ARTHÉ-CAFÉ : ERIC FRASIAK FAIT MONTER LA TEMPÉRATURE DU “SOLEIL” EN AUVERGNE

C’est fait !  “Sous mon chapeau”, le nouvel album de l’auteur-compositeur-interprète Eric Frasiak vient (enfin) de sortir en ce mois de novembre 2016.

Une quinzaine de musiciens et choristes a participé à ce nouvel opus de 15 chansons, dont une en duo avec Jérémie Bossone, enregistré au Crocodile Studio de Bar le Duc. Et comme dans les deux derniers albums, Frasiak reprend, dans un arrangement original, une chanson emblématique de Léo Ferré : “La solitude”.

En attendant de vous présenter cet album, voici un article de Henry Tilly consacré à un des récents concerts frasiakiens”, celui du 6 novembre 2016.

 

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 Dans les Montagnes d’Auvergne, au lieu-dit Sauterre, à une poignée de kilomètres de Riom, sur la D 50, se niche un gîte chaleureux doublé d’un café-concert, “Le Soleil” alias « l’Arthé-Café » dont le renom grossit d’année en année.

Rien d’étonnant quand on voit la collection impressionnante d’affiches dédicacées  des artistes invités qui y passent et, pour certains, repassent au fil du temps. Le moins que l’on puisse en dire, c’est qu’il y a “du beau linge.

Un couple exceptionnel, connu et reconnu dans les festivals comme Barjac et quelques autres, règne sur les lieux. Il a tricoté une ambiance d’accueil et de complicité chaleureuse, tant avec le public, souvent constitué de « connaisseurs » fidélisés, qu’avec les artistes qui, de leur côté, retrouvent ici certains de leurs fans que les kilomètres n’effraient pas et rencontrent aussi un public nouveau.

DÉMARCHE MILITANTE AU SERVICE DE LA “CHANSON FRANCOPHONE”

Maï et Marc Usclade (en photo ci-dessus avec Frasiak) sont manifestement dans une démarche militante au service de la “chanson francophone”. Et ils portent à bout de bras, avec une compétence et une énergie remarquables, ce “temple” de la “chanson de proximité”, comme dirait notre ami Michel Trihoreau.

Ce soir, dimanche 6 novembre, l’invité c’est Frasiak. LE Eric Frasiak, cet auteur-compositeur-interprète Lorrain que j’ai découvert à St-Pierre et Miquelon, en 2011, aux “Déferlantes Atlantiques.

Il m’y a tout bonnement “estomaqué” d’emblée par la qualité de ses textes et de ses compositions mais aussi par sa présence scénique et l’homogénéité donc l’authenticité qui émane de l’homme et de ses chansons. Chacune raconte une histoire et, à l’instar de ceux qui ont été ses Maîtres, François Béranger ou Léo Ferré, chaque histoire peut être un coup de cœur ou un coup de dent.

Rien qui éructe ou vocifère mais bien au contraire, tout témoigne d’un esprit éclairé qui porte sur le monde et les hommes un regard parfois moqueur, ironique, voire satirique, au besoin mordant parce que lucide mais aussi et souvent tendre, fraternel, ce regard qui se traduit dans ses textes par un humanisme sincère, authentique mais sans ostentation, sans surcharges, ce qui le rend hautement crédible et potentiellement contagieux.

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La jeune génération gagnée par chanson française ?

 

UNE PRÉSENCE SCÉNIQUE EXCEPTIONNELLE

Hé oui ! C’est tout cela Eric Frasiak, F.R.A.S.I.A.K. donc avec un S et “surtout pas de Z à mon nom !… sinon je vous frite”.

Je l’ai donc découvert en concerts à St-Pierre puis à Miquelon, en solo guitare où j’ai pu remarquer, à l’occasion, (cf. chroniques “Déferlantes Atlantiques” sur www.francomag.com), que derrière l’auteur de talent se cachait un musicien solide. Doté, de surcroît, d’une présence scénique exceptionnelle qui n’est sans doute pas pour rien dans la contagiosité de son humanisme.

Dans le même temps, j’ai découvert l’album “Parlons-nous” sorti en 2009, album où Eric est entouré d’une formation très étoffée de solides musiciens travaillant sur ses arrangements.

Les superbes chansons de cet album, rehaussées, de plus, par cette orchestration, présentaient, chacune, toutes les qualités pour devenir des “tubes” comme on dit dans le monde du “show bizz”.

Mais ce monde-là précisément n’aime pas que le grand public accède à autre chose que ce qui sort de ses “élevages en batterie”. Et c’est bien pour cela qu’il se protège en “phagocytant” toute la télévision et toutes les radios, ne concédant, non sans réticence, quelques molécules de liberté de programmation qu’à quelques radios locales FM.

Philippe Meyer, sur France Inter, dans la seule vraie émission subsistant encore, dédiée à la vraie chanson francophone, a bien programmé deux chansons de Frasiak. Mais ça ne se reproduira plus ; son émission est supprimée. Ah mais !…

Donc, place aux “play-lists” concoctées par des programmateurs, beaucoup plus soucieux des intérêts des “poulaillers d’acajou” que de la valeur artistique des “œufs” pondus par les volailles de l’élevage, fabriquant de toutes pièces des “hits parades”, comme autant de référendums pipés, trichant effrontément avec la loi sur les quotas en considérant comme francophone une chanson en anglais pourvu qu’elle soit chantée par un français.

Ainsi, par cette acrobatie, David Guetta entre tranquillement dans le quota de la chanson francophone !!!!….et ce n’est qu’un exemple…

 CETTE CHANSON-LÀ S’EXPRIMERA TOUJOURS, AU BESOIN, DANS DES LIEUX CONFIDENTIELS VOIRE CLANDESTINS

Mais ne nous laissons pas emporter par la colère au risque de nous éloigner du sujet de ce soir.

De toute façon, comme l’explique fort bien Michel Trihoreau dans son ouvrage “La Chanson de Proximité” (Éditions l’Harmattan), cette vraie, cette belle chanson que nous aimons tant, à toutes époques, celle qui dit notre vie, nos joies, nos peines, nos révoltes, qui défie les “pouvoirs”, les raille, les fustige, crie à tous instants notre soif de liberté, à commencer par la liberté de pensée et d’expression, cette chanson-là s’exprimera toujours, au besoin dans des lieux confidentiels, voire clandestins.

L’histoire, fort bien exposée par M. Trihoreau, le prouve et, pour ainsi dire chassée des grands médias audio-visuels pour faire place à des “spécialistes” autoproclamés et à leurs protégés-obligés, cette chanson, cette poésie, chantée ou non, se retrouve dans des lieux plus modestes …

Mais beaucoup plus chaleureux que la télé ou les grandes salles, des lieux, aussi, beaucoup plus propices aux rencontres et échanges entre artistes et public, des lieux où, presqu’immanquablement, après le spectacle, on va, comme à l’Arthé-Café, comme dans un “Chant’Appart », casser la croûte ensemble et amorcer une “3ème mi-temps”.

Mais n’allons pas trop vite.

Ce soir, Eric, en plus de quelques chansons issues des opus précédents, nous présente un florilège de ses nouveaux titres  que nous pourrons réentendre dans le prochain album, “Sous mon Chapeau”.

Encore un chapelet de perles rares que l’on n’est pas prêts d’oublier. Des textes ciselés, précis, saisissants, pénétrants, et toujours portés par un écrin mélodique joliment cousu main.

 

Certains artistes, même parmi les meilleurs, peuvent donner un vague sentiment de monotonie tant reviennent trop régulièrement les mêmes thèmes ou des mélodies trop semblables.

Chez Frasiak, pas de risque. Chaque chanson dessine un tableau complètement différent et les mélodies sont toutes originales et colorées de genres musicaux très variés et d’arrangements superbes.

Eric ne se jette jamais sur l’actualité pour surfer sur le “buzz”.

Même quand celle-ci l’émeut au plus haut point, il prend du recul et elle n’apparaît dans son œuvre qu’avec un certain décalage.

Chez lui pas de débordements, de hurlements, de pathos. Il n’est pas dans la “posture” et son message, car c’en est un, n’est jamais une proclamation ou un mot d’ordre.

 Eric pourrait légitimement se revendiquer “héritier” de son “Maître à chanter” François Béranger, tout comme ce dernier était naturellement un héritier de son si cher Félix Leclerc.

Et quand il entonne cet hommage à ce maître qui a nourri toute son adolescence, l’émotion nous serre irrésistiblement la gorge car, comme dans toutes ses chansons et dans celle-ci plus encore, on ne peut plus douter de l’authenticité de l’homme et de la force des sentiments qui l’habitent.

