CHANSON FRANCAISE/ ERIC FRASIAK : 27 partitions à reprendre en choeur

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Bonne nouvelle pour ceux qui s’intéressent VRAIMENT à la chanson française … et notamment à l’auteur-compositeur-interprète Eric Frasiak. Il vient de publier un livre de partition des albums “Parlons-nous” et Chroniques”.

Un recueil de 110 pages INDISPENSABLE à ceux qui désirent mieux connaître son répertoire. Une initiative lancée sous l’égide de CROCODILE Productions.

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FRASIAK LA UNE

 

Un des artistes français les plus représentatifs de la “chanson vivante”

Inutile de chercher de midi à 14 heures : Eric Frasiak est un des artistes français les plus représentatifs de cette “chanson vivante” qui me tient à cœur. Un de ces créateurs qui  avance avec détermination, sans structure professionnelle pour décrocher des contrats. Et ça marche …

“Cet ouvrage contient les partitions chant/piano des 27 chansons dont je suis l’auteur compositeur avec les accords guitare, les textes et de nombreuses photos” explique le chanteur de Bar-le-Duc.

La publication de ce document est un bel exemple d’une créativité des plus efficaces qui m’incite une fois de plus à faire appel à une de mes expressions favorites : “Dans la vie, il y a le savoir-faire … et il faut aussi le faire-savoir”.

Nul doute que l’ami Frasiak conjugue  avec aisance ces deux facettes assurément complémentaires.

FRASIAK SOMMAIRE

 

110 pages : un outil de travail et un ouvrage de référence

Dédiée à son père récemment disparu, cette publication bénéficie de photos de l’artiste en pleine action en diverses circonstances : elles sont signées Etienne Begouen, Magali Etienne, Dominique Flahaut, Claude Leprieur, Frédéric Mercenier, Typhaine Michel et Noémie Nobre Félix.

Sans oublier, évidemment, Chantal Bou-Hanna dont le site “Au doigt et à l’oeil” offre un formidable voyage au coeur des concerts de cette fameuse “chanson vivante” trop méconnue des “grands médias” :  http://chantalbouhanna.eu/

Les temps forts de la “trajectoire artistique frasiakienne” sont mis en évidence dans une bio express d’une page.

La mise en page assurée par l’Atelier Corinne François joue avec brio entre les paroles des chansons, les partitions et les photos. S’y ajoute également une préface reproduite ci-dessous…

A la fois outil de travail et ouvrage de référence, ce document mérite une large audience, c’est évident.

En vente 18 € (+3 € de frais de port) uniquement sur frasiak.com.

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Albert WEBER

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Eric Frasiak ? Parlons-en : “Qu’est-ce que c’est beau !”

Ah, il fallait bien que ça nous arrive un jour ! Et nous y voilà !

Nous ? Je veux parler de celles et ceux qui suivent avec obstination et passion la trajectoire artistique de cet auteur-compositeur-interprète barisien, sa manière de retenir notre attention avec des mots de la vie de tous les jours qui nous vont droit au cœur et à l’esprit.

Oui, à force d’entendre (et surtout d’écouter) les chansons de l’ami Frasiak (sans Z s’il vous plait !), il y a de quoi donner des idées à certains d’entre nous. Des envies d’interpréter à notre tour les chansons des albums “Parlons-nous” et “Chroniques”.

Alors pour satisfaire à diverses demandes, et aussi pour se faire plaisir (l’un n’empêche pas l’autre, bien au contraire !) voici un livre contenant les partitions de 27 chansons dont Frasiak auteur et le compositeur.

Oui les amis, voici près d’une trentaine de titres à savourer sans modération. Histoire de cerner encore un peu mieux ce répertoire à la fois intemporel et sans frontières … et pourtant enraciné avec force dans notre quotidien entre désillusions et espoirs, doutes et réussites.

Ici pas de manichéisme malsain ni de refrains pour vous faire croire que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes. 

Mais attention, les “chansons frasiakiennes” n’ont rien à voir avec des pamphlets ravageurs et pessimistes sur notre pauvre planète où tout va mal entre chômage croissant ou sur nos années qui s’enfuient trop vite !

Prenez donc le temps de redécouvrir “Monsieur Boulo” ou “50/50″ pour bien comprendre de quoi il en retourne. Ces deux chansons parmi tant d’autres  témoignent de la manière dont Frasiak raconte la vie avec ses notes et ses mots teintés d’audace et de lucidité : des chansons pour COLORER SANS DÉNATURER nos états d’âme et nos raisons de croire en des lendemains meilleurs.

En relisant les textes ou en vous référant aux accords de guitare pour interpréter les chansons de cet amoureux de Dimey et de Béranger (“Mon vieux maître à chanter”)  une évidence s’impose : demain sera plus beau qu’aujourd’hui, même si “Le rêve de MLK” ne s’est pas (encore) réalisé comme souhaité.

Et comme l’ami Frasiak, malgré “La vie qui court», agissez pour qu’il y ait de plus en plus “De l’amour dans l’air”. Et même si vous avez le cœur à marée basse à cause «De la pluie », restez-vous-même avec vos propres valeurs loin du “Tango de la jet-set”.

Comment ? Vous me dites “Je sais tout ça” ! D’accord alors n’en ajoutons pas davantage et vivons aujourd’hui INTENSÉMENT tous ces rêves qui faisaient battre nos cœurs loin de tous “Les Bonimenteurs”.


Albert WEBER
www.planetefrancophone.fr

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 CHAUMONT SANDRINE ROY ERIC FRASIAK

Mai 2013, durant le Festival Dimey de Nogent. Rencontre à Chaumont avec Eric Frasiak et Sandrine Roy, parolière de nombreuses chansons enregistrées par divers artistes aussi bien au Québec qu’en France

FRASIAK HUMANITE

Mars 2013, sortie de l’album “Chroniques”. D’où ces trois dessins reproduits sur le site d’Eric Frasiak avec la légende suivante :

“Ouaaaaaahhhhhhhhh. C’était dans L’HUMANITE du mercredi 6 mars…
Quand j’étais gamin, je dévorais Pif Gadget et j’adorais Pif et son pote Hercule. J’aurais jamais pensé qu’un jour Pif chanterait une de mes chansons.
Et vous avez vu, il a piqué mon chapeau.
Merci Kort pour ce joli cadeau…”

 

PRODUCTIONS DE L’ONDE, RIME : CATHIE BONNET ET EDGAR BORI cherchent 300 000 $

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Avis de tempête sur la chanson québécoise…

Depuis le 21 octobre 2013, Edgar Bori et Cathie Bonnet ont repris les commandes de Productions de l’onde avec la ferme intention de renflouer le navire abandonné par deux capitaines “Crochet”  auxquels ils ont vendu leur entreprise en juin dernier : Nicolas Asselin et Steve Desgagné de NSF Média.

Et en moins de quatre mois de “gestion irresponsable” selon l’expression du couple, les nouveaux propriétaires ont laissé l’entreprise avec près de 400 000 $ impayés concernant principalement nombre d’ “artistes et artisans de la chanson”. Explications.

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BORI CATHIE ORDINATEUR

Mardi 19 novembre, entretien avec Cathie Bonnet et Edgar Bori

Jean-François Groulx, Catherine Major, Ivy, Antoine Corriveau, Guillaume Arsenault, Guy-Philippe Wells, Stéphane Côté, Charles Dubé, Gaële, Josiane Paradis, Bon Débarras, Sophie Lemaire, etc : autant de talents québécois concernés par les mésaventures financières des Productions de l’onde.

Edgar Bori, président fondateur et propriétaire de cette entreprise de 1992 à juin 2013, est donc de retour depuis le 21 octobre 2013, avec l’efficace soutien de son épouse. 

Pas question de laisser le Titanic couler, comme l’explique Bori dans une vidéo filmée par son épouse et à découvrir sur http://www.kapipal.com/aidonsproductionsdelonde

Pourquoi ce site ? Tout simplement pour trouver 300 000 $. “C’est avec l’objectif de rembourser tous et toutes liés à cette traversée houleuse, que Productions de l’onde, met sur pied, aidées de nombreux bénévoles et partenaires, cette campagne de collecte de fonds”.

 

BORI RIME LOGO

Logo du RIME mis en évidence sur sa page Facebook

Spectacles clés en main du RIME à travers le Québec

Cette catastrophe financière frappe de plein fouet les Productions de l’onde ainsi que le RIME, le réseau indépendant de musique émergente fondé par Nicolas Asselin, originaire de Saint-Siméon.

Ce dernier a laissé en plan des dizaines de communautés, plusieurs artistes, des partenaires d’affaires et des créanciers en disparaissant, le 15 octobre 2013. Il aurait été retrouvé au Maroc où il se ferait fait passer pour un journaliste du “Chicago Tribune” !

Le RIME proposait à des localités du Québec une formule de spectacle “clé en main”, dans laquelle il prenait en charge la sonorisation, l’éclairage et la promotion. Il jumelait un artiste émergent avec un artiste établi. C’est ainsi qu’entre autres Yves Lambert, Daniel Boucher, Dumas et le chanteur country Irvin Blais ont été “recrutés” par le RIME.

D’où ces affirmations relevées sur le site www.canoe.ca lors de la création du Rime :

“On voulait offrir un espace aux artistes émergents et la chance de recevoir des spectacles pour des petites municipalités, a expliqué Nicolas Asselin, président de la Coopérative La Boîte à musique, qui a fondé le RIME. Il y a plusieurs lieux mal-aimés dans les villages québécois, des sous-sols d’église ou des salles communautaires qui sont peu utilisées, mais qui ont beaucoup de potentiel, a-t-il ajouté.

Comme les spectacles se tiendront dans des salles non professionnelles, le RIME, fournira tout le matériel nécessaire à la production du spectacle. “C’est difficile pour ces petits milieux d’accueillir des spectacles, car ils manquent de budget. C’est pour ça que l’on offre un concept clé en main” a précisé Nicolas Asselin”.

Au-delà de ces déclarations qui prennent une signification tout à fait particulière dans l’actuel contexte … une évidence s’impose : Cathie Bonnet et Edgar Bori sont décidés à réagir en toute connaissance de cause du dossier des plus explosifs au niveau financier. De quoi inciter Cathie Bonnet à définir les deux prédateurs de l’entreprise en ces termes : “Une incompétence crasse alliée à une mégalomanie complètement dingue”.

Cette détermination sans faille à réagir, elle est au cœur de l’entretien enregistré  mardi 19 novembre, au domicile de Cathie et Bori à Montréal. Près de 40 minutes de dialogue à bâtons rompus, sans aucune langue de bois.

Voici les temps forts de cette conversation axée sur une sacrée course contre la montre : une levée de fonds dont l’échéance a été fixée à six mois.

Pourquoi avoir repris le contrôle des Productions de l’onde ?

C’est d’abord un geste pour renflouer les pauvres petits comptes de banque des artisans qui n’ont déjà pas beaucoup de sous : artisans de la chanson, artisans techniciens, attachés de presse qui ont des  petites boîtes, etc.

On a vendu le 12 juin officiellement et on a repris le 21 octobre les Productions de l’onde qui se dédiaient à la diversité culturelle et la défense des artisans

En quatre mois et une semaine, les deux Capitaine Crochet ont fait sombrer une entreprise qui était sans aucune dette au livre, payable et recevable qui valait beaucoup d’argent (catalogue, éditions, subventions, etc)

Ils nous ont laissé avec des employés non payés sur les six dernières semaines, et des chèques en bois, pour à peu près de 400 000 $.

Qui peut contribuer à cette levée de fond ?

Je crois que tout le monde peut aider les artisans qui ont été floués en participant à cet appel public.

On ne crachera pas sur les dons des compagnies, ni des  gouvernements. On a sensibilisé les instances gouvernementales à notre problème, vu qu’on était depuis 15 ans des gens très bien reconnus, très honnêtes, et qu’on avait un crédit.

On a fait un bon travail en 15 ans, on n’a pas seulement lancé des artistes qui sont devenus des vedettes comme Gaële ou Catherine Major par exemple. 

On a fait beaucoup de travail pour beaucoup d’artistes, et on s’est aussi occupé de la carrière de Bori ; c’est pour cela d’ailleurs qu’on avait lancé au départ les Productions de l’onde car aucune compagnie ne voulait rien savoir de moi.

Et avant de vendre les Productions, on l’a annoncé à tout le monde qui nous a dit  “Parfait, espérons que ça continue”.

Et en quatre mois il y a eu un gros déficit !

Cela n’a pas été un déficit de bonne foi de quelqu’un qui veut bien faire et se pète la gueule. Nous avons eu affaire à quelqu’un qui avait peut-être des bonnes intentions mais qui a tellement mal agi à tous les niveaux qu’il fallait qu’on reprenne les choses en main.

Pourquoi avoir décidé de reprendre la société ?

On n’était pas responsables de ce qui s’est passé. Mais si on laisse les choses se fermer, ça enclenche des poursuites judiciaires, des mises en demeure et la compagnie fait faillite.

Une compagnie est protégée par la loi, donc c’est la compagnie qui aurait reçu les demandes et les avis de paiement des fournisseurs et des créanciers.

Si elle avait fermé, si elle avait fait faillite, tous les artistes dans cette compagnie seraient entrés dans un brouillamini judiciaire pendant deux ans : ils n’auraient pas pu être libérés du contrat !

Et ils n’auraient pas pu poursuivre leur carrière ! Car c’est un atout pour la compagnie : les créanciers peuvent dire : “Très bien, nous avons négocié le contrat de tel artiste et nous allons le vendre à une autre compagnie et on va se payer avec ça !”

Nous avons donc contacté tous les artistes – une quinzaine – et tous les créanciers aussi… On ne peut pas laisser tomber. J’ai comparé les Productions de l’onde à une entreprise dont le capitaine aurait été parachuté sur le Titanic, se faisant dire par son lieutenant : “Capitaine, il y a un léger problème sur le flan”.

Etiez-vous au courant de l’ampleur de la catastrophe financière ?

Quand on est arrivés là, quand on a repris le contrôle des Productions de l’onde, on ne savait pas qu’il y avait 400 000 $ de déficit !

