.
De quoi être sans aucun doute frustré, en colère et écœuré, non ? Explications.

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CHANSON FRANCAISE/JEHAN : de Sylvestre à Leprest via Dimey et Nougaro

Figure marquante de la chanson vivante, JeHaN trace sa route avec talent et détermination depuis une trentaine d’années loin des “grands médias” et cependant au cœur d’une actualité artistique qui ne se résume pas à la France.

Ses diverses prestations au Québec témoignent d’une évidence : l’attachement d’un public de passionnés sensibles à sa trajectoire artistique au service de chansons signées Bernard Dimey, Claude Nougaro, Anne Sylvestre, Allain Leprest, et tant d’autres encore.

Coup de projecteur sur un artiste à la VOIX UNIQUE engagé sur une VOIE UNIQUE à bien des égards.

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FORUM LEO FERRE – LOUIS ARTI : militant, humaniste ET décontracté

Salle des plus attentives et immédiatement conquise en ce vendredi 6 décembre 2013. Normal … car Louis Arti n’a rien perdu de son audace, de ses utopies et de son bon sens.

Retour sur “Tout en main”, un concert à deux talents, Arti étant accompagné par le guitariste Michel Gaudioso, “compositeur, arrangeur et improvisateur”.

Une soirée accueillie par le Forum Léo Ferré à Ivry, où l’expression CHANSON VIVANTE a eu, ce soir-là, une intense signification avec Louis Arti, par ailleurs créateur aux multiples facettes : auteur-compositeur-interprète, littérature, théâtre, peinture, etc.

Explications.

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