 

 AVEC LA COMPLICITÉ DE l’EXCELLENT GUITARISTE JEAN-PIERRE FARA

Vous l’aurez compris, avec cet artiste-là, si la “dégustation” d’un album est un moment de plaisir intense, un concert est nécessairement un énorme moment de bonheur.

Frasiak, outre la qualité et la profondeur de ses chansons, est aussi , sans exubérance, un véritable homme de scène, rempli d’humour et jouant admirablement, dans ce registre aussi, avec la complicité de son excellent guitariste, le fidèle Jean-Pierre Fara qu’Eric, guitariste lui-même, présente comme son “bras droit”. C’est bien ainsi qu’on peut le voir mais pour le régal de tous, un bras droit équipé d’une fabuleuse main gauche.

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Le bras droit et sa superbe main gauche

 

A ce stade, une visite s’impose ICI SUR SON SITE.

Ces artiste-là sont généreux et nous ont gratifiés d’un concert de deux heures (hors entracte). Deux heures que nous n’avons pas vu passer, faut-il le dire et pendant ce temps, la montagne d’Auvergne nous tricotait la surprise de saison.

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Arthe-Cafe ou cabane à sucre ? Eric Frasiak ou bucheron canadien ?

 

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Puisqu’on vous dit que c’est “Le Soleil” !

 A la sortie, on se serait cru dans les Laurentides, au Canada. Tout était blanc, bien blanc et l’Arthé-Café avait l’air d’une “cabane à sucre” dans ce décor.

Ceux qui n’habitaient pas trop loin sont partis après la “soupe”.

Les plus éloignés, dont nous, sont restés dîner et dormir au gîte, non sans avoir, avec Eric et Jean-Pierre, sacrifié jusque bien tard, à la ” 3ème mi-temps” en chansons.

 TEXTE HENRY TILLY

PHOTOS FRANÇOISE TILLY

A DÉCOUVRIR LES ÉMISSIONS “LA CHANSON DANS TOUS SES ÉTATS”

ANIMÉES PAR HENRY TILLY SUR RMB À MONTLUÇON

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3ème mi-temps. De gauche à droite Henry Tilly, Jean-Pierre Fara, Eric Frasiak et des amis naufragés de la neige

 

 

 

CLAUDE VALLIERES-JOFROI : SOIRÉE FRANCOPHONE AU PETIT THÉÂTRE DE QUÉBEC

Coup de projecteur sur deux concerts de Jofroi et Claude Vallières accueillis les 4 et 5 novembre 2016 par le Petit Théâtre de Québec, dans la ville de Québec.

Mis sur pied par Manon Gagnon sous l’égide de Notre Sentier Production, ce double événement a suscité un article de Richard Baillargeon.

Cet authentique passionné de chansons français est également auteur d’un livre que je vous recommande sans hésitation : 401 petits et grands chefs-d’oeuvre de la chanson et de la musique québécoises.

 

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Un programme double, qu’est-ce qu’on en dit ?
– Claude Vallières et Jofroi à Québec -

C’est un peu pour répondre à cette interrogation de Sylvain Lelièvre que je suis allé à la rencontre de deux «hommes qui chantent» en fin de semaine dernière.

Le Petit théâtre de Québec, sympathique salle nouvellement ouverte rue St-Vallier ouest, à l’entrée du quartier St-Sauveur de notre Capitale, accueillait Claude Vallières – un gars du voisinage – et Jofroi, de Cabiac un petit village occitan du Gard.

Ces deux artisans des mots composent et livrent leurs propos un peu à la façon des troubadours, sans décor, armés d’une simple guitare, comme on le faisait encore il y a quelques décennies.

Pour les gens du Québec, l’image évoquée est celle de la boîte à chanson typique. Pas qu’on y soit nostalgique: les relations humaines, le travail, la paternité, les recettes de cuisine… sont toujours d’actualité. Il est simplement relaxant d’en parler, et d’en entendre parler directement, sans les artifices qui accompagnent souvent les rimeurs contemporains.

 

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 Du reste chacun des personnages invités a sa façon propre et distincte de présenter ses observations et ses réflexions à la ronde.

Claude Vallières a le profil de l’artiste polyvalent qui revient toujours à la chanson, et de plus en plus sérieusement depuis le début du siècle alors qu’il s’est joint au groupe a capella La Bande magnétik, puis grave un premier album solo “Souffle” en 2011.

De son expérience ‘akapelliste’ il a gardé le goût des sonorités libres, pour la simple beauté des sons. Pensons à «…Célakifaukalaye» ou à “Rosa rosit”.

C’est aussi un tendre qui se demande “Combien d’enfants s’ennuient” et n’a que de bons mots pour sa “Grande chum”.

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Jofroi n’est pas inconnu à Québec, par les bons soins notamment du vieux routier Pierre Jobin ou de la jeune maison de production Notre Sentier qui a justement initié les deux soirées des 4 et 5 novembre au Petit théâtre.

Dès son entrée sur scène, on ressent la douce assurance du gars qui en a vu beaucoup et qui n’en apprécie pas moins la nature humaine. Son récital intitulé «Bonjour les humains!» a quelque chose de stimulant malgré certains constats plutôt pénibles.

Comment expliquer en effet qu’après l’écoute de “Si ce n’était manque d’amour”, “Petit père” ou “Dire qu’on a marché sur la lune” on ait tout de même envie de répandre un peu de beauté alentour. À la veille d’un scrutin étrange, on se remémore soudain un «Yes, we can».

Il y a un mot pour ça: le charisme. Et Jofroi n’en manque pas !

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Texte Richard Baillargeon

Photos Isabelle Howard

“MERCI AU PETIT THÉÂTRE DE QUÉBEC D’AVOIR REÇU

DANS CE LIEU MAGNIFIQUE LA CHANSON D’AUTEUR”

 Suite à ces deux concerts, voici la réaction de Manon Gagnon parue sur sa page Facebook et reproduite ici dans son intégralité.

« …La chanson dite marginale, car les sentiers de buissons et d’épines ont des cheminements profonds que l’autoroute ignore. »

(Extrait d’une dédicace de Claude Nougaro à Fred Hidalgo pour les 10 ans de Paroles & Musique en 1991.)

L’industrie musicale est difficilement accessible aux artistes de la chanson vivante. Celle-ci mérite pourtant d’être reconnue à sa juste valeur, ayant un rôle primordial à jouer dans la préservation et le développement de la langue française.

Je suis d’une grande reconnaissance envers les artistes Claude Vallières et Jofroi qui ont offert des prestations de grande qualité. Ils ont coloré de poésie et réchauffé notre mois de novembre.

Je remercie Stéphane-Antoine Comtois et Isabelle Howard du Petit Théâtre de Québec d’avoir reçu dans ce lieu magnifique la chanson d’auteur. Merci à votre soutien et accueil chaleureux. Les lieux accueillants la chanson d’auteur étant si rares.

Je remercie Paulette Dufour Communications, Denys Lelièvre de CKRL, Tanya Beaumont de CKRL, Christine Borello de CKIA, Richard Baillargeon de Québec Info Musique, Albert Weber de Planète Francophone, Klody Tremblay, Martin Lavoie & Ginette Dulac d’Espace Martin-Lavoie, Michel Leclerc de la Maison des Leclerc…

Je remercie les amoureux de la Chanson, les curieux, les esprits ouverts, les amoureux de la langue française, les passionnés de la poésie, les artistes soutenant leurs collègues artistes, mes amies et amis, etc”.

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Retrouvailles d’après-concert. Photo Klody Trembaly

 Site de Jofroi

Site de Claude Vallières

Site du Petit Théâtre de Québec

“CHANSONS EN CHAUSSONS” : STÉPHANE CÔTÉ, ARTISAN QUÉBÉCOIS DÉTERMINÉ

Une vingtaine de titres offerts en près d’une heure et demie à près d’une quarantaine de personnes, quelques anecdotes de papa-chanteur, une exceptionnelle qualité d’écoute, un de ces rappels qui vous donnent la chair de poule …

Et puis après le concert de quoi boire et manger salé-sucré à volonté ! Les spectateurs si attentifs sont aussi de gros pourvoyeurs de boissons alcoolisées ou non, de gâteaux, de cannelés, de charcuterie, de fromages, de tartes, et la liste est loin d’être exhaustive !

Retour sur la dernière édition de “Chansons en chaussons” : ma 3ème soirée québécoise sous la véranda de Luc et Sylvie Renaud à Beaucourt.

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Beaucourt, Territoire de Belfort, non loin de la Suisse …

 

Oui, quel privilège de vivre cette nouvelle édition de “Chansons en chaussons” !

Après les concerts de Geneviève Morissette et puis Moran accompagné par Thomas Carbou, place à un autre univers québécois.