On savait qu’il y avait 30 ou 40 000 $ de chèques impayés mais pas autant ! Les nouveaux propriétaires avaient demandé aux salariés de ne pas nous dire que leurs salaires n’étaient pas payés comme prévu.

On ne connaissait pas l’ampleur du dégât.  On a fait l’état des lieux au milieu de ce souk, et au fur et à mesure on voit émerger de ce magma toutes sortes d’affaires incroyables, … comme l’achat d’une loge au Centre Bell pour les Canadiens pour 13 000 piastres. Pendant que les employés n’étaient pas payés !

On s’est dit qu’on pouvait redresser l’affaire, et on a ouvert les livres lundi 21 octobre … tout en nous faisant évincer par le propriétaire du local dont les nouveaux propriétaires  n’avaient pas payé plusieurs mois de loyer !

On nous a dit : “Demain on change les serrures !”

Et nous étions avec les employés qu’on avait réunis en urgence pour faire le point… on est 7 ou 8 et on apprend qu’il faut quitter les lieux : ils changent les serrures si on ne règle pas les 8 000 $ d’impayés !

Comment avez-vous réagi face au propriétaire des lieux ?

On a sorti toute la paperasse et les ordinateurs en laissant tous les disques, les trophées, les archives, etc.

Que pouvions-nous faire d’autre à 5 heures du soir ?

Et tout cela arrive alors qu’avec Cathie je suis en train d’amorcer la création du prochain spectacle de Bori : un spectacle de théâtre chanté plus que de chanson théâtre. Un spectacle prévu pour avril 2014.

On y travaille déjà depuis deux ou trois semaines avec notre metteur en scène et ami de toujours, Yvon Bilodeau, quand cette tuile nous tombe sur la tête ! Et là depuis le 21 octobre, il n’y a pas de spectacle en vue, on est dans la merde jusque par-dessus les oreilles.

En découvrant l’ampleur des dégâts, vous vous êtes tous les deux sentis prêts à relever le défi financier sans avoir de solution immédiate sous la main ?

Cathie et moi avons donc fait un choix, et on est fier de pouvoir dire que déjà on a contacté tout le monde.

On a arrêté l’hémorragie, on a vu des bureaux d’avocat à s’assurer que personnellement on ne serait pas liés aux fraudes ou aux mauvais agissements des deux personnes.

Il y a des personnes, des grosses compagnies qui sont intéressées d’acheter les Productions de l’onde malgré les difficultés : pour elles c’est peu d’argent et cela leur fera une belle publicité…

On est en plein là-dedans, et on est en train de négocier et on avance petit pas par petit pas ! Tout le monde est plein de compassion mais quand vient le temps de demander 5 piastres à quelqu’un pour t’aider, la personne est occupée !

C’est pour cela qu’on a décidé de ne pas seulement se fier aux compagnies et au gouvernement : on va essayer de lancer un appel à nos supporters et amis, les convaincre de réagir.

Quand on a émis un communiqué de presse le 23 octobre pour faire état de la situation, on a reçu plus de 100 messages de gens qui nous laissent leur adresse : graphistes, journalistes, artistes, etc. des mots pour nous aider …

C’est sûr que si on avait eu une grosse équipe, on aurait lancé dès le lendemain matin une campagne pour réagir face à une catastrophe … mais l’équipe c’est Cathie et moi, et on ne dormait pas très bien la nuit !

Il y avait cinq salariés pour les Productions de l’onde et sous l’étiquette du RIME, le réseau indépendant de la musique émergente.

BORI VOITURE RIME

Photo du véhicule du RIME parue le 31 août 2013 sur sa page Facebook

 

Les agissements financiers liés au RIME ressemblent, eux aussi, à une fuite en avant ?

C’est le propriétaire du RIME qui a acheté avec un autre Québécois les Productions de l’onde.

Il signait des contrats avec les municipalités et encaissait d’avance l’argent pour le RIME en disant que ce sont les Productions de l’onde qui vont payer les dépenses.

Et quand est venu le temps de verser de l’argent du RIME aux Productions de l’onde pour renflouer les coffres, tous les chèques ont rebondi … il avait dilapidé l’argent du RIME ! A quelles fins je ne sais pas …

On peut aussi dire que si ces gens-là avaient été un peu mal intentionnés, ils ont quand même fait payer des municipalités pour des spectacles : chaque fois 2 500 $ d’avance !

Leur façon de bâtir le budget – Cathie et moi avons toujours été très stricts là-dessus – était incroyable : une chambre par technicien, une chambre par musicien, etc et chaque spectacle coûtait 8 500 $ ! Ils ont agi comme s’ils avaient eu les sous …

Nos négociations avec eux ont duré de novembre 2012 à juin 2013. Ça aurait du être signé en février ou mars et ça a été retardé : ils n’avaient pas le financement ! Financement qu’ils nous ont donné seulement à un tiers de la hauteur de la valeur de l’entreprise.

Et c’était parce qu’ils attendaient de l’argent du gouvernement sur nos actions passées, argent qu’ils devaient nous remettre et quand ils ne nous l’ont pas remis, c’est là qu’on a mis en marche un mécanisme très violent dans les ententes : ils avaient quatre jours pour nous régler.

Fin août, ils devaient nous remettre 40 000 $ sur une subvention de la SODEC pour l’année 2012. Cela nous appartenait et ils ne voulaient pas nous payer !

Et début septembre en appelant la SODEC on apprend que cet argent avait été encaissé le 16 août ! Ils ont nié avoir reçu cet argent, et ça a été ensuite de mise en demeure en mise en demeure de nous payer … et c’est là que Nicolas a disparu et que Steve m’a appelé le mercredi matin, avant le 21 octobre donc.

Comment expliquez-vous le comportement de Nicolas Asselin ? 

C’est totalement incompréhensible… En fait Nicolas Asselin avait plusieurs entreprises et il avait même un associé depuis 10 ans à qui il n’avait même pas dit qu’il était devenu acquéreur des Productions de l’onde : cet associé a une entreprise de location de son dans la région de Charlevoix.

Et il a réalisé une entente entre les Productions de l’onde et la société dans laquelle l’autre était associé mais sans lui dire qu’il avait acheté les Productions de l’onde ! Et cet associé de 10 ans ne s’est évidemment pas méfié !

Nicolas Asselin avait plusieurs comptes bancaires et avant de disparaître dans la nature, il a laissé partout des lettres de suicide dans lesquelles il s’apitoie sur son sort.

Quelle était la situation de Bori face aux Productions de l’onde une fois vendues ?

C’est simple : quand les deux se sont portés acquéreurs je restais dans l’entreprise comme artiste. En effet, une bonne part de l’entreprise concerne la carrière de Bori …et dès le 12 juin je me suis consacré à travailler comme un fou sur mon prochain album.

J’ai eu un vent de liberté mais toujours une petite inquiétude pour voir si la balance de vente était honorée fin août …

En fait, Nicolas Asselin est parti en laissant tous ses associés dans la misère. Il a comme joué au poker en disant que s’il misait gros il allait attirer de gros joueurs … et il a laissé beaucoup de petits artisans sur le pavé …

Dans la dette de 400 000 $, le RIME représente 125 à 130 000 $ de dettes : plus 35 000 $ de locations à SONOTEC, une compagnie de location d’équipements de spectacle.

Le grand défaut du RIME c’est qu’il allait dans des municipalités n’ayant aucune organisation sur le plan d’une salle de spectacle. Le RIME arrivait avec le camion, le système de son, le système d’éclairage, comme à l’ancienne.

Là je reçois des factures de location de projecteurs avec aucun devis … du genre 3 000 $ pour six projecteurs  pendant six soirs …

Le RIME a fait beaucoup de promesses à beaucoup d’artistes et de groupes comme Bon Débarras par exemple.

Et Cathie Bonnet de préciser : “Bon Débarras avait bloqué à leur agenda pas loin d’une vingtaine de dates sur l’automne pour le RIME … tout était bidon.

Le RIME avait aussi beaucoup de réactions au niveau des diffuseurs ce projet n’a pas été monté en collaboration avec les diffuseurs … sur le terrain il y avait un problème de collaboration. 

L’idée était bonne mais  il aurait fallu que le RIME travaille en collaboration avec les autres professionnels”.

BORI ASSELIN VIDEO

Photo extraite de la vidéo en ligne sur le site de TCM- VM, la télévision de Charlevoix. Cet entretien a été réalisé dans le cadre de la tournée RIME POP avec DUMAS qui a fait escale à La Malbaie le 28 septembre 2013. La  journaliste culturelle, Elise Tremblay, a profité de l’occasion pour s’entretenir avec le président du RIME (Regroupement Indépendant de la Musique Émergente), Nicolas Asselin, afin de “comprendre la mission et les objectifs du regroupement”.

 

Comment voyez-vous la suite de ces deux affaires ?

Nous allons porter plainte au criminel.

Nicolas Asselin est un menteur compulsif. Il est pris dans son mensonge, et il croit dans ses mensonges comme il le raconte dans les lettres de suicide qu’il a laissées. Il met la faute sur les autres, sur les banques, etc. Nous on ne peut pas s’arrêter à cela. Nous ce qu’on veut, c’est payer les artisans avantNoël !

Si on atteint les 300 000 $, on organisera un gros spectacle gratuit dans une ou deux villes du Québec avec tous les artistes des Productions de l’onde. En attendant, notre priorité c’est de concrétiser un élan de solidarité… et c’est bien parti en ce sens !

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ENTRETIEN ALBERT WEBER

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http://www.kapipal.com/aidonsproductionsdelonde

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http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=zcGW-9RLXwM

Vidéo de Bori : à  regarder, à partager … avant de soutenir concrètement les Productions de l’onde. Vidéo de la chaîine québécoise CIMT dioffusée sur le site de Bori et Cathie Bonnet au sujet de l’arrestation de Nicolas Asselin

Vidéo de la chaîne québécoise CIMT diffusée sur le site de Bori et Cathie Bonnet au sujet de l’arrestation de Nicolas Asselin

 

 

 

 

 

BRUXELLES / CHANSON QUEBECOISE : DOMINICA MEROLA AU BOZAR

[box_light]Rendez-vous à Bruxelles le 19 décembre pour un concert signé Dominica Merola, auteure-compositrice-interprète. Une soirée unique au Palais des Beaux-Arts plus connu sous l’appellation Bozar ![/box_light]

 

FB DOMINICA BRUXELLES OK

 

Comment ? Vous le connaissez pas L’Appassionnata ? La chanteuse-pianiste québécoise qui ne renie pas ses origines italiennes … bien au contraire. 

Née à Montréal au sein d’une famille d’artistes, Dominica commence à étudier le piano avec passion dès l’âge de six ans. Elle poursuit ses études musicales en chant et piano et en théâtre.

Elle a sorti deux albums au Canada : “Les signes du désir” et “Appassionata” en collaborant avec des grands de la chanson québécoise. Et un troisième opus est prévu pour 2014.

Depuis plusieurs années, Dominica Merola parcourt le Québec, les Etats-Unis et maintenant l’Europe en charmant ses auditoires avec sa grande voix au timbre unique.

Des aigus les plus audacieux jusqu’aux murmures intimistes et aux sons plus graves d’une sensualité surprenante, elle s’exprime à travers une grande palette d’émotion.

 Elle possède un registre à couper le souffle (3 octaves). Dominica est une véritable magicienne des atmosphères.

Pianiste virtuose, elle occupe toute la scène par sa présence, avec ses chansons en français, en italien et en anglais et plusieurs de ses créations.

En concert ce 19 décembre au Bozar à Bruxelles

 

“J’ai épousé le Père Noël 20 ans plus tard … mais oui ! “

Il faut dire aussi que le choix de la période de Noël n’est pas une coïncidence !

En effet, Dominica est au coeur d’une incroyable histoire dont elle a mis des années à découvrir la vérité ! Elle a en effet épousé sans le savoir  (et lui non plus) le père Noël de son enfance.

Car en se mariant, elle ignorait que Jacques Van De Voorde l’avait déjà rencontrée dans une vie antérieure, alors qu’il assurait le rôle du Père Noël dans un centre commercial de Montréal … et que la petite Dominica avait posé avec lui pour une photo !

Cette photo a été retrouvée un jour, lors d’une discussion entre proches enracinée dans des souvenirs d’enfance. Et c’est là que le couple s’est rendu compte de cet épisode de leur vie qu’ils avaient tous deux oublié !

D’où l’idée de la chanteuse québécoise d’enregistrer une chanson des plus entraînantes mettant en relief cette histoire : “Dans son habit rouge et blanc, qu’il était beau mon Père Noël”… souvenir d’enfance, 20 ans plus tard, on se rencontre !! Une histoire vraie pour le temps des fêtes, “J’ai épousé le Père Noël”  mais oui c’est vrai ! ” raconte la chanteuse.

Et de préciser qu’un CD de trois titres a été enregistré en septembre dernier à Montréalen français, anglais et italien sous la direction artistique de Sylvain Michel … et sur la base de cette histoire d’enfance.

Dominica Merola en signe la musique ainsi que les paroles, pour lesquelles elle a travaillé avec Sandrine Roy pour la version française et l’adaptation anglaise ainsi que Sara Ottobini pour l’adaptation italienne.

Mixé par Toby Gendron, professionnel québécois bien connu dans le milieu artistique, ce mini-CD de trois titres est également disponible sur Itune et Amazon. Une aventure discographique suivie de près par Jehan V. Valiquet (Musinfo Inc), éditeur du répertoire de Dominica Merola.

