C’est sous l’égide du Musée de la Civilisation, de la ville de Québec, que Steve Normandin a enregistré un album de  21 chansons jaillies de la Belle Époque.

Bienvenue au Musée de la Civilisation pour retrouver l’ambiance des cafés concerts de la Belle Epoque ! Mission accomplie pour Steve : il y a chanté toutes les fins de semaine en juillet-août.

Un expo à découvrir jusqu’au 23 février 2014 au Musée de la Civilisation, à Québec

Une des entrées du Musée de la Civilisation

Incontournable haut-lieu culturel de la ville de Québec avec nombre d’expositions permanentes et temporaires

Jusqu’au 23 février 2014, ce musée présente “Paris en scène 1889-1914″, exposition absolument passionnante à visiter, à écouter, à regarder aussi. Quelle abondance de documents sonores et visuels avec force témoignages et mise en perspective historique sur cette période fertile en tant d’inventions !   Voir précisions sur le site www.mcq.org

“Incroyable chronique de société, témoin vivant de l’actualité, la chanson fut tour à tour politiquement engagée, dénonciatrice d’injustices et de conflits, cri de joie ou de guerre, mais aussi simple source d’amusement et de divertissement”.

C’est ainsi présentée, sur le CD de Steve Normandin, cette expo produite avec le soutien des Musées de la Ville de Paris, sous la direction artistique de Jeannot Painchaud, du Cirque Eloize.

Elle trouve un prolongement des plus talentueux grâce à cet opus enregistré en mars-avril 2013 à Drummondville avec la complicité de Davy Gallant (prise de son, montage et mastering).

“Disque généreux, joyeux, témoin d’une époque effervescente”

“C’est à Steve Normandin, artiste prolifique, fou de la chanson française que le Musée a confié la réalisation de ce disque généreux, joyeux, témoin d’une époque effervescente” : voilà ce qu’on peut lire sur la pochette de l’album.

D’ailleurs, quand on prend le temps de bien écouter cet album, on découvre une étonnante allusion au Musée de la Civilisation au début de “L’anatomie du conscrit” (1896) : une annonce tout à fait dans le ton de la Belle Époque !

Piano, voix, accordéon : tout est signé par Steve Normandin, attachant (et infatigable !) artiste québécoise, décidément inclassable tant ses initiatives excellent par leur diversité.

Il a également assuré la recherche des chansons et les arrangements. Une expérience de plus pour ce chanteur-musicien récemment applaudi au Festival de Barjac en compagnie de la Québécoise Céline Faucher qui reprend entre autres l’inoubliable répertoire de Pauline Julien.

Steve Normandin en compagnie de l’accordéoniste Bernard Lafargue, originaire de Saint-Pierre et Miquelon

De gauche à droite, Denis Petermann, Albert Weber et Steve Normandin (Photo Ginette Petermann)

“Avec “Le temps des cerises” et “Je connais une blonde”

Pour cet opus coordonné par Martin Leblanc, du Musée de la Civilisation, Steve Normandin est accompagné par la violoniste Josiane Laberge sur deux titres : “Fascination” (1905) et “Quand les lilas fleuriront” (1890).

Steve a évidemment procédé à une sélection rigoureuse : d’où ces 21 chansons enracinées dans divers registres entre humour, poésie et tendresse. Ça commence sur les chapeaux de roues avec l’entraînante “Caroline, Caroline” (1909) et se termine en beauté avec “Rose Blanche” (Rue Saint-Vincent (1911).

Entre ces deux titres, place à un surprenant feu d’artifices de chansons d’antan signées Vincent Scotto, Aristide Bruant, Harry Fragson, Théodore Botrel, et tant d’autres artistes : “Je connais une blonde” (1912), “Valse brune” (1909), “Quand les lilas refleuriront” (1890), “En revenant de la revue” (1886), “Les petits pavés”(1891), etc. 

Sans oublier un incontournable passé à la postérité : “Le temps des cerises” d’Antoine Renard/Jean-Baptiste Clément, 1868). “La plus belle chanson d’amour” aimait dire dans ses concerts Marc Robine qui aimait, lui aussi, tant la chanter.

Avec l’amicale participation de Denis Petermann, chanteur d’origine suisse établi depuis plusieurs décennies au Québec

Un rendez-vous musical assuré tous les samedis et dimanches de cet été par Steve Normandin au Musée de la Civilisation

CONCERT SOLO AU PALAIS MONTCALM LE 31 JANVIER 2014 !

Pour avoir eu la chance d’applaudir Steve Normandin dimanche 18 août,  dans une de ses prestations artistiques offertes l’accueillante cour intérieure du Musée de la Civilisation, une interrogation s’impose à l’écoute de cet album de 70 minutes : à quand un autre CD de cette même veine ? 

Bonne idée sans doute, mais n’oublions pas pour autant le propre répertoire de cet auteur-compositeur-interprète lancé dans un INCROYABLE DEFI pour le vendredi 31 janvier 2014 : remplir, sur son seul nom, la salle du Palais Montcalm, toujours dans la si belle ville de Québec. Une initiative soutenue par le Musée de la Civilisation…

Un sacré pari pour cette véritable encyclopédie de la chanson française et francophone ! Au début des années 2000, il avait littéralement stupéfié Marc Robine lors d’une amicale soirée-chansons chez Henri et Marie-Andrée Lafitte, à Saint-Pierre et Miquelon.

Oui, l’ami Marc Robine n’en revenait pas de découvrir un tel talent doté d’une telle mémoire !

Steve Normandin est d’ailleurs présent, sur plusieurs photos, dans l’article consacré à Marc Robine sur le site www.planetefancophone.fr paru à l’occasion du 10ème anniversaire de son décès, ce 26 août 2013

Et pour finir, le public reprend en chœur avec Steve qui chante a cappella “A la Bastille on aime bien Nini Peau d’Chien”

Infatigable “Accordéoniste Voyageur” des deux côtés de l’Atlantique

Les projets sont légion chez Steve Normandin, applaudi à plusieurs reprises l’an dernier et cette année aux côtés de Jean-Yves Liévaux et Viviane Cayol, alias le groupe Alcaz, de Marseille. Durant cette tournée du duo marseillais, on l’aura notamment vu au Théâtre du Petit Champlain, à Québec, et au Théâtre de la Ville, à Longueuil.

Le voici en effet sur le point de revenir cet automne en France pour plusieurs dates avec les chanteuses québécoises Céline Faucher et Micheline Bouzigon.

D’ici à ce qu’il retrouve aussi son ami chanteur Eric Frasiak du côté de Bar-le-Duc, il n’y a qu’un pas! Leur rencontre aux Déferlantes Atlantiques à Saint-Pierre et Miquelon durant l’été 2011 aura marqué le début d’une collaboration des plus amicales et efficaces également.

Pour en savoir plus sur le CD de chansons de la Belle Epoque et les projets de Steve, contactez “L’accordéoniste Voyageur” via Facebook Steve Normandin via internet ou le Musée de la Civilisation

Les photos illustrant cet article ont été prises le dimanche 18 août au Musée de la Civilisation de Québec.

A lire aussi un article très complet sur Steve Normandin avec 52 photos et documents sur le site francomag.com

Echanges avec le public après le spectacle

 

 Par un bel après-midi de dimanche, dans l’accueillante cour intérieure du Musée de la Civilisation

TEXTE ET PHOTOS ALBERT WEBER