Stéphane Côté ? Un de mes artistes québécois préférés, comme déjà dit et répété ici et là tant pour son répertoire que ses qualités humaines, son bon sens, un certain art de vivre et puis aussi des valeurs qui surgissent ici et là au gré des refrains.

 

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En attendant le début du concert, on découvre la revue Hexagone et le nouveau livre de Fred Hidalgo

 Plantons d’abord de l’ambiance.

Nous sommes mardi 18 octobre au domicile des Renaud. Il est presque 19h45 et on attend les inévitables retardataires.  

Mais tout va bien, personne n’est stressé.

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L’artiste peintre suisse Roland Schaller prêt pour le concert …

 

On prend le temps de bavarder, de faire connaissance, de découvrir “La mémoire qui chante”, le nouveau livre de Fred Hidalgo dédicacé par l’auteur aux hôtes de ce soir … de feuilleter Hexagone, la nouvelle revue lancée par David Desremaux et une poignée de passionnés aussi talentueux qu’audacieux vu la situation de la presse écrite et notamment de la presse spécialisée.

 

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Amis de la chanson bonsoir ! Je vous présente le nouveau trimestriel Hexagone

 Bon, ça y est, tout le monde est en place.

Luc Renaud s’avance, avec en main le 1er numéro de Hexagone, qu’il va présenter à l’auditoire en évoquant aussi le souvenir du trimestriel Chorus, ajoutant avant que des bulletins d’abonnements sont à disposition.

Le temps d’indiquer que ce nouveau trimestriel publie entre autres un article sur Melissmell programmé le 4 novembre novembre à la Maison pour Tous/ Foyer Georges Brassens à Beaucourt. Assurément un haut-lieu de la chanson qui vient d’entamer sa 40ème saison, sous la présidence de Luc Renaud.

 

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Bon, voyons un peu à quoi ressemble cette nouvelle revue Hexagone…

 

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Le nouveau livre de Fred Hidalgo ? Ah ben ça alors ! 664 pages, 84 chapitres plus un avant-propos, prologue et même un épilogue et des annexes !

 

 “JE NE M’ATTENDAIS PAS A UN ENDROIT AUSSI CHOUETTE”

Un mot encore de Luc de saluer la présence l’artiste peintre suisse Roland Schaller venu à Beaucourt comme ami … et chauffeur de Stéphane Côté.

Et c’est parti pour un voyage signé Stéphane Côté qui entame le concert avec “Semaine”, un des titres de l’album “Le cirque du temps”.

Le temps de saluer l’assistance : “Je suis content d’être ici à travers cette petite tournée en Suisse et de faire une incursion en France. Ça me fait beaucoup plaisir … je ne m’attendais pas à un endroit aussi chouette, à voir une si belle gang aussi remplie que ça ici ce soir “.

… et c’est reparti avec “Ballon d’héliHomme”puis “Des nouvelles”! Soit en tout près d’une vingtaine de chansons extraites de ses quatre albums parus en un coffret de 48 titres sorti en 2014.

 

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Une vingtaine de chansons face à un public TRÈS attentif

 

TORCHONS, GUENILLES ET NOMS PERDUS

Seul à la guitare, à la fois très concentré et en même temps très décontracté, l’auteur-compositeur-interprète québécois colore Beaucourt avec des couleurs aux diverses facettes : parfois gris-clair, jamais tout à fait rose ni entièrement noir.

Chansons teintées d’amour et de bonheur, de souvenirs aussi (“Les noms perdus”) … de remises en question aussi, parfois inspirés d’expressions québécoises pleine de bon sens comme “Fais toi en pas mon p’tit gars, chaque torchon finit toujours pas trouver sa guenille”. De quoi inspirer son célèbre “Torchon” extrait du 1er album sorti en 2001 “Rue des balivernes”

Ici chaque mot est ciselé avec soin. Pas de verbiage ni de laconisme exacerbé non plus. Juste des mots simples et intenses, qui racontent nos vies entre errances et espoirs, mélancolie et coups de soleil. Des textes sans effets larmoyants pour susciter une artificielle émotion.

 

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Et voilà comment ça s’est passé avec mon jeune fils au parc …

 

PAPA-CHANTEUR AUX ANECDOTES DRÔLES ET ÉMOUVANTES

Cette simplicité, elle jaillit ici et là on ne s’y attend pas, notamment dans l’évocation d’anecdotes familiale qui suscitent sourire et rire. Et aussi émotion : “Papa je ne pleure pas parce que j’ai de la peine, je pleure parce que j’ai de la joie” : réaction de sa fille un soir après lui avoir chanté, à sa demande, “Rouge, Rose”, chanson inspirée par les couleurs préférées de son enfant.

Changement de style pour “Tu dis”, la chanson inspirée par son fils aux surprenantes expressions : “”Il faudrait déchauffer la soupe”, J’ai failli dérouler l’escalier”, “Je te trouve très photo-hygiénique, ” “Regarde, papa, le monsieur se fait pleurer les yeux”.

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PAS ASSEZ CONNU AU QUÉBEC, DE PLUS EN PLUS APPRÉCIÉ EN EUROPE

Évidemment, les chansons de Stéphane Côté ne vous entraîneront pas sur les pistes de danse à grands coups de synthétiseurs et autres rythmiques débridées.

Alors, bien sûr, quand on revendique d’être un artisan à tous les sens du terme, on n’est pas certain de retenir l’attention des grands médias de son pays.

Car il faut bien le reconnaître, artisan dans l’écriture de ses chansons, il l’est aussi dans la réalisation de ses albums introuvables dans les grands circuits de distribution.

Et si ce concert à domicile a lieu en ce mois d’octobre Beaucourt, c’est grâce à une série de passerelles tant amicales qu’artistiques tissées au-delà des continents entre Manon Gagnon, créatrice de Notre Sentier Production et Gestion Evénementielle, et Luc et Sylvie Renaud.

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Longue vie à chacun de vous et bonne fin de soirée !

 

 UN DERNIER “RENDEZ-VOUS” ET “LONGUE VIE A CHACUN DE VOUS”

Voici une quinzaine d’années que Stéphane Côté chante régulièrement en France, Suisse et Belgique comme il l’a rappelé entre deux titres de ce concert également marqué par “Il neige”, juste avant un éclatant rappel …. pour un dernier “Rendez-vous”  achevé en beauté dans un remarquable silence du public enthousiaste par la dernière chanson de la soirée, “Longue vie”.

Tonnerre d’applaudissements avant que les chaises ne soient pas rangées pour partager le verre de l’amitié.

Le temps aussi pour Stéphane Côté de dédicacer des albums, de discuter à bâtons rompus avec plusieurs personnes, de poser guitare à main en compagnie de telle ou telle personne.

 

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Et je vous le dédicace pour qui ?

 

Retrouver Stéphane Côté et Roland Schaller aura été une grande joie. Une belle occasion également d’évoquer hier, aujourd’hui et SURTOUT demain, entre projet discographique de l’un et prochaines expositions de l’autre.

De prendre le temps de parler en toute franchise de l’alarmante situation d’une certaine chanson québécoise de plus en plus oubliée, ignorée, méprisée des “grands médias”.

Mais pas question de baisser les bras, Stéphane Côté est du genre artisan déterminé. Sans aucun doute un obstiné coureur de fond dans ce monde de la chanson au fonctionnement humain et financier de plus en plus déroutant, inquiétant.

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Le temps des photos pour amateurs de chansons en quête de souvenirs

 D’où l’importance plus vitale que jamais de ce que j’appelle ces indispensables lieux de résistance face à la mondialisation et la con-sommation… comme ces concerts sous la véranda de Beaucourt qui a jusqu’à présent également accueilli le groupe Yules, les Soeurs Boulay et Eric Frasiak.

Prochaine date, lundi 13 mars avec un autre talent québécois: Benoît Paradis Trio, “entre chanson, jazz et humour” comme indiqué avec enthousiasme par Luc Renaud.

TEXTE ET PHOTOS ALBERT WEBER

 

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Stéphane Côté entouré par Roland Schaller et Albert Weber

 A lire aussi ICI l’entretien de Stéphane Côté ouvert réalisé en septembre 2013 à Paris à l’occasion de ses trois concerts à l’Essaïon

Site de Stéphane Côté

Site de Roland Schaller

Site de la Maison pour Tous/ Foyer Georges Brassens de Beaucourt

 

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Rencontre internationale avec le Suisse Roland Schaller, le Québécois Stéphane Côté et le Français Luc Renaud

 

“ROCK SAKAY” CHEZ GALLIMARD : UNE ODYSSÉE DÉGLINGUÉE SIGNÉE EMMANUEL GENVRIN

En attendant de finir de lire et de vous parler de “Rock Sakay”, premier roman d’Emmanuel Genvrin revu en juillet dernier à l’île de la Réunion, voici un efficace coup de projecteur de Geoffroy Géraud Legros et Nathalie Valentine Legros.