Photo : Une histoire à peine croyable que celle  de Dominica Merola et moi-même.  La chanson , chantée par Dominica avec sa voix magnifique,"J'ai épousé le père Noël" en trois langues la raconte  dans la bonne humeur.  Elle est maintenant disponible pour téléchargement sur ITunes et Amazon.  Un grand merci à Sandrine Roy et Sara Ottoboni pour leur collaboration inspirée

 

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Jeudi 19 décembre 2013 à 20h – Bozar de Bruxelles

www.dominicamerola.com

www.bozar.be

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TEXTE ALBERT WEBER

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ORDRE DES FRANCOPHONES D’AMERIQUE – FRANCOISE ENGUEHARD : “Une langue ne disparaît pas parce qu’on ne l’apprend plus mais parce que ceux qui la connaissent ne l’utilisent plus”

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A quelques jours de la FrancoFête de Moncton-Dieppe au Nouveau-Brunswick et de Coup de Coeur Francophone à Montréal, voici un texte à partager entre passionnés de chanson francophone et de la langue française.

En l’occurrence le discours prononcé lors de la remise de l’Ordre des francophones d’Amérique par Françoise Enguehard le 26 septembre 2013 à Québec.

L’Ordre de francophones d’Amérique est une décoration décernée annuellement depuis 1978 par le Conseil supérieur de la langue française.

Présidente de la Société nationale de l’Acadie (SNA) de 2006 à 2012, elle a reçu cet honneur de la part du Conseil supérieur de la langue française.

Cette distinction reconnaît “les mérites de personnes qui se sont consacrées ou qui se consacrent au maintien et à l’épanouissement de la langue française en Amérique ou qui ont accordé leur soutien à l’essor de la vie française sur le continent américain”.

Coup de projecteur sur Françoise Enguehard, militante des plus déterminées de la langue française : un destin aux multiples facettes sans aucun doute !

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PF FRANCOISE ENGUEHARD

Françoise Enguehard photographiée par le Conseil supérieur de la langue française

 

“Chers Amis,

En m’accueillant aujourd’hui dans l’Ordre des francophones d’Amérique, vous avez choisi d’honorer, pour la toute première fois, une personne née aux Îles Saint-Pierre-et-Miquelon, minuscule terre française d’Amérique du Nord.

Contrairement à la majorité des francophones des Amériques, je n’ai donc eu aucun mérite à apprendre ma langue puisque j’étais en République française, appuyée dans mes études et dans ma vie  par ses institutions.

Si mérite j’ai eu qui justifie l’honneur qu’on me fait, il m’est venu par la suite lorsque j’ai quitté mes îles, à seize ans, pour Halifax puis Saint-Jean de Terre-Neuve, m’installant ainsi à la fois en Anglophonie et en Acadie.

 De ce pays du cœur qu’est l’Acadie, j’avais reçu de ma grand-mère maternelle, fière descendante de Zélie Poirier, Madeleine Bourgeois et de tant d’autres déracinées, l’enseignement le plus ardent ainsi qu’une grande leçon d’humilité : je n’avais aucun mérite à bien parler français m’expliquait-elle, les Acadiens, eux, forçaient l’admiration.

Il convenait de ne se moquer ni de la parlure ni de l’accent mais de se réjouir d’y retrouver la langue de Rabelais, préservée dans toute son exubérance comme au jour où Jacques Cartier quitta Limoilou pour Terre-Neuve.

 Cette manière d’envisager la langue a guidé mon travail et mon action en francophonie et demeure d’actualité plus que jamais, à l’heure de l’internet, des tweets et des textos.

Oui, les gens font des fautes de grammaire et d’orthographe, de prononciation, le vocabulaire de tous les jours s’appauvrit souvent mais tout cela ne m’inquiète pas outre mesure puisque, à bien y regarder, on a rarement autant écrit, peu importe le support électronique, rarement autant lu non plus.

Par contre,  j’ai deux craintes :

La première c’est le peu d’inquiétude de la France face à la place sans cesse croissante qu’elle accorde à l’anglais sur son territoire, des panneaux d’affichage aux magazines en passant par le vocabulaire de l’élite : “dispatcher au staff”, “regarder un spectacle en live”, pourquoi donc? Jusqu’à l’aimant de collection du fromage La Vache Qui Rit qui devient “un magnet collector”. N’eut été de l’article indéfini on était complètement en anglais.

Oui, le français a toujours intégré les mots étrangers, mais seulement lorsqu’il n’avait pas d’équivalent à sa disposition. Aujourd’hui, c’est tout le contraire et pour nous, francophones des Amériques, ce laisser-aller dans “la maison-mère” a de quoi inquiéter.

L’autre crainte est plus subtile : selon l’Organisation internationale de la Francophonie il y a 220 millions de locuteurs français de par le vaste monde et 33 millions de personnes dans les Amériques qui connaissent notre langue, dont 11 millions aux États-Unis.

Mais combien d’entre elles s’en servent ? Et combien d’entre elles la transmettront ?

Être francophone dans les Amériques exige un grand niveau d’engagement, une dévotion de tous les instants, une rigueur et une constance exigeantes pour donner au français la place qui lui revient.

Ma famille – mon mari, nos deux garçons et moi – avons ensemble fait cet effort tant nous étions convaincus que c’était là notre responsabilité de citoyens et nous avons fait nôtre, cette phrase :

“Une langue ne disparaît pas parce qu’on ne l’apprend plus mais parce que ceux qui la connaissent ne l’utilisent plus”. J’ai étudié le latin pendant sept ans, je confirme l’exactitude de cette citation.

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FrancoFête, novembre 2012. Françoise Enguehard assise à côté de Philippe Beaulieu, durant la présentation du Centre de ressources international et acadien (CRIA) par Carol Doucet

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 “Ses liens privilégiés avec Saint-Pierre-et-Miquelon ont également permis de fortifier les relations entre la SNA et l’Archipel”

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Françoise Enguehard a assurément plusieurs cordes à son arc ! Journaliste et auteure de romans jeunesse et pour adultes, elle travaille actuellement à son compte à Vivat Communications, une compagnie de communication et de relations publiques, tout en demeurant plus que jamais mobilisée sans hésitation en faveur de l’Acadie.

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Pour mieux connaître Françoise Enguegard, une visite s’impose sur le portail des francophones de Terre-Neuve et Labrador.

http://www.francotnl.ca/artiste/francoise-enguehard

De quoi en savoir plus sur cette militante de la langue française ainsi saluée par la Société Nationale de l’Acadie (SNA) lors de sa remise de l’Ordre des francophones d’Amérique.

“Françoise Enguehard est une grande dame qui se donne corps et âme à l’Acadie tout entière. Bien avant son passage à la SNA, ses engagements et son dévouement pour sa communauté francophone de Terre-Neuve et Labrador ont permis à la Francophonie de découvrir la ténacité de son peuple” a affirmé fièrement la vice-présidente, Mme Amély Friolet-O’Neil. “Je me joins au peuple acadien afin de la remercier pour ses nombreuses contributions. Cet insigne de l’Ordre des francophones d’Amérique qui lui est décerné est grandement mérité. Toutes nos félicitations Françoise! »

Dès son arrivée à Terre-Neuve, Mme Enguehard, qui est originaire de Saint-Pierre-et-Miquelon, s’investit à l’Association francophone de Saint-Jean. Elle participe d’abord à sa création et y travaille ensuite comme directrice générale.

Elle se consacre également de manière bénévole aux droits à l’éducation en français pendant une vingtaine d’années et assiste finalement, alors qu’elle fait partie du comité de parents de l’école française, à la construction et à l’ouverture du Centre scolaire et communautaire Les Grands Vents de St-Jean.

En 2006, Mme Enguehard entame un nouveau défi en tant que présidente de la SNA. Pendant ces six années, elle permet à l’organisme de se solidifier et contribue à sa plus grande visibilité en Atlantique, mais également à l’échelle nationale et internationale

Mme Enguehard a de plus insisté sur le rôle important de la jeunesse en Acadie et en particulier au sein de la SNA en encourageant avec succès la jeunesse acadienne de s’impliquer davantage au sein de l’organisme. Ses liens privilégiés avec Saint-Pierre-et-Miquelon ont également permis de fortifier les relations entre la SNA et l’Archipel”.

 Les Litanies de l'île aux Chiens

Sans doute le livre le plus important et le plus personnel aussi de Françoise Enguehard. Un passionnant ouvrage de 356 pages, entre saga familiale et destin hors du commun de la belle Marie-Jo …

Une histoire émouvante et tellement réaliste enracinée dans le difficile quotidien de cette île au large de Saint-Pierre-et-Miquelon aujourd’hui plus connue sous le nom d’Ile aux Marins.

Également publié en France sous le titre L’Île aux chiens, ce  livre a reçu le  Prix Queffélec 2001 : un honneur destiné à des “œuvres maritimes”.

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TEXTE ET PHOTO ALBERT WEBER

SOURCES Françoise Enguehard, Société nationale de l’Acadie

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CHANSON FRANCOPHONE – VOIX DU SUD : d’Astaffort à Summerlied via Moncton et Strasbourg

Français, allemand, alsacien et occitan : pas moins de quatre langues ont été mises à l’honneur mardi 22 octobre à l’Espace Culturel Django Reinhardt, quartier du Neuhof à Strasbourg.

Retour sur un événement organisé sous l’égide de Voix du Sud -Voix du Nord en présence de plusieurs membres et intervenants de l’association lancée par Francis Cabrel, Jean-François Laffitte et Richard Seff en 1992 et dirigée par Pascal Bagnara.

C’est aussi l’occasion de souligner le rôle essentiel assuré par le Festival Summerlied, bien au-delà du 3ème concert de restitution des Astagiaires de Strasbourg.

 

VDN ARTISTES

Concert des Astagiaires de Strasbourg le 22 octobre

Pourquoi un tel événement à Strasbourg ? 

L’histoire commence avec la formation “Des coulisses à la scène” lancée par le Festival Summerlied en 2012 en partenariat avec la Ville de Bühl, en Allemagne, et avec l’expertise de l’association Voix du Sud., 

Puis cette année, c’est la Ville de Strasbourg qui a organisé une formation similaire pour les auteurs-compositeurs-interprètes.

 

VDN JACQUES SCHLEEF GROUPE

Intervention de Jacques Schleef, créateur et directeur du Festival Summerlied quelques jours après son nouveau séjour à Astaffort

PF ASTAFFORT SCHLEEF PANNEAU

 

Plusieurs intervenants de Voix du Sud sont venus encadrer les Astagiaires des Ateliers d’Ecriture Voix du Sud / Voix du Nord du 12 au 21 juin 2013 : Philippe Prohom  (mise en scène), Christophe Alazard (direction musicale et arrangements), Marc Estève pour les textes (auteur entre autres pour Juliette Gréco, Henri Salvador, Enrico Macias, Maurane, Florent Pagny, Benjamin Biolay), et Jean-François Lafitte, directeur adjoint des Rencontres d’Astaffort.

La formation a eu lieu à l’Espace Django Reinhard avec une dizaine de jeunes talents : Antoine Villoutreix ; Olivier Musica ; Julien Hachemi ; Eli Finberg ; Christophe Voltz ; Gaël Sieffert ; Etienne Gendrin ; Isabelle Laroche ; Johanne Tatin-Wilk ; Claire Faravarjoo et Sophie Dungler.

 

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 Chacun des jeunes talents a été présenté par Jean-Pierre Schlaag

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Intervention de Jean Bonnefon entouré par Jean-Pierre Schlagg et Jean-François Laffitte

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Français, allemand et alsacien pour les chansons des Astagiaires de Strasbourg

Chanter ensemble en français, allemand et alsacien

Objectif de ce stage ? Écrire, composer en duo ou trio des chansons arrangées et répétées avec les musiciens affiliés au projet. D’où une série de créations des plus variées – chanson, reggae, hip-hop, rap, bossa, etc. – avec des textes en français, allemand et alsacien.

En effet, le jury avait également retenu des candidats capables de s’exprimer en dialecte. Ils ont été “coachés” par Gerd Birsner pour le travail d’écriture en langue allemande … et pour l’alsacien par Jean-Pierre Schlagg, auteur-compositeur alsacien aux accents blues et country. Lequel a d’ailleurs séjourné à plusieurs reprises à Astaffort, avec une délégation strasbourgeoise.

Et son dernier album comprend une version trilingue des “Chemins de traverse” chanté par lui en alsacien, mais aussi en occitan par Jean Bonnefon et en français par Francis Cabrel. La photo des trois artistes illustre d’ailleurs la pochette de ce CD !

 

PF VDN JEAN JEAN PIERRE

 Version trilingue des “Chemins de traverse” par l’Occitan Jean Bonnefon et l’Alsacien Jean-Pierre Schlagg accompagnés en français par les Astagiaires de Strasbourg et les membres du groupe Peiraguda (ci-dessous)

VDN  STAGIAIRES

 

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Antoine Villoutreix et Christophe Voltz dans une chanson franco-allemande clin d’œil à Brassens

Astagiaires de Strasbourg : trois concerts de restitution

Une première restitution de ce travail a eu lieu durant la Fête de la Musique, vendredi 21 juin 2013 à Strasbourg, avant le concert de Cali, parrain de cette session.

Puis les artistes ont chanté en Allemagne, au Buhl, au Rheinfest, dimanche 30 juin.

Et enfin place au 3ème concert de restitution ce mardi 22 octobre dans le cadre de la saison culturelle de l’Espace Django Reinhardt.

 

VDN JFL

Prise de parole de Jean-François Laffitte après le concert des Astagiaires

VDN PEIRAGUDA

Concert du groupe Peiraguda, pionnier du renouveau de la chanson occitane. Un  des fondateurs est Jean Bonnefon. Ci-dessous son évocation du destin d’Esther devenue Estelle. Son changement de prénom ne lui aura pas permis de survivre…

VDN JEAN BONNEFON

 

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Ouvrage de référence sur le groupe Peiraguda et chanson occitane

Avec Jean-Pierre Schlaag dans une tournée régionale “pour compléter leur formation”

La formation menée à bien à Strasbourg a mis en évidence des nouveaux talents. Elle sera reconduite par le Festival Summerlied en 2014.

Cette perspective a été bien expliquée dans les Dernières Nouvelles d’Alsace (19 octobre 2013) par la journaliste Céline Rousseau.

Son article était axé sur les temps forts de la 10ème édition de Summerlied, “festival de musiques, chants et contes d’Alsace et d’ailleurs” prévu du 13 au 17 août 2014 à Ohlungen.

 “En 2013, l’équipe de Summerlied a également assuré le suivi de la formation “Des coulisses à la scène” inaugurée en 2012, en amont du festival, avec le concours de l’association Voix du Sud.

Quatre artistes ayant participé à ce stage de perfectionnement ont accompagné Jean-Pierre Schlaag dans une tournée régionale, “pour compléter leur formation”. Un atelier “Voix du Sud/Voix du Nord” qui se poursuivra à Strasbourg et dont les trois meilleurs de 2012 ainsi que de 2013 bénéficieront d’un perfectionnement de six jours à Haguenau avant l’édition 2014 de Summerlied”.

CABREL JACQUES SCHLEEF

11 octobre 2013, rencontre Francis Cabrel-Jacques Schleef à Astaffort

Rencontre alsaco-acadienne à la FrancoFête de Moncton, novembre 2010 : Marc Chouinard, directeur du Capitol; le journaliste Albert Weber et Jacques Schleef, directeur de Summerlied; Louis Doucet, directeur du Service Culturel de l'Université de Moncton

FrancoFête de Moncton, novembre 2010. Avec de gauche à droite Marc Chouinard, directeur du Capitol; Jacques Schleef, directeur de Summerlied et Louis Doucet, directeur du Service Culturel de l’Université de Moncton

Novembre 2010, FrancoFête au Nouveau-Brunswick : Jacques Schleef rencontre Jean-François Laffitte

Et dire que toute cette aventure entre Astaffort, Ohlungen et Strasbourg n’aurait peut-être jamais eu lieu si, en novembre 2010, Jacques Schleef ne m’avait pas accompagné à la FrancoFête de Moncton.

Un séjour intense en rencontres, dont celle avec Jean-François Laffitte : le début d’une collaboration entre Voix du Sud et Summerlied !

Assurément la première étape de nombreux échanges avec en prime les initiatives menées à bien avec la Ville de Strasbourg sous l’égide de Voix du Sud.

D’où le nouveau séjour de Jacques Schleef à Astaffort, du 9 au 12 octobre 2013 où nous avons notamment revu Francis Cabrel. L’occasion pour le directeur de Summerlied d’évoquer de nouvelles passerelles entre Voix du Sud et Summerlied.

Novembre 2010 à la FrancoFête de Moncton : Jacques Schleef en compagnie du chanteur québécois Robert Charlebois et du Suisse Rico Perriard, directeur du Festival Pully à l'heure du Québec

Novembre 2010, FrancoFête de Moncton : Jacques Schleef avec Robert Charlebois et Rico Perriard, directeur du Festival Pully à l’heure du Québec

ALBERT JF LAFFITTE JACQUES SCHLEEF

Astaffort, 10 octobre 2013. Avec Jean-François Laffitte et Jacques Schleef

Jacques Schleef et Francis Cabrel : poignée de main .. et une bonne bouteille de vin d'Alsace remise à la Maison Kammerzell, à deux pas de la cathédrale de Strasbourg

Mai 2012, Maison Kammerzel à Strasbourg. Jacques Schleef et Francis Cabrel : poignée de main … et une bonne bouteille de vin d’Alsace !

De gauche à droite, Bernard Ritter, secrétaire général de Summerlied; Daniel Chapelle, directeur de la Culture et du Relais culturel; Jean-François Lafitte, directeur-adjoint de Voix du Sud; Jean Bonnefon, président de Voix du Sud; Norbert Schmitt, adjoint au maire de Haguenau; Jacques Schleef, directeur de Summerlied et François Perrin, directeur de la Maison de la Musique et de la Danse dont il assure la visite guidée de la délégation venue d'Astaffort

Printemps 2012. De gauche à droite, Bernard Ritter, secrétaire général de Summerlied; Daniel Chapelle, alors directeur de la Culture et du Relais culturel; Jean-François Laffitte, directeur-adjoint de Voix du Sud; Jean Bonnefon, président de Voix du Sud; Norbert Schmitt, adjoint au maire de Haguenau; Jacques Schleef, directeur de Summerlied et François Perrin, directeur de la Maison de la Musique et de la Danse qui assure la visite guidée de la délégation venue d’Astaffort

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Avril 2012. Délégation alsacienne à Astaffort ici en compagnie du maire André Garros et du viticulteur Philippe Cabrel

 

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Alsace – Occitanie : efficaces passerelles au service de la chanson

 

Susciter de nouveaux talents qui chantent en alsacien : c’est un des défis relevés par les formations assurées aussi bien à Strasbourg que sous l’égide de Summerlied.

A en juger par les chansons présentées à l’Espace Culturel Django Reinhardt, les idées ne manquant pas pour développer un nouveau répertoire dialectal.

Mais attention ! Ces nouvelles chansons ne constituent en fait que la face la plus visible d’un iceberg dont on ne soupçonne pas l’existence. Et pour cause car dès ses origines Summerlied a soutenu la chanson régionale.

Ce soutien sans failles, il se situe dans un contexte plus global ainsi présenté par Céline Rousseau dans les Dernières Nouvelles d’Alsace du 19 octobre 2013.

“Et ce gros boulot commence, comme souvent, dans les écoles. Depuis 2009, avec le concours de l’Office pour la langue et la culture d’Alsace (OLCA) et la Mission académique à l’enseignement régional et international (Maeri), Summerlied encourage les établissements du primaire à prendre du temps pour transmettre le patrimoine de chansons en alsacien.

Les artistes Jean-Pierre Albrecht, Serge Rieger et Isabelle Grussenmeyer interviennent alors dans les écoles volontaires.

“Au fil des ans, le périmètre d’intervention s’est étendu, commente Jacques Schleef. Il va aujourd’hui de l’Alsace du Nord à l’Alsace centrale”. En 2011-2012, 600 écoliers avaient chanté de bon cœur — et ils seront plus nombreux en 2013-2014, annonce-t-on chez Summerlied.

Les enfants se retrouveront une première fois pour se produire par “pôle” — à Schweighouse-sur-Moder, Wissembourg et Sélestat —, avant un grand rassemblement en juin 2014 à l’écomusée d’Ungersheim et, cerise sur le gâteau, un spectacle dans le cadre du festival”.

Une perspective suivie de (très) près par les deux administratrices du festival Agnès Lohr et Olivia Lams.

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Pour en savoir plus

Dossier en 8 volets sur Astaffort et Voix du Sud : www.francomag.com

www.voixdusud.com

www.summerlied.org

TEXTE ET PHOTOS ALBERT WEBER

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Artistes alsaciens et responsables de Summerlied devant le quartier général du festival à Schweighouse-sur-Moder (Photo Gérard Lacour)

 Printemps 2012 : artistes alsaciens et responsables de Summerlied devant le quartier général du festival à Schweighouse-sur-Moder (Photo Gérard Lacour)

 

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D’intenses contacts ont été tissés entre Voix et Sud et Summerlied. Ici avec Francis Cabrel, Jean Bonnefon et Jacques Schleef en mai 2012 à Strasbourg

 

PF ASTAFFORT SCHLEEF DOMINIQUE A

Astaffort, octobre 2013, Jacques Schleef avec le chanteur Dominique A, parrain des 37èmes Rencontres d’Astaffort et ci-dessous le parolier Marc Estève, un des formateurs de Voix du Sud

PF ASTAFFORT SCHLEEF MARC ESTEVE

 

Jacques Schleef et Jean-François Lafitte : la complicité née à la FrancoFête de Moncton en novembre 2010 se concrétise par l'intervention de Voix du Sud au festival Summerlied en août 2012

Jacques Schleef et Jean-François Lafitte : la complicité née à la FrancoFête en novembre 2010 s’est concrétisée par l’intervention de Voix du Sud au festival Summerlied en août 2012. 1ère étape d’une longue collaboration… 

Maniement des cuillères à bois : tout un art montré par le groupe québécois La Volée d'Castors au groupe alsacien Hoplaguys. Symbole d'un festival sans frontières

Summerlied, 14 août 2006. Maniement des cuillères à bois : une sacrée technique montrée par le groupe québécois La Volée d’Castors au groupe alsacien Hoplaguys. Symbole d’un festival sensible à la francophonie nord-américaine !

 

QUEBEC- ALSACE/ LOUIS BABIN : “Saint-Exupéry : de cœur, de sable et d’étoiles”

Samedi 19 octobre, le compositeur, arrangeur et orchestrateur québécois Louis Babin était à l’honneur au Palais des Fêtes de Strasbourg.

“De cœur, de sable et d’étoiles”, sa pièce pour orchestre symphonique de 18 minutes inspirée de Saint-Exupéry a été interprétée avec brio par l’OJS, l’Orchestre Symphonique des Jeunes de Strasbourg dirigé par Sylvain Marchal.

Retour sur une soirée synonyme de réussite artistique mais aussi de chaleureuses retrouvailles entre Louis Babin et les membres de l’OJS venus en août dernier au Québec dans le cadre d’une tournée.

 

PF BABIN DISCOURS

Louis Babin présente son œuvre au Palais des Fêtes de Strasbourg

Ce concert a lieu dans le cadre de la programmation culturelle italienne “Suona Italiano” en France et en collaboration avec l’Institut Culturel Italien de Strasbourg. 

Il aura marqué le lancement de la saison 2013-2014 de l’OJS qui a rendu hommage à  Verdi, dans le cadre du bicentenaire de sa naissance. A cette occasion, l’OJS a invité la soprano Rosaria Angotti, lauréate du Prix Italien des Arts 2013, à interpréter trois extraits d’opéra.

“La danse des Trolls”, œuvre du compositeur alsacien Gustave Winckler a aussi été présentée, en présence de son créateur. Lequel a par la suite discuté avec entrain avec Louis Babin : complicité spontanée entre deux musiciens !

La musique est vraiment un langage universel ! Une citation banale ? Sans aucun doute mais elle aura trouvé ce samedi 19 octobre une attachante expression au Palais des Fêtes de Strasbourg entre les musiciens alsaciens et le Québécois Louis Babin venu dans la capitale européenne avec son père, Delphis Babin.


PF BABIN WICKLER

Quand deux compositeurs se rencontrent : le Québécois Louis Babin et l’Alsacien Gustave Winckler

 PF BABIN SYLVAIN DELPHIS

Après la générale de samedi après-midi, discussion entre Louis Babin et Sylvain Marchal en présence de Delphis Babin

Dans le prolongement de la tournée québécoise de l’Orchestre des Jeunes de Strasbourg d’août 2013

Il est vrai que le séjour de l’OJS dans la Belle Province aura été une révélation fertile en nombre de bonnes surprises pour les musiciens  comme le raconte Jean-François Heyd, président de l’OJS.

Car outre les concerts appréciés par le public québécois, les musiciens alsaciens s’en sont donné à cœur joie pour plonger dans la vie québécoise, entre hébergement dans des familles, concerts et déplacements à travers le Québec et tourisme notamment du côté de Montréal, Québec, Tadoussac.

Lors de sa première tournée en sol québécois du 3 au 13 août 2013 organisée par les Eurochestries, l’OJS a en effet interprété l’œuvre de Louis Babin créée en hommage à Antoine de Saint-Exupéry.

Cette pièce a aussi été acclamée lors de sa création durant le Festival Eurochestries en Charente Maritime de France en 2012. Elle a été commandée par la Fédération des Festivals Eurochestries et bénéficie de l’appui de la Fondation Antoine de Saint-Exupéry.

D’où la citation mise en évidence sur le site de Louis Babin : “Je garde en effet un merveilleux souvenir du concert… illustrant ainsi magnifiquement la vie et la pensée d’Antoine de Saint-Exupéry”. Des propos signés Philippe de Saint-Exupéry (Fondation Antoine de Saint-Exupéry pour la Jeunesse).

Cette année 2013 marque d’ailleurs la célébration des 70 ans du Petit Prince, œuvre reconnue mondialement s’il en est !

Venu à Strasbourg avec Delphis, son père, Louis Babin a vraiment pu se rendre compte de l’impact de “l’expérience québécoise” sur ces jeunes Alsaciens.

A en juger par les conversations à bâtons rompus après les répétitions du samedi après-midi, puis durant le verre de l’amitié partagé après le concert, une évidence s’impose : l’OJS a été heureux de mettre en valeur l’œuvre de Louis Babin venu pour la première fois à Strasbourg. Une aventure tant artistique qu’humaine assurément !

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Durant près de six minutes, Louis Babin a présenté son œuvre avec une bonne dose d’humour savourée sans modération par le public

“Il est venu de loin et a écrit une musique qui nous touche de près”

 Avant que sa pièce ne soit jouée, le compositeur québécois a été invité à s’exprimer sur la scène du Palais des Fêtes”.

“Il est venu de loin et a écrit une musique qui nous touche de près. Voici mon ami Louis Babin venu spécialement à Strasbourg pour la présentation de cette pièce” a lancé en substance Sylvain Marchal.

Puis, durant près de six minutes, le compositeur québécois a pris la parole avec une sacrée aisance. Ici pas de fastidieuse présentation d’une pièce classique sur un ton austère, mais une intervention rigoureuse dans son contenu et teinté d’un humour savouré par l’assistance.

En plus de la présentation des trois mouvements de son œuvre notamment enracinée dans Vol de Nuit et Le Petit Prince, Louis Babin a bien fait rire l’assistance ! 

Quand il a appris qu’il allait créer une œuvre inspirée du célèbre auteur-aviateur, il s’est offert “trois semaines sans toucher à la musique. J’ai relu tout Saint-Exupéry, et lu tout ce qui a été écrit sur lui et vu les vidéos sur youtube. Heureusement que je ne préparais pas une œuvre sur Balzac !”.

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“Certains instruments représentent soit des personnages soit des thématiques. Bonne chance pour les découvrir !”

“Si vous voulez savoir ce qui est arrivé à Saint-Exupéry, venez me voir après le concert!”

En guise de conclusion le voici qui affirme encore avec un large sourire : “Si vous voulez savoir ce qui est arrivé à Saint-Exupéry ; venez me voir après le concert “. 