Leur texte abondamment illustré est mis en valeur sur 7LAMESLAMER , site partenaire de planetefrancophone.fr que ces deux amis journalistes réunionnais ont lancé pour parler des “réalités émergentes de la Réunion, de l’Océan Indien et du Monde”.

« Rock Sakay », c’est une course aux allures initiatiques, sur les traces d’une chimère appelée Janis.

« Rock Sakay », c’est le premier roman d’Emmanuel Genvrin, déglingué et poétique. « 7 Lames la Mer » aime !

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“Femme brossant ses cheveux”, par Wladyslaw Slewinski, 1897

Ensorcelante et monstrueuse. Telle est Janis, femme sortie tout droit de « Rock Sakay ».

Premier roman d’Emmanuel Genvrin — créateur du théâtre Vollard, auteur de nombreuses pièces et d’opéras —, « Rock Sakay », publié chez Gallimard, a partagé la fameuse « rentrée littéraire » française [1] avec 559 autres nouveautés [2].

À lire aussi : « Kanyar exquis ! »

Avant de plonger dans le chaudron romanesque, Emmanuel Genvrin s’est essayé à l’exercice exigeant de la nouvelle, publiant régulièrement dans la revue littéraire « Kanyar », éditée par le regretté André Pangrani. Autant de récits où « Rock Sakay » pointe déjà — peut-être, d’ailleurs, à l’insu de l’auteur.

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Jean-Luc Trulès (debout), musicien, compositeur, chanteur, acteur… et Emmanuel Genvrin, auteur du roman “Rock Sakay”, créateur du théâtre Vollard.

Jalon de la re-naissance de Genvrin qui, pas moins « gazé » que ses personnages, s’est mis en tête de donner à La Réunion un complet répertoire d’Opéra, « Rock Sakay » accouche de l’héroïne qui manquait au Panthéon, singulièrement dépeuplé, des figures de notre littérature : Janis.

De la beauté truculente à la silhouette diaphane, « Janis-femme » incarne l’hybris, la jubilation, la superficialité, la déraison ; l’affirmation de sa réalité et la « régression-résignation » animale et vertigineuse ; le Maître et l’Esclave, dirait un hégélien, dans la même personne.

« Il franchirent la porte de derrière. Il y avait une petite cour et un boucan — la cuisine en plein air des créoles — et, au fond, un parc cochon. L’homme sortit de sa poche un trousseau qu’il tendit à Jimi »…
(Page 122)
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Fantasque, tumultueuse. Envahissante, évanescente ; absente. Dévoreuse, amante : Janis hante ce roman de son urgence haletante.

Dès les premières pages et jusqu’à la dernière, elle est là, partout, même et surtout lorsqu’elle n’est pas là…

Le lecteur, dans sa nuit, tourne les pages du livre pour retrouver sa trace dans le dédale de la capitale malgache ou à travers la brumeuse campagne française.

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Démerde, dérives, gangs… « Rock Sakay » n’est pas un lagon pacifique. Les Tropiques de Genvrin sont aux antipodes des tristes topiques de l’imagerie touristique ; « Rock Sakay », éclaire le versant hardcore et « Kung Fu » et révèle les subtils et invisibles transferts d’exotisme entre les trottoirs de Paris, le foyer Sonacotra et les châteaux provinciaux…

Le rythme est vif ; il n’en délivre pas moins le spleen qui accompagne l’œuvre de l’auteur de la pièce de théâtre « Baudelaire au Paradis ».

« Pas de temps à perdre »… L’écrivain est pressé, comme son personnage Jimi : vite, vite, vivre et retrouver Janis. Vite, l’aimer. Encore. Et s’en défaire. Vite, s’enfuir. Vivre pour la retrouver. Pour la sauver. Vite, vivre et l’oublier.

« Il était 15 heures. Pas de temps à perdre. Une grosse averse avait provoqué des inondations. Le ciel était encore lourd de nuages et les trottoirs étaient boueux. Inutile de héler un taxi, les tarifs de Tana étaient prohibitifs. Avec la pénurie d’essence, on payait d’avance et les chauffeurs remplissaient des petites bouteilles aux stations ».
(Page 47)
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Cimetière des pirates sur l’île Sainte-Marie (Madagascar). Photo : Antony.

L’écriture d’Emmanuel Genvrin, savamment dépouillée, affutée, projette des images directes et entêtantes, souvent empreintes d’une forte charge poétique.

Comme dans cette scène…

« En quittant les lieux, Jimi se retourna : Janis se tenait debout sur les marches, immobile, les bras ballants, les cheveux rouges au vent. Son front était plissé, son regard était d’une tristesse infinie ».
(Page 173)

Avant cette description, Janis était le feu, la pluie, la boue, l’amour.

Ainsi tombe-t-on sous l’emprise de cette héroïne, fêlée, qui nous convie à contempler sa chute, irrésistible.

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Emmanuel Genvrin à la Sakay

Signe d’un roman d’aventures réussi : on voudrait protéger Janis, l’arracher à ses turpitudes, la sauver d’elle même. La ramener à son commencement, à son innocence, alors même qu’on acquiert la certitude de sa déchéance.

On souffle lorsque Janis disparaît du champ de lecture.… Mais déjà, elle nous manque ; déjà on est en manque.

Et l’on voudrait que les permanents aller-retours de Jimi qui rythment ce roman entre La Réunion, La France et Madagascar, la remettent sur notre chemin de lecture.

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Source : vollard.com

Le personnage de Janis confirme l’attrait de l’auteur pour les caractères féminins hors orbite sociale ; et son talent à les mettre en scène, à les sublimer. Pour finalement les ramener à leur condition initiale.

On se souvient par exemple de cette cantatrice extravagante et si émouvante, figure centrale — et cataclysmique — de la nouvelle « Tropic Salomé » [3], écrite en 2015 par Emmanuel Genvrin et publiée dans la renue « Kanyar ».

À lire aussi : « La cantatrice, l’amant et le mari »

Arborant le pseudonyme d’Irena Sbovska, la cantatrice « sur le retour » n’est en fait qu’une Mireille Gomez comme Janis est une Henriette Boyer.

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“Rock Sakay” et deux numéros de la revue “Kanyar”. ©7LLM.

« Rock Sakay », c’est une histoire d’amour, une histoire actuelle et déglinguée qui nous renvoie aux grandes tragédies classiques.

« Rock Sakay », c’est un road-book comme il y a des road-movies : poussière rouge, rencontres, errances, galères, drames… Départs et éternels retours.

Mais Janis n’est pas le personnage principal de « Rock Sakay ». Non. Le héros avec sa guitare, c’est Jimi (enfin… Francius). On ne vous en dira pas plus : prenez, et lisez.

« Jimi retourna en stop à la Pointe-au-Sel. De loin, il vit que la villa était fermée, volets clos, terrasse abandonnée. la petite plage était déserte, à part un chien jaune endormi et la silhouette d’un pêcheur sur un rocher ».
(Page 143)

Nathalie Valentine Legros et Geoffroy Géraud Legros

Notes

[1La « rentrée littéraire », au mois de septembre est une spécificité française.

[2En 2010, 711 livres ont été publiés à l’occasion de la rentrée littéraire.

[3« Tropic Salomé » est une nouvelle écrite par Emmanuel Genvrin et publiée dans la revue littéraire « Kanyar » N°4, page 7, février 2015. La revue « Kanyar » a été créée par André Pangrani, mort le 31 juillet 2016 à Moscou.

 

“TOUS AU LIT !” : UN JOYEUX CONTE MUSICAL A DORMIR DEBOUT AVEC MARIANNE JAMES

Question du jour : comment endormir les enfants ? Vaste interrogation sans aucun doute que nous avons tous connue, vécue, subie … en tant qu’anciens enfants ou comme parents !

Et si le remède-miracle venait d’un CD  de 55 minutes et d’un livre aux expressifs dessins signés Soufie et au titre des plus encourageants : “Tous au lit !’ ‘

Vous souriez ? Alors laissez-moi vous expliquer.

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Un intense travail d’équipe, une aventure tant amicale que familiale

 Le déclic de cette aventure artistique est né d’un constat, d’une évidence. “Dans 99,99 % des foyers, l’heure du coucher qui souvent vire au cauchemar”.

Hé oui, comme elle sait (très) bien de quoi elle parle, Valérie Bour a fait travailler autant son imagination que ses souvenirs.