Et d‘ajouter que “certains instruments représentent soit des personnages soit des thématiques. Bonne chance pour les découvrir ! Et n’oubliez pas qu’il y a un examen à la fin du concert ! Et ceux qui seront recalés n’auront pas grand-chose  … mais au moins le plaisir de cherche. Merci à Sylvain Marchal de m’avoir donné une bonne excuse pour visiter Strasbourg pour la première fois ! Je vous laisse entre les mains de l’OJS qui fait un job formidable”.

Nul doute qu’une telle intervention a suscité force applaudissements dans le Palais des Fêtes. 

Idem pour les trois minutes qui ont suivi l’interprétation de “Saint-Exupéry : de coeur, de sable et d’étoiles”: une œuvre onirique et passionnelle, tour à tour apaisante et agitée, tantôt calme, tantôt tourmentée.

Une manière à la fois douce et intense de … s’envoler – sans hésitation – en compagnie de Saint-Exupéry vers une attachante “Terre des Hommes” synonyme de rencontres, de tolérance, de découvertes réciproques. Comme si on prenait (enfin) le temps de s’apprivoiser, à l’invitation du renard dialoguant avec l’inoubliable Petit Prince. 

Pas étonnant que le public ait réservé un triomphe au créateur québécois, à la fois heureux et ému par tant d’explosion de satisfactions au Palais des Fêtes de Strasbourg. Avec en prime – mais oui – la reproduction d’un bruit d’avion offerte par trois musiciens de l’OJS : un clin d’œil au rhombe, cet instrument à vent primitif se servant du frottement de l’air ambiant pour produire un son !  Une trouvaille parmi d’autres signées Louis Babin.

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Debout au fond, les trois musiciens en pleine action pour imiter le bruit de l’avion

“J’ai essayé de faire une pièce abordable, qui communique avec le monde, en plus de pouvoir être rejouée par d’autres orchestres”

Selon le site de l’OJS, Louis Babin s’est véritablement imprégné de la vie et de l’œuvre de Saint-Exupéry : “Chaque mouvement possède son histoire, son ADN.

J’avais le souvenir du Petit Prince, mais il était essentiel de plonger littéralement dans les écrits de l’auteur, dans sa vie et son époque. Des éléments forts ressortaient de cette recherche : le pilote, le Petit Prince, l’humaniste, la guerre, le tout lié par l’écriture qui est dense et sans compromis. »

Comme le musicien et compositeur lavallois l’avait affirmé au Courrier de Laval, en juillet 2012 : “Dans ces trois mouvements, j’ai voulu mettre de l’avant toute l’humanité et le sens patriotique du personnage, en insérant ci et là des références à ses aventures, par le biais du morse, du sable des dunes désertiques ou d’une grande marche.

J’ai essayé de faire une pièce abordable, qui communique avec le monde, en plus de pouvoir être rejouée par d’autres orchestres dans le futur. La pièce s’inspire bien sûr de Saint-Exupéry que j’ai relu de A à Z”.

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 Clin d’œil à la vie de  Saint-Exupéry : il a vécu dans un appartement, Rue du 22 Novembre à Strasbourg et a appris à piloter en Alsace

Deux heures d’intenses confidences musicales sur Accent 4 au micro de Sylvain Marchal

La veille du concert, Louis Babin a enregistré une émission de deux heures, Histoires d’Éole. Diffusion mercredi 20 novembre à 18  h et samedi 30 novembre également à 18 h sur Radio Accent 4, célèbre station de musique classique en Alsace.

Voir le site accent4.com

Entre présentation de ses œuvres et coups de cœur musicaux, Louis Babin a eu carte blanche pour s’exprimer, au micro de Sylvain Marchal, chef d’orchestre de l’OJS et par ailleurs conseiller artistique de la FSMA, la Fédération des sociétés de musique d’Alsace.

Voir le site de la FSMA : www.fsma.com

 

 PF BABIN DELPHIS LOUIS ALBERT

 Québec-Alsace : le courant passe (très) bien …

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Fraternelle accolade entre Louis Babin et Sylvain Marchal après l’interprétation de “De cœur, de sable et d’étoiles”

 

 

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Site de Louis Babin louisbabin.com

TEXTE ET PHOTOS ALBERT WEBER

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CHANSON FRANCOPHONE – RENCONTRES D’ASTAFFORT (3) : Geneviève Morissette, “Franco-québécoise et fière de l’être”

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C’est grâce au Prix LOJIQ-Voix du Sud remporté en septembre 2012 au Festival international de la chanson de Granby que Geneviève Morissette s’est envolée pour Astaffort. Pour y vivre intensément ces 37èmes Rencontres organisées par l’association Voix du Sud.

Extravertie, explosive, inventive, audacieuse, décontractée sur scène et dans la vie : souvent comparée à Diane Dufresne, la jeune auteure-compositrice-interprète québécoise n’est pas passée inaperçue durant la dizaine de jours passés dans le village de Francis Cabrel.

Assurément un nouveau départ dans sa jeune carrière qu’elle est bien décidée à mener entre le Québec et la France. Au point d’avoir publié sur son blog une “Lettre d’amour à la France” émouvante, enthousiaste et réaliste aussi …  illustrée par le drapeau tricolore ! A découvrir ci-dessous en fin d’article.

Rencontre avec une talentueuse artiste originaire du Saguenay. Son séjour dans le village de Francis Cabrel constitue une expérience inoubliable, synonyme de nouvelles collaborations artistiques. Voire de remise en question de sa manière de créer. Explications.

 

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PF ASTAFFORT CABREL GENEVIEVE

 

“Geneviève Morissette fait partie de ces rares artistes qui brûlent d’une flamme intérieure. Ce talent d’interprète est mis au service de textes et de musiques qui lui ressemblent : intenses, innovateurs, toujours vrais”.

Cette citation est signée Robert Léger, ancien membre de Beau Dommage et directeur de l’École nationale de la chanson de Granby.

De quoi retenir l’attention aussi bien de l’industrie musicale québécoise que du grand public en quête de nouvelles voix, de nouveaux talents.

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Avec Jacques Schleef, directeur du festival Summerlied en Alsace, et un des formateurs de Voix du Sud, Christian Alazard (identité vocale et arrangement)

D’Astaffort à Rimouski via Montréal

En 2012, Geneviève Morissette avait remporté le Prix du Public, le Prix LOJIQ (Stage en France, à Astaffort, avec Francis Cabrel), le Prix Vitrines ROSEQ, et le Prix Festival du Voyageur à Winnipeg.

Autant de repères parmi d’autres pour cette chanteuse qui est partie en voiture pour Rimouski, à peine revenue au Québec : une nouvelle étape dans sa vie d’artiste avec une vitrine musicale présentée sous l’égide du ROSEQ.

C’est-à-dire le Réseau des Organisateurs de Spectacles de l’Est du Québec, existe depuis 1978 : le plus ancien réseau de diffuseurs au Québec !

Oui, à peine rentrée d’Astaffort, Geneviève Morissette a pris une part des plus actives à cet événement qui fait autorité dans le milieu de la chanson québécoise !

Le ROSEQ est en effet un regroupement de diffuseurs pluridisciplinaires disséminés de Saint-Irénée à Natashquan, sur la Côte-Nord, en passant par Fermont; de Lévis à Rimouski, sur la rive sud; sur toute la péninsule gaspésienne, aux Iles-de-la-Madeleine; et quelques diffuseurs au Nouveau-Brunswick.

Voir le site http://www.roseq.qc.ca/

 

PF ASTAFFORT GM GROUPE

En pleine “Crise de nerfs” entourée par Emilie Marsh et Oldelaf à la Music-Halle

“Crise de nerfs” à la Music-Halle avec Emilie Marsh

Vendredi 11 octobre, 23 heures. Nous voici dans la cour de l’ancienne école des garçons d’Astaffort, siège de l’association Voix du Sud créée par Jean-François Laffitte, Richard Seff et Francis Cabrel. Lequel vient de chanter sur la scène de la Music-Halle “Octobre”, avec tous les Astagiaires de ces 37èmes Rencontres parrainées par le chanteur Dominique A.

Geneviève Morissette est encore sous l’émotion de l’intense concert avec pas moins de 16 chansons présentées par les Astagiaires. Dont la 14ème “toune” composée à Astaffort par elle et Emilie Marsh : “Crise de nerfs”.

Un texte percutant et un refrain efficace sur un sujet plutôt rare dans la chanson française : les règles et leur influence sur la vie à deux : les règles (“J’suis mensuellement dans le rouge”).

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“Avec Francis Cabrel, c’est juste fou ! C’est trop beau pour être vrai !”

Dans cet entretien de 7 minutes réalisé après le concert de clôture, la chanteuse québécoise a laissé échapper sa joie.

C’est là, dans la cour de l’ancienne école des garçons d’Astaffort – quartier général de Voix du Sud, qu’elle a évoqué cette incroyable aventure artistique et amicale de dix jours.

“Je suis heureuse que toutes ces émotions là soient passées … parce qu’avec Francis Cabrel, c’est juste fou ! C’est trop beau pour être vrai ! Je ne réalisais pas que j’étais sur scène en train de chanter avec lui. L’ambiance du groupe était tellement chaleureuse. J’avais le sourire jusqu’aux oreilles et là je suis un peu nostalgique quand même car demain on s’en va.

J’ai la chance de partir avec Joko, une des Astagiaires, ma colocataire de chambre chez qui je vais rester à Paris jusqu’au départ. La transition sera donc moins pire ! J’ai pleuré tantôt en sortant de scène.

J’avais beaucoup entendu parler d’Astaffort, je savais que c’était génial. J’avais déjà vécu la tournée du Grand Huit donc j’étais heureuse de retourner en France”.

PF ASTAFFORT GM CLAVIERS

A Astaffort chaque Astagiaire est tour à tout chanteur, choriste, musicien …

Le Grand Huit : complicité avec Bastien Lucas

Le Grand Huit ? C’est une passerelle de création musicale entre la France et le Québec. Ce projet de collaboration franco-québécois a vu le jour en 2002 et donne la chance à huit jeunes artistes de vivre deux résidences de création-spectacles, suivies de tournées en France et au Québec.

Geneviève Morissette a participé au Grand Huit en 2010 avec les Québécois Andréanne A. Malette, Isabelle Dupont, et Raphaël Freynet, artiste invité de l’Alberta.

Les quatre Français étaient Pierre-Antoine, Myriam Kastner (Astagiaire aux 10èmes Rencontres en mai 1998), Anaël Miller et Bastien Lucas. Lequel continue de travailler avec Geneviève.

“Depuis le Grand Huit, on collabore ensemble artistiquement. Il m’aide souvent sur les paroles ou musique de mes chansons en fin de parcours.

Juste avant Astaffort, on a aussi fait une tournée ensemble de quatre dates en France. C’était un concert rencontre entre un artiste français et une artiste québécoise. On a entres autres jouer à Thou bout d’chant (Lyon) et au Limonaire sur Paris.

On écrit un duo ensemble : c’est la chanson thème du spectacle ».

Une chanson à découvrir sur la vidéo ci-dessous.

 

PF ASTAFFORT GM COULISSES

Dernière photo des Astagiaires avant le début du concert de clôture

“Avec Emilie Marsh, on a écrit des chansons en trois heures, paroles et musiques”

C’est évident, la France occupe une place de choix chez l’artiste québécoise !

“J’avais le désir de revenir en France, j’avais beaucoup aimé la manière dont les Français travaillent, surtout au niveau créatif. Les Français sont très créatifs dans les textes, les jeux de mots, les interventions entre les chansons, ils font attention dans tous les domaines. Chez nous au Québec, c’est beaucoup plus musical et moins les textes. On n’a pas la même façon de travailler.

Moi j’ai vraiment besoin de travailler mes textes pour que mon univers musical soit cohérent. J’ai besoin de pousser là-dessus !

Et en plus je ramène deux chansons pour moi, un duo avec Oldelaf que j’aimerai mettre sur mon album. J’ai aussi travaillé sur un trio de filles avec Joko et Géraldine Battesti : j’aimerai qu’on puisse continuer ce trio là qu’on n’a pas eu le temps de mettre à terme.

Ce n’est pas une aventure artistique qui finit demain !

Avec Emilie Marsh, on a écrit des chansons en trois heures, paroles et musiques ! Et je veux les mettre sur mon album. Je n’ai jamais vécu ça de ma vie !

C’est une expérience très riche, avec des collaborations que j’espère continuer dans l’avenir. Je n’ai pas encore pris le recul de cette expérience là”.

PF ASTAFFORT GM GROUPE MAINS

Vendredi 11 octore 2013. Les Astagiaires en compagnie de l’équipe de Voix du Sud

PF ASTAFFORT GM CABREL PHOTOS

Répétition d’ “Octobre” dans la cour de l’ancienne école

“Il y a un avant Astaffort, et un après Astaffort”

Et Geneviève de citer un des Astagiaires, Greg Laffargue : “Il y a un avant Astaffort, et un après Astaffort”. C’est ce que je ressens moi aussi, et j’ai le grand désir de revenir en France rapidement.

J’ai un double déchirement,  car je m’en vais d’Astaffort et de la résidence, et de France aussi. Je rentre chez moi dans deux jours, c’est sûr que c’est déchirant”.

 

PF ASTAFFORT CABREL AMBIANCE

‘”Octobre” de et avec Francis Cabrel en compagnie d’Astagiaires en fin de première partie du concert de clôture des 37èmes Rencontres

 

“Ici j’ai vécu beaucoup d’émotion et de dépassement de soi

Que racontera Geneviève Morissette à ses amis artistes au Québec ? Avec un large sourire elle répond spontanément et avec détermination : “Je vous souhaite vraiment d’y aller ! Je ne sais pas comment résumer en un mot : c’est très riche !

J’ai pu parler un peu en aparté avec Francis Cabrel dans la cour, il me disait que les Québécois sont des gens qui travaillent  fort et tiennent bien la scène. Ils ont un bon niveau musical. Il a bien aimé ma chanson “Crise de nerfs”, il me l’a dit !

Il m’a aussi dit que le thème n’est pas courant dans la chanson française. Au Québec, je n’ai jamais entendu de chanson sur ce thème là ! Francis Cabrel m’a dit que Jeanne Cherhal a  composé une chanson sur ce sujet … mais je ne le connais pas encore.

J’ai aussi pu parler un peu avec le parrain des 37èmes Rencontres d’Astaffort, Dominique A. Ça s’est passé dans un climat très sympathique. C’est un chanteur très ouvert, facile d’approche

En guise de conclusion à cet entretien, avant que la chanteuse ne rejoigne ses nouveaux amis pour chanter et faire la fête jusqu’au bout de la nuit, elle affirme : “Ici j’ai vécu beaucoup d’émotion et de dépassement de soi. J’ai fait des choses que je ne pensais pas capable de faire comme écrire une chanson en trois heures ! Et je me suis découverte comme artiste !”.

 PF ASTAFFORT GM OLDELAF

“Crise de nerfs” face à Oldelaf

“Depuis des années, je me sens comme une guerrière qui part à la conquête de sa liberté ayant le silence pour prison”

Nul doute qu’on n’a pas fini d’entendre parler de Geneviève Morissette. Outre divers “démos” déjà disponibles, elle prépare avec exigence un premier album correspondant à ses choix.

Question de patience, tout simplement. De respect d’elle-même et d’un public croissant qui suit l’évolution de sa jeune carrière : une des nouvelles voix d’une chanson québécoise résolument décomplexée face à ses illustres aînés.

Une de ces artistes qui s’aventurent sur une voie où le besoin d’être bien dans sa peau – autant sur scène que dans la vie – va de pair avec l’envie de retenir l’attention du grand public, des deux côtés de l’Atlantique. Mais surtout pas à n’importe quel prix, en enregistrant n’importe quoi pour “faire le buzz” ou accéder à une notoriété aussi fulgurante qu’éphémère.

Cette volonté de réussir sa vie d’artiste ET sa vie tout simplement, elle l’exprime avec intensité dans divers textes de son blog. Des paroles sans tabou, sans langue de bois. Juste le désir de se montrer tel qu’on est. Sans jouer un personnage.

En témoigne entre autres le texte “Pour sortir du silence” dont voici un extrait proposé en guise de conclusion à cet article.

“Depuis des années, je me sens comme une guerrière qui part à la conquête de sa liberté ayant le silence pour prison. Le combat est long et les soldats se fatiguent des fois. Au bout d’une si longue attente, une joie profonde s’installe quand mes projets se réalisent. 

C’est un peu comme si chaque marche significative que je monte comme artiste, y’ avait trois escaliers avant pour y arriver. Pierre Falardeau disait la même chose par rapport à ses films alors ça me rassure mais j’en ai souvent voulu à la vie même au monde entier pour ça. Je gueulais avec toute la voix que j’étais capable de trouver à l’injustice”. 

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TEXTE ET PHOTO ALBERT WEBER

A SUIVRE

Blog de Geneviève Morissette http://www.genevievemorissette.com/blog-2/

Voix du Sud http://www.voixdusud.com/

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“MA LETTRE D’AMOUR A LA FRANCE”

Et voici la Lettre d’amour à la France publiée par Geneviève Morissette juste après avoir quitté Astaffort.

“Il y a 3 ans, lors de la tournée franco-québécoise du Grand Huit, j’ai mis pour la première fois de ma vie les pieds en France. 

A ce moment, je découvrais l’architecture incroyable que je résumais en une phrase pour m’amuser: A mannée (Traduction: A un moment donné) des rues croche, à mannée un pont, à manné un château. 

A ce moment là, la France s’était comme un homme qui me “teasait” qui  me faisait du charme, comme pour vérifier si ça allait faire son effet. Je suis rentrée au Québec avec une impression de “pas fini” de “pas déjà”.

Tellement, qu’en arrivant au Québec, je me suis pris un coloc français comme pour continuer de vous découvrir dans ses yeux. 

Trois ans plus tard, je reviens pour ma tournée avec Bastien et pour les résidences d’Astaffort. Cette fois-ci, c’est un sentiment de déjà connu une sorte d’ivresse, de boîte à souvenirs qui s’est ouverte lorsque je suis arrivée sur Paris.  

Cette fois-ci, je peux le dire, ce n’est pas juste un béguin, un “kik” c’est carrément un coup de foudre. Je suis tombée amoureuse de vos vachement bien, de vos putain de merde, de vos 9h am qui sont en fait des 9h 30, de vos remises en questions qui prennent des heures de discussions pour un détail qu’on règle en 5 minutes au Québec, de votre histoire grandiose, du côté gentleman des hommes qui portent tes valises ou qui t’emmène à l’aéroport, de votre accent des fois chantant comme dans le sud, ou des 10 000 mots minutes des Parisiens.

J’ai vécu des moments incroyables, avec des artistes, des organisateurs de spectacle, avec le public aussi curieux de connaître mes textes, ma folie et surtout un bout du Québec à travers moi.

Comment ne pas rendre grâce pour l’incroyable chance d’avoir chanter avec Francis Cabrel. Dans la série, rêve à réaliser je coche un grand check.

Pour la petite fille du Saguenay qui regardait des émissions musicales enregistrées à Montréal. Déjà  Montréal c’était New-York dans ma tête d’adolescente réservée. Je portais de grands rêves et je n’avais aucune idée comment les réaliser. 

Maintenant, qu’est-ce que je fais avec tous ces cadeaux créatifs que j’ai reçu à part tout faire pour redonner au centuple ce que j’ai maintenant au fond du cœur, une trace de vérité, un sentiment d’être entière comme si en vous rencontrant, j’avais retrouvé une moitié perdue,  une part de mon histoire, de mon identité.

Je vous aime de tout cœur et je fais tout ce que je peux pour revenir le plus rapidement possible à votre rencontre.

Geneviève, franco-québécoise et fière de l’être. xxx

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PF ASTAFFORT FINAL CADRE CABREL GM

  “Je ne réalisais pas que j’étais sur scène en train de chanter avec lui”

NOUVEAU-BRUNSWICK – FRANCOFETE EN ACADIE : diversité et nouveauté

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Diversité et nouveauté sont les deux incontestables repères de la 17ème FrancoFête en Acadie.

Chanson, danse, théâtre, humour, variété, musique sont au rendez-vous de cet événement international organisé du 6 au 10 novembre à Moncton, au Nouveau-Brunswick, sous l’égide de RADARTS : le Réseau Atlantique de diffusion des arts de la scène créé le 8 novembre 2001 et alors dirigé par Martine Thériault.

 

 Coup de projecteur sur cet événement UNIQUE à bien des égards dans l’espace francophone.

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PF FF FRANCOFETE 2013 CONF DE PRESSE photo(15)

9 octobre, conférence de presse de la FrancoFête 2013. Jacinthe Comeau, directrice de RADARTS en compagnie de François Albert, président de RADARTS  et du maire Yvon Lapierre, maire de Dieppe. Photo Véronique Godin

La FrancoFête 2013 accueillera plus de 50 extraits de spectacles acadiens et francophones qui se produiront devant public et délégués pendant ces cinq jours d’activités.

Sans parler des fins de soirées avec “Les Oiseaux de Passage” et des nuits “Aft’heures du Plan ” pour amoureux de la chanson et de la musique francophone et autres insomniaques en quête de nouveaux talents musicaux !

PF FF LINA BOUDREAU 065

Parmi les nombreux artistes invités, l’Acadienne Lina Boudreau et le Québécois Stéphane Côté

PF FF STEPHANE COTE

PF FF MEDHI VIOLET PI

Également sur scène à Moncton Mehdi (Ontario) et Violett Pi (Québec) ici en juin 2013 aux Francos de Montréal … ainsi que Marcie (Québec)  et Yao (Ontario) ci-dessous en compagnie de Ludo Pin au Festival de Petite-Vallée en juin 2013

PF FF MARCIE LUDO YAO

 

PF FF JOELLE ST PIERRE

La Québécoise Joëlle Saint-Pierre (ci-dessus) et l’Acadienne Caroline Savoie (ci-dessous): deux des rendez-vous de la FrancoFête, ici aux vitrines francophones internationales de L’Estival à Saint-Germain-en-Laye le 6 octobre 2013

PF FF CAROLINE SAVOIE

PF FF CAPITOL FRANCOFETE 2011 3 CRIA 175

Nombre de vitrines musicales sont prévues au Capitol, sur la Main Moncton

PF FF MAIN FRANCOFETE 2011 3 CRIA 169

PF FF EVANGELINE PANNEAU

De 1887 à 1982, l’Acadie a vécu au rythme de L’Evangéline, un des plus vieux journaux de langue française au monde. Il n’en subsiste qu’une plaque sur un édifice de la Main à Moncton

 

Danse, théâtre, humour, chanson, musique et variété

Chaque année en novembre, la FrancoFête en Acadie revêt une grande importance pour les diffuseurs et les artistes des arts de la scène francophone dans les Provinces Atlantiques mais également, pour toutes les provinces du Canada.

Les tournées RADARTS et Cerf-volant (pour jeune public) découlent, en grande partie, directement de cet événement.

C’est évident, la FrancoFête en Acadie est réputée et reconnue à l’échelle de la francophonie canadienne, québécoise et internationale pour la qualité et le professionnalisme de son événement.

La diversité et la nouveauté sont au premier plan quant à la présentation des artistes et des disciplines diverses, entre danse, théâtre, humour, chanson, musique et variété.

Impossible évidemment ici de passer en revue tous les rendez-vous artistiques et notamment toutes les vitrines musicales.

A découvrir sur  www.francofete.com

PF FF SALON CONTACT STAND CAROL DOUCET 2011

Comme chaque année, un des temps forts de la FrancoFête sera le Salon-Contact auquel prendront part quantité de professionnels acadiens et québécois dont Carol Doucet, créatrice du Grenier Musique (ci-dessus) ou Marie Bujold (ci-dessous)

PF FF SALON CONTACT MARIE BUJOLD 2011

PF FF SALON CONTACT APCM 2011

Le Salon-Contact accueille chaque année l’APCM, Association des professionnels de la chanson et de la musique (Ontario). Ici Eric Auclair, alors en poste à l’APCM

 

PF FF FRANCOFETE 2012 GROUPE POUR CHRISTINE LAVOIE

Délégués internationaux de la FrancoFête 2012 avec la SNA et de la SPAASI

 

Avec la SPAASI : la Stratégie de promotion des artistes acadiens sur la scène internationale.

Mais attention, ne vous y trompez pas !

La FrancoFête ne se résume pas à un enchaînements de vitrines artistiques … comme le confirment nombre d’initiatives signées SPAASI, la Stratégie de promotion des artistes acadiens sur la scène internationale.

Les nombreux délégués – notamment en provenance de la France, la Suisse et la Belgique – bénéficieront aussi de rencontres professionnelles comme un “déjeuner réseautage et vitrines Bienvenue en Acadie”, ou d’ateliers sur divers sujets d’actualité comme par exemple “L’édition musicale à l’international”. 

PF FF 2011 CHRISTINE PHILIPPE FRANCOFETE 2011 3 CRIA 138

Novembre 2011 au Capitol : Philippe Beaulieu passe le relais à Christine Lavoie

PF FF BORDADIER ACADIE NOUVELLE 2 000

L’Acadie Nouvelle, 10 novembre 2 000, article de Sylvie Mousseau, observatrice avertie de la chanson acadienne : entretien avec Christian Bordarier, un des “délégués historiques” de la FrancoFête

              

Cercle de la SOCAN animé par Monique Poirier

Comme les années précédentes, la FrancoFête accueillera aussi un Cercle des auteurs de la SOCAN animé par Monique Poirier : il réunira Diane Tell, France d’Amour, Joseph Edgar et Michel Thériault.

Par ailleurs, le nouvel album du groupe Les Païens aura lieu durant la FrancoFête, avec présentation d’un documentaire réalisé par Radio-Canada sur ses 20 ans.

Quant à la remise des prix RADARTS, elle aura lieu lors de l’ouverture officielle de l’événement, le 6 novembre.

De nombreux prix seront également remis aux artistes acadiens s’étant démarqués durant l’événement pour les soutenir dans leur promotion à travers le pays.

De quoi mettre largement en valeur les arts de la scène en Atlantique du 6 au 10 novembre 2013. 

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EN MEMOIRE DE MAURICE SEGALL :  L’ACADIE AU CŒUR

 

pf ff MAURICE SEGALL CAPBRETON 2000 DRAPEAU ACADIEN

Été 2000, Déferlantes Francophones de Capbreton : remise du drapeau acadien à Annie Benoît (L’Autre Distribution), Maurice Segall et Albert Weber par le chanteur Patrice Boulianne (Blou)

 

En rédigeant cet article sur la FrancoFête 2013 me reviennent évidemment en mémoire tant de souvenirs liés à Maurice Segall.

C’est en effet grâce à lui qu’à la fin des années 90 j’ai eu la chance de découvrir la FrancoFête Dieppe Moncto.

Telle était alors l’appellation officielle de l’événement présidé par Louis Doucet et dirigé par René Légère. Les voici ci-dessous en train de poser avec le programme de la FrancoFête en novembre 2005.

PF FF LOUIS ET RENE FRANCOFETE 1995

PF FF SEGALL ACADIE NOUVELLE 11 11 2004 COULEURS

Un des nombreux articles de la presse acadienne consacrés à Maurice Segall. Ici l’Acadie Nouvelle en novembre 2002

Grâce au créateur et directeur des Déferlantes Francophones de Capbreton, dans les Landes, j’ai plongé sans hésitation au cœur d’une chanson francophone dont je connaissais, à la fin des années 90, encore si peu de talents.

Et d’année en année, et de Déferlantes Francophones de Capbreton en FrancoFêtes à Moncton j’ai découvert un art de créer, de chanter, de vivre et de s’affirmer des plus attachants, dans un environnement majoritairement anglophone.