D’où cette histoire écrite avec la complicité de Marianne James … oui la chanteuse-musicienne-comédienne-humoriste-animatrice de télé … et notamment inoubliable créatrice de personnages hauts en couleurs tels  Ulrika von Glott, la diva allemande plutôt déjantée ou bien Miss Carpenter, l’actrice hollywoodienne en quête de rôle.

Et la voici dans un autre rôle, celui de Tatie Jambon qui doit user et abuser de force stratagèmes pour endormir les enfants interprétés par Léonie et Adrien Buffet. Pas facile d’arriver à ses fins malgré les interventions tour à tour rassurantes et drôles, douces et exaspérées de cette tatie qui ne manque ni de bagout ni de suggestions : des histoires de princesses au yoga, en passant par le défilé de moutons voire l’hypnose !

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Dessin de Soufie extrait du livret de 36 pages

 

 11 CHANSONS POUR TROUVER LE SOMMEIL

Tatie Jambon; Douce lumière; Il était une fois; Le yoga du rire; Le chant des baleines; Les Hommes; Cher Mouton; Tout coton; Viens dans la voiture; Le temps des grands; Le musée amusé …

L’invitation au sommeil est déclinée en une douzaine de titres aux accents slow, rock, bossa, avec un zeste d’ambiance tropicale et des clins d’oeil aux sixties … entrecoupés par les interventions de Tatie Jambon  Figure de proue médiatique de cette aventure, Marianne James y est entourée d’une joyeuse bande de musiciens unie par des liens amicaux et familiaux.

Les textes de Valérie Bour sont mis en musique par Sébastien Buffet et Philippe Bégin, réalisateurs  et arrangeurs du CD …. Et également en studio pour interpréter un gardien de la paix (“Viens dans la voiture”) et le “gardien du musée amusé”.

Les deux compères  participent aussi à l’album comme musiciens, en compagnie de Stéphane Chausse, Didier Havet, Didier Perrin … sans oublier Valérie Bour pour “les sabots de cheval” !

Certes, ce “conte musical à dormir debout” bénéficie de l’extravertie personnalité d’une Marianne James, très convaincante comme Tatie Jambon à la fois idéale et farfelue. Mais il résulte aussi d’une sacrée complicité  dans laquelle s’est  glissée l’auteur-compositeur-interprète Romain Lemire dans le surprenant personnage de “Charles-François Tremblay du Badelaine” !

 

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Marianne James et Sébastien Buffet

EFFICACE ALCHIMIE AVEC ENTRAIN ET HUMOUR

Plusieurs créateurs-auteurs-musiciens-artistes mobilisés autour de “Tous au lit” se sont retrouvés l’an dernier pour une autre aventure également destinée au jeune public : “un conte musical au coeur des océans” réunissant Marianne James, Jacques Gamblin, Kent, Agnès Jaoui, etc. Voir article sur Les symphonies subaquatiques.

“Tous au lit !”, c’est le symbole d’une efficace alchimie entre imagination et talent, avec beaucoup d’entrain et d’humour aussi, le tout saupoudré de bon sens.

Mention spéciale au livret de 36 pages qui ne se contente pas de reproduire les paroles des chansons illustrées par l’imaginative Soufie.

S’y glissent en fin d’ouvrage quelques questions à lancer aux enfants qui ne dorment pas : pourquoi ronfle-t-on ? Pourquoi baille-t-on ? Combien de temps peut-on tenir sans dormir ? Qu’est-ce que le somnambulisme ?  A quoi servent les rêves ?

Et si jamais vous n’avez toujours pas réussi à endormir vos enfants, rendez-vous sur la page voisine avec diverses expressions sur le sommeil à associer à une liste de huit mots ou expressions à compléter du genre : Tomber dans les bras de ? Ou bien “Comme on fait son lit” …

Bref vous l’aurez compris. Avec “Tous au lit!” paru aux Éditions des Braques il y a de quoi écouter et lire, chanter aussi … et même se creuser un peu les méninges avant de trouver ENFIN le sommeil.
Assurément une authentique réussite artistique à partager avec des enfants .. de tous âges si le cœur vous en dit.

TEXTE ALBERT WEBER
PHOTOS SITE “TOUS AU LIT!”

VIDÉOS ET PHOTOS SUR LE SITE “TOUS AU LIT !”

PAGE FACEBOOK DE “TOUS AU LIT !”

SITE DES ÉDITIONS DES BRAQUES

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Le yoga du rire sera plus efficace que les autres solutions trouvées par Tatie Jambon ?

 

 

CHANSON : CONTE MUSICAL AU CŒUR DES OCÉANS AVEC “LES SYMPHONIES SUBAQUATIQUES” !

Voici un CD et un livre que je vous recommande vivement tant pour le sujet abordé que la poignée de talents qui s’est jetée à l’eau à l’invitation de l’inspirée Valérie Bour (dialogues, textes de chansons) et co-scénariste avec Sophie Bernardo.

Oui, bienvenue au fond des océans en compagnie de … mais oui … Dominique A (Phoébus, le dauphin) ; Kent (Herman, le cachalot) ; Laure Calamy (narratrice) ; Jacques Gamblin (Jack, le mérou); Marianne James (Sheila, la pieuvre); Agnès Jaoui (Sissi, la sirène) , Simon Teglas (Adrien, l’enfant qui sait parler sous l’eau) et nombre d’autres artistes !

Tout ce petit monde a plongé dans une incroyable aventure artistique vraiment pas comme les autres menée à bien pour les enfants de tous âges !

À l’occasion d’une plongée sous-marine, Sophie Bernado et Hugues Mayot, tous les deux musiciens, ont l’idée d’un conte pour enfants dans lequel il serait question de musiques qui permettraient aux humains de se reconnecter au monde marin.

65 MINUTES DE VRAI RÉGAL

Pris par leur travail, ils confient à Valérie Bour le soin d’imaginer et d’écrire l’histoire née d’une parole d’enfant (“C’est super, j’ai rêvé que je chantais sous l’eau, sur le dos d’un cachalot !”) et … le fil est donné pour la suite : Les Symphonies Subaquatiques prennent forme !

D’une durée totale de 65 minutes, ce conte musical écologique est un VRAI RÉGAL !

Sur un sujet qui aurait pu être austère (la protection des océans), Valérie Bour et ses complices s’en donnent à cœur joie dans un feu d’artifices de rythmes : jazz, disco, gospel, bossa nova, techno, rythme tropical, pop, berceuse, etc.

Réussies autant sur le fond que la forme, ces étonnantes ” Symphonies Subaquatiques” bénéficient d’un site très fourni avec quantité d’informations , de sons, de vidéos, sans oublier une partie pédagogique “pour en savoir plus sur les océan . Un superbe site à découvrir ICI .

Un album (et un livre aussi) à mettre ASSURÉMENT entre toutes les oreilles et toutes les mains EN FRANCE ET AUSSI DANS L’ESPACE FRANCOPHONE.

Envie d’en savoir plus sur ces coulisses de ce projet ?

De découvrir les paroles des chansons ?

VOIR ICI LE SITE DES SYMPHONIES SUBABAQUATIQUES
VOIR AUSSI LE SITE DES ÉDITIONS DES BRAQUES

Albert WEBER

https://www.youtube.com/watch?v=iGsAcq3umbk&feature=youtu.behttp%3A%2F%2Fwww.lessymphoniessubaquatiques.com%2F

ILE MAURICE/ MUSÉE DE LA PHOTO : TRISTAN ET MARIE- NOËLLE BREVILLE, CITOYENS ENGAGÉS (3/3)

Créateur du Musée de la Photographie de l’Ile Maurice , Tristan Bréville ne se contente pas de rester dans le bâtiment du 18ème siècle qui abrite les incroyables collections.

Des collections sur lesquelles il veille avec sa femme Marie-Noëlle et leurs deux enfants, Marie-Julie et Frederick, tous mobilisés en ce mercredi 5 octobre pour l’inauguration d’une exposition de photos célébrant les 50 ans du musée.

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Que d’obstacles surmontés depuis le musée installé dans le petit appartement à Quatre-Bornes !

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ENVIRONNEMENT, PATRIMOINE, CULTURE …

Tristan et Marie-Noëlle Bréville, citoyens engagés ? Assurément et la 3ème partie de ce (très long) dossier consacré au musée en témoigne avec force.

OUI, Engagés sans retenue et avec énergie en faveur de l’Environnement, du Patrimoine, de la Culture d’une Ile Maurice authentique et fière de ses racines, de son identité.

Autant de repères que j’ai eu la chance de découvrir en sa compagnie depuis plusieurs décennies, grâce à une amitié de 39 ans née durant nos reportages effectués ensemble à travers l’ile Maurice dès l’automne 1977.