PF FF gary maurice PIERRE ROBICHAUD

FrancoFête 2004 : Maurice Segall entouré par Gary Gallant (Ile du Prince-Edouard) et Pierre Robichaud (groupe 1755)

PF FF SEGALL VERBEKE  GERRY MOMO BOULLIANE FRANCOFETE 20000 recadré

Patrick Verbeke, Maurice Segall, Gerry Boudreau et Patrice Boulliane (Blou)

“Nous, nous sommes des Acadiens, pas des Québécois !”

Pas étonnant que les Hay Babies aient lancé ce cri du coeur et de la raison au public de près de 250 personnes venues les applaudir à la Maison pour Tous de Beaucourt, sur le Territoire de Belfort le mardi 1er octobre dernier.

Aujourd’hui plus que jamais, la nouvelle génération acadienne est fière de son identité enracinée dans une langue française enrichie de chiac. Ici on a forgé une manière de parler différente de celle de la France, ce qui surprend toujours les puristes d’une langue française débarrassée d’anglicismes. 

Et cette nouvelle génération reprend avec fierté le flambeau de ses aînés.

Mais attention, elle marche cependant à son rythme, à tous les sens du terme. Et avec des répertoires qui ne sont pas seulement enracinés dans l’histoire du Grand Dérangement et de l’infatigable Évangéline en quête de son amoureux Gabriel !

PF FF MAURICE  CB SEGALL CAP BRETON FEVRIER 2000

Février 2000, en route vers Capbreton, au Nouveau-Brunswick pour les ECMA avec Maurice Segall. (Photo Gerry Boudreau)

Oui, grâce à Maurice Segall, chaque nouvelle FrancoFête m’aura permis de découvrir des jeunes talents. Et bien souvent, Maurice et moi étions assis l’un à côté de l’autre durant les vitrines musicales et nous échangions nos impressions.

Et nous parlions évidemment de la préparation des prochaines Déferlantes Francophones et de son fameux tremplin coordonné par celui qui l’accompagnait : Jean-Michel Tambourré, créateur du site francomag.com.

Ce tremplin aura accueilli à Capbreton tant d’ “artistes en émergence” comme on dit et dont la personnalité et le répertoire ont pris un incroyable envol par la suite, tel le franco-ontarien Damien Robitaille.

Oui, c’est la plupart du temps à Moncton que Maurice Segall aura repéré de jeunes talents francophones originaires d’Acadie évidemment, mais aussi du Québec et des autres provinces du Canada.

PF FF SEGALL ok GASCUEL FRANCOFETE 2000

Novembre 2000, Moncton. De gauche à droite Jacques Gascuel, alors consul de France, René Légère, Louis Doucet et Maurice Segall

PF FF FRANCOFETE RADART'EUXJournal interne de la FrancoFête qui eut son heure de gloire !

Durant la FrancoFête de novembre 2012, à l’invitation de René Légère, nouveau président de la Société nationale de l’Acadie, j’avais pris la parole, dans la salle de l’Empress à Moncton.

Face aux délégués internationaux j’avais évoqué la mémoire de Maurice Segall et lancé une suggestion : pourquoi ne pas perpétuer sa mémoire en créant un Prix Maurice Segall ?

Histoire de ne pas jeter aux oubliettes le souvenir de celui qui a tant aidé à FAIRE CONNAITRE ET AIMER la chanson francophone d’Amérique du Nord en France …

Un article illustré de nombreuses photos sur la vie de Maurice Segall a été publié sur le site www.francomag.com et repris sur www.planetefrancophone.fr .

PF FF SEGALL GROUPE BENEVOLES 2007

Le “noyau dur”des bénévoles des Déferlantes Francophones de Capbreton avec Maurice et Françoise Segall, créateur de du festival

La plupart des jeunes artistes repérés par Maurice Segall se sont par la suite affirmés avec brio.

Un souvenir parmi tant d’autres, enraciné dans la musique traditionnelle : en l’occurrence les premiers pas d’Emmanuelle et Pastelle LeBlanc, se produisant à la fin des années 90 dans une petite salle d’un sous-sol de Moncton avec leur papa musicien.

C’était bien avant la création du groupe Celtitude dont le nom a été transformé par la suite en Vishten !

PF FF IPE TEN STRINGS 475

Mai 2013, Île-du-Prince-Édouard. Ten Strings and a Goat Skin présente son 1er CD «Corbeau» salué trois mois plus tard par Patrick Plouchart dans Trad Magazine

… et les “Aft’heures du Plan b” jusqu’au cœur de la nuit ! 

En songeant à l’aventure des soeurs LeBlanc, ou dans un autre registre musical, Lisa LeBlanc découverte à la FrancoFête alors qu’elle n’avait que 16 ans, bien des questions se posent sur l’actuelle relève.

Autant d’interrogations positives car rien n’est plus enthousiasmant que de découvrir – hélas sans pouvoir partager mes impressions avec Maurice Segall – des jeunes talents. Et de leur souhaiter un destin artistique à l’instar de celui des jumelles musiciennes et chanteuses ! 

En pensant à l’histoire de Celtitude devenu Vishten – groupe trad de l’Ile-du-Prince-Edouard aux tournées désormais internationales sur divers continents – je pense évidemment à un autre trio de cette même terre acadienne : Ten Strings and a Goat Skin.

On ne peut que leur souhaiter de s’aventurer à leur tour sur les traces de Visthen. En l’occurrence un destin artistique sans frontières pour Jesse Périard, et les frères Rowen et Caleb Gallant.

Ce trio de musique traditionnelle de l’Ile du Prince-Edouard a d’ailleurs retenu l’attention de Patrick Plouchart. Et leur premier album, “Corbeau”, lui a inspiré une chronique des plus élogieuses dans la revue de référence Trad Magazine.

En novembre 2013, TSAAGS devrait – une fois de plus – retenir l’attention des professionnels venant à Moncton. En effet, le groupe se produira dans le cadre des “Aft’heures du Plan b”. Tous les détails sur les horaires de ces groupes en cliquant ici

https://www.facebook.com/events/453319464783627/

Après leur vitrine musicale en novembre 2012 à la FrancoFête, suivie au printemps 2013 par une autre prestation toute aussi éclatante aux ECMA à Halifax, un constat s’impose : la musique traditionnelle acadienne a trouvé avec TSAAGS une NOUVELLE valeur sûre.

PF FF CHORUS 2006

Un des nombreux articles sur la FrancoFête paru dans le trimestriel Chorus n°42 hélas disparu. Ici une page sur l’édition de novembre 2002 avec des photos du Québécois Stéphane Côté et des Acadiens Ronald Bourgeois et Lennie Gallant

Une renommée d’envergure internationale

Aujourd’hui, il est évident que la FrancoFête s’est forgée une renommée d’envergure internationale.

Fini le temps des premières éditions vécues avec Maurice Segall dans des circonstances parfois insolites… comme ces vitrines musicales proposées en plein air au Marché de Moncton !

Ou alors au premier étage d’un immeuble de la Main de Moncton, dans un établissement nommé “Le 2ème”. Ce soir-là il y avait de la concurrence musicale entre des vitrines présentées par des artistes de la FrancoFête et non loin de là, dans une salle voisine, une percutante musique dansante ponctuée par force cris de joie ! 

En effet, à quelques dizaines de mètres des artistes-guitaristes résonnait une toute autre ambiance : on s’y amusait pour un mariage ! Souvenirs, souvenirs d’un temps évidemment révolu !

PF FF PROGRAMMES

Deux des programmes des FrancoFêtes conservés dans mes archives

Et pour avoir conservé quantité de documents – programme, photos, articles de presse, etc – de chaque édition de la FrancoFête depuis la première vécue à la fin des années 90 jusqu’à celle de novembre 2012, une évidence s’impose.

Oui, ces vestiges des FrancoFêtes d’antan en disent si long sur l’histoire et l’évolution de la chanson acadienne. Et plus globalement de la chanson francophone d’Amérique du Nord ! 

PF FF ARRIERE SCENE GROUPË

En ce temps-là on se retrouvait à l’Arrière-Scène pour des nuits plus ou moins blanches

Oui, les pionniers Louis Doucet et René Légère – à pied d’œuvre dès les premières éditions – peuvent être fiers de l’évolution de cette INCONTOURNABLE FRANCOFETE.

Le “repli stratégique” mené à bien en novembre 2012 à Dieppe témoigne d’une nouvelle étape de cet événement UNIQUE en Acadie. Une nouvelle étape que nous vivrons intensément, une fois de plus, du 6 au 10 novembre 2013.

PF FF RICO DANNY ALBERT GUY

Chaque FrancoFête est synonyme de retrouvailles. Ici en novembre 2012 avec Rico Pierrard (Festival de Pully-Lavaux), le chanteur acadien Danny Boudreau et Guy Zwinger, animateur radio en Lorraine. 

PF FF CRIA FRANCOFETE 2011 3 CRIA 047

 Novembre 2011, hall du Capitol : présentation du Centre de ressources international et acadien. Le CRIA est un site axé sur les artistes acadiens et francophones du Canada Atlantique prêts pour l’international

 

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PF FF MOMO CIGARETTE

 Ce dossier sur la FrancoFête est dédié à Maurice Segall, incontestable militant de la chanson francophone d’Amérique du Nord en France, notamment via les Déferlantes Francophones de Capbreton créées avec Françoise

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TEXTES ET PHOTOS ALBERT WEBER

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CHANSON FRANCOPHONE – RENCONTRES D’ASTAFFORT (2) : Bienvenue à Voix du Sud !

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Après un premier article sur les 37èmes Rencontres d’Astaffort, une question se pose : que savez-vous au juste de cette commune dont le nom est si connu dans l’espace francophone ?

Du moins auprès de celles et ceux qui s’intéressent à la chanson francophone.

En effet, chaque Rencontre d’Astaffort accueille des artistes de diverses régions de France mais aussi d’autres pays, voire d’autres continents, notamment de l’Amérique du Nord francophone.

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PF ASTAFFORT B GROUPE COUR

Cour de l’ancienne école des garçons : répétition d’ “Octobre” quelques heures avant le concert de clôture des 37èmes Rencontres. L’ambiance a bien changé depuis la traditionnelle photo de classe (ci-dessous) présentée page 52 du livre d’Alain Beyneix sur l’histoire d’Astaffort !

PF ASTAFFORT D ECOLES

 

En reportage de francomag.com à planetefrancophone.fr

Avant de retrouver dans un autre article les Astagiaires de la Rencontre d’automne 2013, allons nous promener dans les rues de d’Astaffort, une commune au riche passé comme en témoignent divers édifices.

A cette promenade au coeur d’Astaffort sont également conviés les Astagiaires des 37èmes Rencontres : ils n’ont évidemment pas eu le temps de flâner au gré des ruelles et des bâtiments d’antan.

Pas question de jouer aux touristes quand on a la chance d’être retenu pour vivre une dizaine de jours et de nuits au Centre des Écritures de la Chanson ! D’où cet article illustré de photos prises entre le 9 et le 12 octobre 2013. C’est une version réactualisée d’un reportage intitulé “Une question d’équilibre” paru le 24 avril 2012 sur le site francomag.com

Alors prêts à découvrir Astaffort ?

PF ASTAFFORT ALBERT PANNEAU

Bienvenue à Astaffort ! (Photo Jacques Schleef)

PF ASTAFFORT B CABREL COUR

Conversation entre Francis Cabrel et un Astagiaire dans l’ancienne cour d’école

PF ASTAFFORT RUE GROUPE

Pas le temps de traîner ni de partir les mains vides vers la Music-Halle pour finaliser le concert de clôture !

PF ASTAFFORT PANNEAU MAIRIE

Au cœur de la cité, la mairie de cet ancien village fortifié, sur la rive droite du Gers

PF ASTAFFORT MAIRIE

 

“Cher Monsieur le Maire …”

Premier constat : Francis Cabrel n’est pas – mais non … – et n’a jamais été le maire d’Astaffort, ni un des adjoints de l’équipe municipale. Une légende pourtant tenace comme en témoignent divers courriers et appels téléphoniques auxquels la mairie d’Astaffort est habituée de longue date !

De quoi alimenter quelques savoureux quiproquos évoqués avec humour par André Garros, premier magistrat de cette cité. Lequel confirme cependant que le chanteur a été conseiller municipal un certain temps.

Si Francis Cabrel n’était pas d’ici, nul doute que cette commune ne retiendrait guère l’attention des médias. Ici pas d’agitation médiatique particulière : la vie suit son cours au quotidien, tout simplement … “Une question d’équilibre” pour cette commune où l’on vit comme si de rien n’était. Ou presque.

Ancien village fortifié situé sur la rive droite du Gers, Astaffort est un chef-lieu de canton situé à 18 km d’Agen.

Et pour arriver jusqu’ici, la plupart des Astagiaires prennent tout simplement un bus en provenance d’Agen. Une excellente immersion dans la vie locale pour ces chanteurs et chanteuses immédiatement plongés dans la “vraie vie d’Astaffort” : celle d’une cité qui vit tout simplement au rythme de son environnement régional.

PF ASTAFFORT BUS

  Nombre d’Astagiaires arrivent par bus à Astaffort : l’arrêt se trouve près du Centre des Écritures de la Chanson

PF ASTAFFORT MARC ET PASCAL

A droite Pascal Bagnara, directeur de Voix du Sud, ici avec le parolier Marc Estève, un des formateurs des Rencontres d’Astaffort

“Un lieu improbable pour le show-business parisianiste”

Pour mieux comprendre Astaffort, arrêtons-nous sur une citation signée Fred Hidalgo, ancien directeur de la rédaction et rédacteur en chef de “Chorus, les cahiers de la chanson”.

Il vient de publier aux Éditions L’Archipel  “Jacques Brel, l’aventure commence à l’aurore” : un ouvrage de référence de 380 pages sur le créateur de “Quand on a que l’amour” aux Marquises. Mais ne nous attardons pas (pour le moment du moins !) aux Marquises et revenons à Astaffort, dans le Lot-et-Garonne !

Dans un dossier de cinq pages consacrées en juin 2004 aux Rencontres (Chorus 48, page 114), Fred Hidalgo insiste sur trois aspects d’Astaffort à la fois différents et cependant tellement complémentaires.