Je débutais alors dans le journalisme, en tant que coopérant sur cette île de l’océan Indien, à l’hebdomadaire La Vie Catholique. Et je découvrais une terre d’autant plus attachante que je m’aventurais dans sa vie quotidien e en compagnie d’un photographe mauricien des plus passionnés.

A cette époque, le musée de la photo aujourd’hui installé rue du Vieux Conseil se trouvait alors dans un petit appartement de Quatre-Bornes !

 

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Souillac. Dans le jardin de la maison du poète Robert-Edward Hart

 

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Un couple passionné par l’art et la culture. Photo René Soobaroyen
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Acheter une sculpture de Philippe Edwin Marie alias PEM c’est bien. La faire entrer dans le coffre de la voiture avec l’aide de l’artiste c’est encore mieux !

 

BESOIN ET ENVIE DE TÉMOIGNER

Voici quelques photos parmi d’autres prises ici et là à l’île Maurice. Appareil en bandoulière ou au poing, Tristan Bréville continue plus que jamais à prendre des photos. En toutes circonstances publiques et privées.

Histoire d’immortaliser l’instant présent, de laisser des traces.

Toujours le besoin et l’envie de sauver de l’indifférence et de l’oubli. De TÉMOIGNER simplement.

 

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Sur la tombe du photographe Thierry Montocchio le jour de son anniversaire

 

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Uni face aux tempêtes …
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Ci-dessus et ci-dessous lettres ouvertes envoyées en mars 1997 au rédacteur en chef de L’Express

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ENTRE COUPS DE CŒUR ET COUPS DE GUEULE

Ce 3ème et dernier volet du dossier comportent aussi quelques unes des tribunes libres signés  Tristan Bréville dans la presse mauricienne au gré de divers événements.

Quelques coups de cœur et coups de gueule textes publiés en qualité d’attentif observateur d’une société mauricienne qui l’interpelle. D’où son envie et son besoin de réagir, de critiquer ou de féliciter.

Surtout pas pour donner des leçons mais tout simplement pour être un citoyen engagé.

 

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Retrouvailles à l’Institut Français de l’Ile Maurice, à Rose-Hill

 

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Août 2016. Du Château du Réduit, siège de la Présidence de l’Ile Maurice … aux retrouvailles avec un artisan … ou à l’achat d’ananas au bord de la route

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Les deux plaques apposées à l’entrée du Musée de la Photo : TOUJOURS rappeler l’Histoire de l’Ile Maurice à l’extérieur et à l’intérieur du musée (ci-dessous)

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Visite du Musée de la Photo avec le comédien Claude Pieplu et sa femme Fernande

 

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Tristan et Marie-Noëlle Bréville en compagnie d’Alain Gordon-Gentil, écrivain, cinéaste et journaliste mauricien devant l’avion piloté par Jacques Brel en 1967 lors de sa tournée d’adieu
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Septembre 2001. Photo Patrick Jenn

 

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Photo collection Tristan Bréville

 

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Photo collection Tristan Bréville

 TEXTE ET PHOTOS ALBERT WEBER

NOUVEAU SITE DU MUSÉE DE LA PHOTOGRAPHIE

ILE MAURICE/ MUSÉE DE LA PHOTO : (BRÈVE) REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE (2/3)

Après un premier article sur l’histoire du musée créé par Tristan et Marie-Noëlle Bréville, coup de projecteur sur une (petite) sélection d’articles parus dans la presse mauricienne, réunionnaise et ailleurs.

Entretiens, comptes-rendus, articles de fond … De quoi mieux connaitre l’Histoire de ce musée familial unique dans l’océan Indien qui célèbre ses 50 ans d’existence en ce mois d’octobre 2016.

 

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Magazine Côte Nord, juillet-août 2016. Ile Maurice

 

Et cette revue de presse débute avec “LE PANACHE ET LES GANACHES”, un des articles les plus marquants de tous ceux qui j’ai lu sur Tristan et Marie-Noëlle Brévile.

Un long texte signé G. Michel Ducasse dans Week-End (dimanche 18 mai 1997) et paru à l’occasion du “Cafouillage autour d’une contestation” à propos du “Comité pour la préservation du Musée de la Photographie”.

“Il était une fois un homme qui croyait que la mémoire photographique de son pays était aussi importante que l’Histoire. Aidé de sa femme, , il avait, des années durant, fouillé les coins et recoins de vieilles maisons, à la recherche de photos du temps lontan, demandant aux gens qui voulaient se débarrasser de leurs vieux clichés de ne pas jeter à la poubelle tout un pan de notre mémoire collective

Bonne promenade à travers ces articles qui témoignent d’une Histoire souvent mouvementée d’un Musée qui mérite sans aucun doute à être encore mieux connu, mieux respecté par les autorités. Et aussi mieux soutenu par les Mauriciens.

 

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WEEK-END, ILE MAURICE

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WEEK-END, ILE MAURICE

 

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LA GAZETTE, ILE MAURICE

 

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LE MONDE, FRANCE

 

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LE MAG, ILE MAURICE

 

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WEEK-END / SCOPE, ILE MAURICE

 

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WEEK-END, ILE MAURICE

 

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CORRESPONDANCES, JOURNAL DU CENTRE CULTUREL CHARLES BAUDELAIRE, ILE MAURICE

 

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WEEK-END, ILE MAURICE

 

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WEEK-END, ILE MAURICE

 

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WEEK-END, ILE MAURICE

 

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L’EXPRESS, ILE MAURICE

 

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L’Express, Ile Maurice

 

 

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WEEK-END, ILE MAURICE, ARTICLE SHENAZ PATEL

 

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WEEK-END, ILE MAURICE

 

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DERNIERES NOUVELLES D’ALSACE, FRANCE

 

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L’EXPRESS, ILE MAURICE

 

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VISU, ILE DE LA RÉUNION, ARTICLE ALAIN GILI

 

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5 Plus Dimanche, Ile Maurice
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WEEK-END, ILE MAURICE
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LE MAG, ILE MAURICE

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IMPACT, ILE MAURICE

 

 

 ALBERT WEBER

NOUVEAU SITE DU MUSÉE

A SUIVRE

ILE MAURICE/ MUSÉE DE LA PHOTO : TRISTAN ET MARIE-NOËLLE BRÉVILLE, CITOYENS ENGAGÉS (2/3)

 

 

ILE MAURICE/ MUSÉE DE LA PHOTO : 50 ANS DE PASSION ET DE FOLIE SIGNÉS TRISTAN BREVILLE (1/3)

Soyons clairs. Tristan Bréville est fou. Fou de Patrimoine, d’Histoire ET de Photographie.

Et sa folie est contagieuse car son épouse Marie-Noëlle, et leurs enfants Marie-Julie et Frédérick sont, à leur tour, devenus d’incontournables repères de ce Musée de la photographie qui célèbre ses 50 ans ce mois d’octobre 2016.

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Les enfants ont désormais grandi, et ils reprennent peu à peu le flambeau des parents

 

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Exposition permanente sur l’Histoire de l’aviation à l’Ile Maurice : une réalisation du Musée de la Photo dans le nouvel aéroport international de Plaisance

Rendez-vous rue du Vieux Conseil, à Port-Louis pour découvrir du 6 au 9 octobre une exposition de 80 photos : faible reflet de l’intense parcours de ce Mauricien connu pour son musée, et aussi pour ses coups de cœur et ses coups de gueule distillés dans les médias de son île natale et sur sa page Facebook.

Et si vous n’êtes pas à Maurice à ce moment là, pas de problème. 

Promenez-vous donc le nouveau site du Musée et… suivez le guide ici avec ce dossier en trois volets publié sur www.planetefrancophone.

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Tristan et Marie-Noëlle Bréville
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Marie-Julie et Frédérick Bréville : la relève …

 

50 PHOTOS POUR UN DEMI-SIÈCLE D’HISTOIRE …

Premier volet donc de ce dossier en trois parties avec pour commencer un texte illustré par 50 photos. Oui, une pour chaque année de cette aventure à la fois familiale et publique …

Oui un demi-siècle de passion demeurée intacte malgré les coups durs et les trahisons, les promesses non tenues et les dégâts matériels (en partie irrémédiables) subis par le Musée notamment en juin 1997 et janvier 2008. Demandez à Tristan, il  vous racontera … un de ces jours quand vous irez à l’Ile Maurice.

En attendant, vous qui êtes au début de ce dossier riche en photos inédites et en documents devenus introuvables ,  marquez donc un temps d’arrêt.

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Quels conseils du photographe Tristan Bréville à la veille d’une éclipse solaire ? Entretien pour la télévision publique mauricienne le 31 août 2016
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L’accès au musée a lieu par une des (très rares) rues piétonnes de la capitale Port-Louis

Inspirez profondément et puis plongez sans hésitation dans une des histoires les plus incroyables de l’Ile Maurice. Celle de la famille Bréville, celle du Musée de la Photographie fondé en 1966.

Alors prenez bien le temps de vous en mettre plein les yeux, car cet article va vous plonger au cœur d’un Musée qui est – et je pèse mes mots – UNIQUE dans le monde.

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Quatre-Bornes, route Saint-Jean, 3ème étage, immeuble Beeltah : le siège du musée avant d’être accueilli rue du Vieux Conseil à Port-Louis

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DU POULAILLER DE ROSE-HILL AU MUSÉE DE PORT-LOUIS VIA L’APPARTEMENT DE QUATRE-BORNES

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Musée dans l’appartement de Quatre-Bornes

 

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 Évidemment, je ne peux pas vous résumer ici les 50 ans d’Histoire de ce musée fondé en 1966.  Alors voici juste une anecdote ou deux, quelques repères pour vous donner envie d’en savoir un peu plus. De visu ou sur le nouveau site du musée.

En 1966, à 21  ans, Tristan Bréville présente à l’École Normale de Beau-Bassin un projet éducatif destiné à utiliser la photographie comme « moyen d’expression pédagogique ».

C’est le déclic. L’éclair de grâce et d’inspiration qui vous arrive une seule fois dans votre vie et qui décide de votre destin.

Il crée le Musée de la Photo dans un ancien poulailler converti en chambre noire durant son enfance. D’origine modeste et d’une famille nombreuse, il vibre depuis son enfance pour « la photo, un lieu de bonheur où se réfugier ».

Pour meubler le long chemin du collège vers sa maison, il s’arrête chaque jour chez les photographes de Rose-Hill, pour récupérer les négatifs et chutes de photos dans les poubelles.

Un jour, Jocelyn Louis, un ami de son père, lui offre une boite de papier photographique et une petite tireuse. Tristan va tirer par contact ses premiers négatifs en utilisant la lumière du soleil, dans le fameux studio-poulailler, rue Blondeau à Rose-Hill.

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Quand le musée se trouvait au domicile des Bréville …

C’est le début d’une incroyable aventure : une existence de couple pas du tout synonyme de “long fleuve tranquille” tant il a fallu de l’endurance à Tristan et Marie-Noëlle Bréville pour ne pas baisser les bras.

Plutôt que de vous évoquer avec force détails les innombrables initiatives menées à bien par Tristan Bréville à travers l’ile Maurice sous l’égide de ce musée, il m’a semblé plus original de vous offrir à travers ces photos d’hier et d’aujourd’hui cet extra-ordinaire voyage dans le temps.

Extra-ordinaire sans aucune hésitation ! Car la vie de Tristan Bréville né à Rose-Hill le 7 juillet 1945 se confond totalement avec cette obstination à toute épreuve. Et croyez-moi, des épreuves, il en a surmonté encore et encore … et ce n’est pas fini hélas.

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Ci-dessus et ci-dessous programme d’une exposition alors que le musée était encore dans l’appartement de Quatre-Bornes

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Août 2016. Comment faire encore mieux connaître le musée ? Discussion avec Kaisse Chopra, un visiteur d’origine mauricienne établi en France

 

UNE EXPO DE 80 PHOTOS REFLETS D’UNE VIE TRÈS INTENSE

Alors en foulant le sol de cette bâtisse historique du 18ème siècle, ou en lisant cet article, souvenez-vous du studio-poulailler de Rose-Hill, et aussi du petit appartement-musée, au 3ème étage de l’immeuble Beeltah que j’ai eu la chance de connaître en 1977 à Quatre-Bornes.

Durant quelques jours, place à une exposition toute aussi unique que le musée qui l’accueille : 80 photos, la plupart inédites, signées Tristan Bréville évidemment.

Soit autant de tranches de vies, entre portraits et paysages d’hier et d’aujourd’hui qui racontent une intense existence parsemée de tant d’escales professionnelles entre Maurice, Rodrigues, Réunion, Niger, Burkina Faso, Togo, Mali, Bénin, Allemagne, Inde, Chine, Australie et France.

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Grâce à l’intervention du journaliste Finlay Salesse sur Radio One, le dépotoir à ciel ouvert, situé depuis des années à côté du musée, a été nettoyé lundi 4 octobre 2016
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Tristan Bréville avec Jacques Chirac

 Ce musée a été inauguré le 1er juillet 1993 par le lord-maire de l’époque, Ahmad Jeewah … en présence du ministre  français de la Culture, Jacques Toubon, avec le soutien de l’Association internationale des maires francophones présidée par Jacques Chirac et Jean-Luc Monterosso, directeur de la Maison Européenne de la Photographie.  Et également créateur du Mois de la Photo à Paris dont Tristan Bréville aura été en 1994 le 1er photographe mauricien à y participer.

1994 : EXPO A PARIS AU MUSEE DE LA VIE ROMANTIQUE

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 C’était avec une formidable exposition sur “100 ans de photographie à l’Ile Maurice », présentée au Musée de la Vie Romantique. C’est vrai, j’y étais.

Mais l’installation de ce musée à Port Louis n’aurait jamais vu le jour sans la détermination et la vision culturelle  de Jérôme Boulle lui-même Lord-Maire en 1992″ rappelle le (très) déterminé et obstiné Tristan Bréville.

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Stage de l’INA, reportage à Paris. Caméra au poing, sur le parvis de Beaubourg
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Tristan et Marie-Noëlle Bréville

 

UNE SACRÉE HISTOIRE DE COUPLE ET DE FAMILLE

Auteur de plusieurs ouvrages de référence racontant son île natale (train, bus, port, aviation, etc.), Tristan Bréville fut aussi le 1er Mauricien diplômé de l’Institut National Audiovisuel (INA) au terme de 3 ans d’études en France.

 Il est aussi connu pour ses prises de position distillées au gré de l’actualité nationale dans la presse mauricienne et sur sa page Facebook.  

Aujourd’hui plus que jamais § dans cette ère de surconsommation des plus effrénées – ces textes irritent, énervent, dérangent. Mais Tristan s’est presque tué pour sa patrie ! En vrai soldat du patrimoine mauricien!

C’est évident, ses coups de gueule pour le respect du patrimoine et de l’environnement font sourire plus d’un politicien … car on le prend pour un obstiné Don Quichotte face au “silence officiel”dans ce pays qui fut – avec la Grande-Bretagne et la France- un des premiers pays au monde où des photos ont été prises.

Voir quelques tribunes libres et autres textes signés Tristan Bréville dans le 3ème volet de ce dossier sur www.planetefrancophone.fr

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Un des nombreux livres signés Tristan Bréville
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C’est évident, le musée manque d’espace …

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 Pas étonnant donc de voir ici des daguerréotypes.

Des quoi ?

Si vous visitez le musée, demandez donc à Tristan ! Il se fera une joie de vous expliquer. Et s’il est trop occupé pour ce 50ème anniversaire, adressez-vous donc à Marie-Noëlle, son épouse embarquée avec passion dans l’aventure depuis ses origines … ou bien leurs enfants Marie-Julie ou Frederick.

Oui, le couple Bréville est propriétaire de ce musée qui est toujours privé. Un musée installé dans un bâtiment  historique du 18ème siècle, et hélas pratiquement encerclé de hauts immeubles dont la construction a eu des conséquences sur le musée …

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Et voilà le courrier du jour …

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Un musée cerné par les immeubles en face de la (moribonde) Fondation Malcolm de Chazal

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Sous le porche soit vous entrez au musée à gauche soit vous continuez tout droit vers un centre commercial !

 

 UNE RELÈVE DÉTERMINÉE ET COMPÉTENTE

 

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Marie-Julie Bréville
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Frédérick et Tristan Bréville

 Oui la relève est en marche, doucement mais sûrement. Et avec une détermination assurément comparable à celle de Tristan et Marie-Noëlle Bréville.

Et heureusement, car il serait totalement inconcevable que le Musée disparaisse un jour, non ?  

Un Musée qui est assurément l’expression vivante d’un citoyen mauricien bien décidé à continuer à dire haut et fort ce que trop de ses compatriotes pensent tout bas.

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Accueil des visiteurs
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Assurément une des expositions les plus marquantes du musée en 50 ans d’existence
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Photos collection Tristan Bréville

 

« MA LIBERTÉ D’EXPRESSION EST UNE PROFESSION DE FOI »

 Je suis fier d’être l’ami de Tristan Bréville, plus déterminé que jamais à parler et surtout à agir. Sans langue de bois et avec audace.

Alors je lui laisse le mot de conclusion.

« Si j’ai eu rarement la considération de ceux qui auraient pu m’aider à réaliser mes rêves ou projets, c’est parce que j’ai voulu, toujours et sans contraintes, faire de ma liberté d’expression une profession de foi.

Et ça, les gouvernants, ministres, députés, Premier Ministres et Présidents n’ont jamais pu accepter. Un journaliste donnant son opinion sur un fait-divers ne craindra rien pour son salaire en fin de mois. Mais, moi, en donnant la mienne sur ce même fait-divers, j’ai été, sans nul autre procès mis au rancart.

Je suis fier de ce courage civil de participer, par voie épistolaire ou verbale, à la construction d’une nation mauricienne. De chaque coup-bas subi par des autorités ou des soi-disant amis, j’en ai fait une pierre de construction.

Jusqu’aujourd’hui … où toute l’Ile Maurice réalise que j’ai construit des monuments artistiques et culturels de grande importance pour la mémoire et le futur de l’Ile Maurice. Mais les autorités restent silencieuses ou ont peur de moi ».

 

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Merci à l’auteur-compositeur-interprète mauricien Robert Duvergé pour cette photo !
Décembre 1998. Dans la neige alsacienne. Photo Marie-Noëlle Bréville

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Quand des visiteurs rencontrent le couple Bréville et le chanteur Robert Duvergé
 

TÉMOIGNAGE DE VACO BAISSAC

“MALGRÉ LES INDIFFÉRENCES, LES JALOUSIES, LA NÉGLIGENCE”

Cher Tristan,

 Bravo, 50 ans déjà … 50 ans qu’à la rue du Vieux Conseil tu préserves notre patrimoine, je sais que ça n’a pas été facile vu le manque de respect de nos dirigeants depuis toujours, pour tout ce qui n’est pas espèce sonnante et trébuchante.
 
Il est heureux qu’il y ait des gens avec une âme pour prendre en main la conservation de tout ce qui témoigne des moments de vérité qui, depuis que la photographie existe, a illustré notre parcours. A l’image des artistes que nous sommes, en vers et contre tous, nous restons des illustrateurs de notre temps.
 
Tristan, combien de fois j’ai fait escale dans cette boite à souvenirs qui est ton musée de la photographie?
 
Bravo tu as su le conserver malgré les indifférences, malgré les jalousies, malgré la négligence des gens gris qui nous entourent; sans se douter que si on est à la recherche d’une spontanéité, d’un moment de notre quotidien, c’est chez toi qu’il faut passer.
 
C’est très important un musée de la photographie. Penses!tu que si Marco Polo avait une caméra Venise ne l’aurait jamais traité de menteur !
 
Alors pour avoir si bien conservé ces petits moments de vérité, nous te disons merci – et nous te souhaitons de laisser grandes ouvertes les portes de ton musée car nous en avons besoin.
 
Amitiés
VACO BAISSAC, Peintre de l’Ile Maurice

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Le photographe photographié !

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NOUVEAU SITE DU MUSÉE DE LA PHOTOGRAPHIE

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Présentation de photos de l’expo des 50 ans au journaliste mauricien Noël Koowaree
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Toujours le besoin de vérifier ses sources, de recouper ses informations …

 

TEXTE ET PHOTOS ALBERT WEBER

A SUIVRE

ILE MAURICE/ MUSÉE DE LA PHOTO : (BRÈVE) REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE (2/3)

ELSA CONSTANTOPOULOS : AIDER LES ARTISTES À PASSER DU SAVOIR-FAIRE AU FAIRE-SAVOIR

Quel est donc le rôle de la presse dans le développement d’artiste ?

Vaste sujet plus que jamais d’actualité à l’heure où les artistes sont de plus en plus obligés de se débrouiller avec les moyens du bord pour (tenter de) sortir de l’anonymat.

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Elsa Constantopoulos

 

Chanteurs et chanteuse, musiciens, journaliste, étudiante, etc : une douzaine de personnes s’est retrouvée autour de ce thème mercredi 28 septembre en début de soirée au Centre des ressources des musiques actuelles (CRMA) à Sélestat, en Alsace centrale.

 

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“QUEL EST DONC LE RÔLE EXACT DE L’ATTACHE(E) DE PRESSE ? “

Au programme une soirée de deux heures en deux parties.

A commencer par une intervention de l’attachée de presse Elsa Constantopoulos présentée par Mickaël Marteau, chargé de ressources pour ZONE 51 et le CRMA Bas-Rhin Sud.

En un peu plus d’une heure, la créatrice de l’agence INKYPYT a abordé, avec force exemples, nombre de questions que se posent TOUS les artistes au début de leur carrière et même plus tard évidemment : “Un artiste, dans son cheminement de développement, sera amené à solliciter la presse afin d’accroître la visibilité de son projet. Comment aborder les différents médias ? Quand et comment lancer une campagne promo dans la presse ? Quels outils utiliser ? Quel est donc le rôle exact de l’attaché(e) de presse ?”.

A vrai dire j’étais venu à cette session d’information par curiosité, comme indiqué en début de soirée lors d’un bref tour de table où chacun a pu présenter les raisons de sa présence et son parcours artistique.

Oui par curiosité en me disant que je n’avais peut-être plus grand chose à apprendre après avoir navigué du mensuel “Paroles et Musique” au trimestriel “Chorus les cahiers de la chanson“, de www.francomag.com le blog créé parJean-Michel Tambourré jusqu’à la naissance de www.planetefrancophone.fr ..

Hé bien, détrompez-vous ! S’il est mieux un domaine où il est essentiel de s’adapter en permanence, de maîtriser de nouveaux outils de communication, c’est bien le milieu artistique.

 

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Au premier plan la chanteuse Marikala

 

 PLAN MÉDIA, RÉTRO-PLANNING ET TABLEAU DE BORD

“Dans la vie, il y a le savoir-faire, et puis il faut aussi le faire-savoir” : cette expression que j’aime bien ressortir de temps en temps a pris ce soir-là, dans les locaux du CRMA, un relief tout à fait particulier. Et d’une sacrée urgence vu les témoignages des uns et des autres …

Certes, entre les membres de plusieurs groupes régionaux venus au CRMA et la démarche de l’auteure-compositrice-interprète “Markila, la petite Française”, que de différences dans les répertoires !

Évidemment … mais aussi que de passerelles communes quand il s’agit de parler de “rétro-planning”, de “plan média”, de “tableau de bord”, “de “revue de presse”, de “communiqué de presse, et la liste est loin d’être exhaustive du côté d’Elsa Constantapoulos!

Elle a a entre autres présenté sa manière de travailler pour le premier album du groupe Bad Juice intitulé “Ding-A-Dong”. Sortie prévue le 18 novembre 2016.

 

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SURTOUT NE PAS NÉGLIGER LES MÉDIAS LOCAUX 

“Mon métier c’est de faciliter au maximum le travail du journaliste” : au-delà de cette priorité absolue pour l’attachée de presse, une autre évidence s’impose : faire parler de son artiste oui … mais comment faire pour qu’une info ne soit pas noyée rapidement dans le flot perpétuel de l’actualité ?

Faire le buzz ? Oui et après ?

“Surtout ne pas négliger les médiaux locaux” : c’est un des multiples aspects développés par l’intervenante, par ailleurs très branchée sur nombre de webzines et autres publications spécialisées, en plus des médias nationaux.

D’où une intéressante discussion à bâtons rompus engagée en seconde partie de soirée avec divers témoignages d’artistes et de musiciens présents.

 

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LE TALENT NE SUFFIT PAS …

La nécessité de travailler très largement en amont est vitale, ne serait-ce que pour des questions logistiques quand on a l’ambition de décrocher un article ou une chronique dans une revue trimestrielle aux délais de bouclages tellement différents de ceux d’un quotidien, voire d’un hebdomadaire.

Une évidence me direz-vous ! Oui mais pas pour tout le monde.

S’il n’est pas donné à tout le monde d’avoir un talent d’artiste, il est sans doute encore plus difficile de mettre sur une “stratégie de communication à la portée de projets musicaux en phase de développement”. 

D’où l’importance de cette soirée organisée par le CRMA aura permis de mettre en relief nombre de préoccupations auxquelles TOUS les artistes sont confrontés, quel que soit leur talent et/ou leur notoriété.

Car nous savons bien que les deux ne vont HÉLAS pas toujours de pair.

 

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Après la séance d’information, la discussion se poursuit entre la chanteuse Marikala et Mickael Martineau, chargé de ressources au CRMA

 

Texte et photos Albert WEBER

SITE DU CRMA

INKYPYT SITE D’ELSA CONSTANTOPOULOS

SITE DE MARIKALA