Une expérience triplement atypique : par leur implantation géographique, bien sûr, un lieu improbable pour le show-business parisianiste ; pour leur animateur principal, ensuite, véritable star de la chanson – sans doute le chanteur français le plus apprécié de tout l’espace francophone ; par leur formule, enfin, qui comme leur nom l’indique privilégie les rencontres à la formation professionnelle classique”.

 PF ASTAFFORT HALLE AUXGRAINS PANNEAU

L’ancienne Halle aux Grains accueille tous les concerts de clôture des Rencontres. Ci-dessous une des entrées de la Music-Halle

PF ASTAFFORT HALLE AUX BLES

PF ASTAFFORT KIOSQUE

Face au Centre des Ecritures de la Chanson, un paisible kiosque au cœur de la cité

1992 : création de l’association Voix du Sud

Et quand on prend la peine de se promener dans les rues d’Astaffort, on imagine difficilement que tant d’artistes français et francophones y aient déjà séjourné…

L’association Voix du Sud s’y est installée en 1992, soit deux ans avant la création des premières Rencontres : de quoi donner un nouveau souffle à cette commune du département du Lot-et-Garonne !

C’est vrai, il est agréable de marcher en toute sérénité dans le village, d’arpenter les ruelles d’antan. Et d’y découvrir forces traces d’une Histoire qui a défié les siècles. Avec pour commencer un patrimoine et un passé mis en valeur avec nombre de plaques sur diverses façades de maisons et murs.


PF ASTAFFORT C ODT

Office de tourisme d’Astaffort : en vitrine affiche de la soirée de clôture des 37èmes Rencontres et du concert de Dominique A

 

PF ASTAFFORT MONUMENT AUX MORTS

 Comme dans toutes les communes de France, le monument aux morts des deux guerres mondiales : celui d’Astaffort est à quelques minutes de Voix du Sud

 

PF ASTAFFORT PANNEAU EGLISE

 Jusqu’au 18e siècle, trois portes percées dans les murailles permettaient d’aller et sortir de la ville fortifiée

PF ASTAFFORT RUELLE EGLISE

 “A l’époque gallo-romaine, Astaffort bénéficiait déjà d’une situation remarquable puisque située entre deux chefs-lieux de canton : Agen et Lectoure” selon un dépliant bilingue (français-anglais) disponible à l’Office de tourisme

 

PF ASTAFFORT PANNEAU VILLAGE

Astaffort ? Le nom viendrait d’une ancienne devise latine « Stat Fortier qui signifie “position forte”

Deux châteaux et des murailles au Moyen-Age

Entre le 11e et le 14e siècle, Astaffort était dominé par deux châteaux forts : celui de la Craste situé près de l’église Sainte-Geneviève et celui du Mous, près de l’église Saint-Félix.

Et la cité était entourée de murailles qui permettaient de réunir ces deux bastions !

Jusqu’au 18e siècle, trois portes percées dans ces murs permettaient d’aller et sortir de la ville : celles de Corné, de Bouc et du Gers.

PF ASTAFFORT PHARMACIE

Les Astagiaires en manque de vitamine C peuvent s’en procurer à la pharmacie, à quelques pas de la Music-Halle et de Voix du Sud !

PF ASTAFFORT PANNEAU NOTABLES

En prenant le temps de marcher dans les rues et les ruelles d’Astaffort, l’on  découvre nombre de plaques, vestiges d’un prestigieux passé

 PF ASTAFFORT PANNEAU PLAN

 Impossible de se perdre avec la signalétique de cette cité à taille humaine !

PF ASTAFFORT D LIVRE

Ouvrage de référence sur Astaffort préfacé par Francis Cabrel

“Alain Beyneix fait ici un précieux travail de mémoire aidé par les rares personnes encore capables d’identifier ces bonnes figures de jadis”

Au 18e siècle, la population était estimée à 2 000 habitants. Les activités principales étaient l’agriculture, le tissage et les métiers du cuir. C’est aussi à cette époque que la ville grandit et sort de ses murs avec la construction de plusieurs faubourgs.

“A la fin du 19e siècle et au début du 20e siècle, les quelques 1700 âmes qui peuplent Astaffort vivent au rythme des saisons. L’acteur principal du “pays” reste le paysan, tour à tour cultivateur, arboriculteur, bûcheron, viticulteur ou jardinier …

Les jours de foire, la foule se presse autour des tables sur tréteaux des exposants, place de Craste. Là règne une intense activité ! Route nationale et ligne de chemin de fer d’Agen à Auch assurent les débouchés aux productions locales de vin, de bestiaux ou de blé”.

C’est en ces termes qu’est présenté l’histoire de la cité dans un livre d’Alain Beyneix, avec 200 reproductions de photos, cartes postales et documents divers : un ouvrage de référence sur “Le vieil Astaffort” paru aux Éditions Alain Sutton.

Ce livre bénéficie de la préface suivante signée Francis Cabrel qui rend hommage à ces habitants anonymes et travailleurs immortalisés par les photographes.

“Et voilà ceux dont nous avons pris la place, les murs, les rues.

Ils ont probablement posé de longues minutes, mais ça ne changeait pas grand-chose à leur quotidien. On passait, de ce temps, les journées devant la porte.

Ainsi le bourrelier, la modiste, la pâtissière, le bijoutier. Siècle heureux des petits commerces.

Alain Beyneix fait ici un précieux travail de mémoire aidé par les rares personnes encore capables d’identifier ces bonnes figures de jadis.

Des gens d’Astaffort comme lui et moi”.

PF ASTAFFORT C LUNE

 Astaffort sous la lune un soir d’octobre …

 

“Redonner au Boiron une partie de ses lettres de noblesse et de voir au cours des saisons ressurgir ses couleurs initiales”

Aujourd’hui Astaffort compte 2126 habitants, comme le précise André Garros, maire depuis 2004, suite à la disparition de la mairesse Danièle Esteban décédée en cours de mandat : la médiathèque porte désormais le nom.

La commune compte nombre de personnes âgées, notamment des retraités agricoles des villages des alentours qui vieillissant pour la sécurité viennent habiter ici pour bénéficier de tous les services. Dont le système de portage de repas mis en place par Madame Esteban.

L’entrée de la commune dans la Communauté d’Agglomération d’Agen (L’Agglo d’Agen) date de septembre 2011. Elle permet – entre autres – aux habitants de profiter des avantages de la compétence transport en bus, suite à une convention entre L’Agglo et la SNCF. D’où des transports en commun moins cher … qui facilitent la vie des habitants et aussi celle des Astagiaires

De quoi se déplacer ainsi sur la ligne Auch-Agen … Un point important pour le désenclavement d’Astaffort, qui demeure une commune essentiellement agricole, notamment les céréales et les vignes.

“Jusqu’au début du 20e siècle, une centaine d’hectares de vignes étaient plantées sur notre domaine jusqu’à ce que le phylloxera ne contraigne le propriétaire d’alors de tout arracher. En tant que nouveau propriétaire l’idée paraissait naturelle de redonner au Boiron une partie de ses lettres de noblesse et de voir au cours des saisons ressurgir ses couleurs initiales. C’est en 1996 que nous avons décidé de replanter et de faire revivre le Domaine du Boiron”.

Cette présentation est signée “Francis Cabrel, viticulteur” : son frère Philippe assure le fonctionnement du Domaine Boiron. Cliquez ici pour découvrir son site.

 

 PF ASTAFFORT TABAC PRESSE

 Tabac-presse comme dans la plupart des villages de France

PF ASTAFFORT COUR PASCAL DOMINIQUE A

Pascal Bagnara et Rania Serrano, deux des permanents de Voix du Sud en discussion avec Dominique A, parrain des 37èmes Rencontres d’Astaffort (à droite)

 

“Il a voulu faire profiter la commune de son expérience”

La plupart des Astagiaires ne mettent pas le nez dehors durant les Rencontres, trop concentrés sur leurs chansons créées ensemble : tout juste les rencontre-t-on en train de se déplacer entre la Music-Halle et l’ancienne école, voire du côté du bar-tabac pour les amateurs de cigarettes … 

Et qu’en est-il donc du citoyen le plus illustre de la commune ?

“Il faut bien reconnaître que Voix du Sud repose sur ses épaules” explique le maire André Garros, évoquant la genèse de cette structure née du temps où Francis Cabrel était encore conseiller municipal.

“Il a voulu faire profiter la commune de son expérience” précise le premier magistrat, insistant entre autres sur l’aménagement de l’ancienne Halle aux Grains devenue Music-Halle – suite au soutien de Jack Lang, alors ministre de la Culture – et également de l’ancienne école communale des garçons devenue Centre des Écritures de la Chanson et Maison des Associations.

Les deux anciens logements de fonction – l’école disposait alors de deux enseignants – ont été aménagés en bureaux pour Voix du Sud et en chambres pour l’hébergement des Astagiaires. La salle de danse utilisée par les associations locales et les Astagiaires faisait, elle aussi, partie de l’un des logements de fonction.

PF ASTAFFORT RANIA

Au coeur de Voix du Sud dans le bureau de Rania Serrano

“Je dis tout le temps aux stagiaires de prendre le temps de visiter la ville, de faire un tour dehors !”

C’est au début des années 90, avec l’ouverture d’une nouvelle école des garçons que les locaux du 1 rue du Plapier se sont retrouvées vides.

D’où le projet à deux facettes mis en place et où Rania Serrano occupe une place stratégique, étant en poste à la fois pour Voix du Sud et pour l’École de Musique. Hubert Delpech, maire à l’époque de ces transformations, est d’ailleurs membre du conseil d’administration de Voix du Sud.

Et l’actuel maire d’Astaffort de mettre en relief un point luit tenant particulièrement à cœur «Je dis tout le temps aux stagiaires de prendre le temps de visiter la ville, de faire un tour dehors !

Je regrette que les stagiaires ne sortent pas plus souvent : ils sont tous les mêmes, ils ne mettent pas le nez dehors même la médiathèque ils n’y vont pas beaucoup alors qu’elle est aussi destinée aux stagiaires. Il y a un intéressant fond !”. 

Et de rappeler que pour l’inauguration de la médiathèque, Astaffort a reçu plusieurs anciens Astagiaires : ils se sont produits dans divers pôles d’animations de la ville : mairie, hall des HLM, kiosque à musique, et … même au supermarché.

L’inauguration a en effet été l’occasion d’organiser “la journée de la chanson” à Astaffort, le 17 mai 2005.

Jean-François Laffitte se souvient : “Une centaine d’Astagiaires sont venus de toute la France (certains pas revus depuis la 1ère session en 1994). La commande aux artistes était un titre du répertoire et un titre personnel : “Général à vendre” de Francis Blanche a été ainsi chanté au monument aux morts !

Le public circulait dans tout le village de petite scène en petite scène. Serge Hureau nous avait fait l’amitié de représenter le hall de la chanson en donnant une conférence sur “le petit conservatoire de Mireille” à la mairie, à la “salle des illustres”. Alors que son responsable multimédia faisait de son coté une présentation du hall en vidéo projection à la Médiathèque”.

 PF ASTAFFORT MEDIATHEQUE DANIELLE ESTEBAN

 Près de la Music-Halle, la Médiathèque Danièle Esteban en mémoire de l’ancienne mairesse décédée en cours de mandat

 PF ASTAFFORT Doui  RUE ZENON

Depuis 1992 la commune d’Astaffort est jumelée avec Saint-Zénon, municipalité québécoise de la Lanaudière. D’où cette rue face à la stèle consacrée au jumelage (ci-dessous)

PF ASTAFFORT Doui STELE ZENON

 

PF ASTAFFORT C JACQUES GENE ALBERT JEAN

L’auteure-compositrice-interprète québécoise Geneviève Morissette (astagiaire des 37èmes Rencontres) en compagnie de Jacques Schleef, directeur du Festival Summerlied, Albert Weber (www.planetefrancophone.fr) et Jean Bonnefon, président de Voix du Sud

Depuis 1992 la cité d’Astaffort est jumelée avec Saint-Zénon, au Québec

A Astaffort, une évidence s’impose : ici on prend le temps de vivre et on respecte son voisin, même s’il est connu bien au-delà de son village. Certes, il y a bien des touristes qui viennent à Astaffort dans l’espoir de rencontrer – en vain – le créateur de “Sarbacane” en demandant aux habitants où est sa maison !

Le temps des Fêtes de la Musique où plus de 10 000 personnes convergeaient vers Astaffort pour un concert gratuit de l’enfant du village est révolu. Pas évident de gérer une telle foule et les embouteillages qui en découlent !

Depuis 1992 Astaffort est jumelée avec Saint-Zénon, municipalité québécoise d’un millier d’habitants dans la région de la Lanaudière. A plusieurs reprises, une délégation d’Astaffort s’est rendue à Saint-Zénon.

Pour découvrir ce village qui est le plus élevé de la Lanaudière : http://st-zenon.org/fr/

Ce jumelage avec une commune québécoise a des allures de clin d’oeil pour cette francophonie qui fait régulièrement battre le coeur d’Astaffort où ont déjà séjourné tant de talents francophone sous l’égide de Voix du Sud.

Sacré parcours que celui de cette association lancée par Francis Cabrel, Jean-François Laffitte et Richard Seff : un trio de pionniers qui a cru en un incroyable projet au début des années 90. Et s’est donné les moyens de le réaliser, et de tenir la distance.

 PF ASTAFFORT Doui  ZENON

Entre Lorraine et Québec, les deux jumelages de la commune d’Astaffort

 PF ASTAFFORT GRAND CORPS MALADE

 Chaque Rencontre d’Astaffort bénéficie d’un parrain commeGrand Corps Malade, en septembre 2012

 PF ASTAFFORT C GROUPE COULISSES

Vendredi 11 octobre, avant le concert de clôture : photo-souvenir en coulisses. Bonne humeur et émotion au rendez-vous avec (ci-dessous) avec Christian Alazard, un des formateurs (identité vocale et arrangements) et Annie-Flore Batchiellilys

PF ASTAFFORT C CHRISTIAN CHANTEUSE

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A découvrir le site www.voixdusud.com

TEXTE ET PHOTOS ALBERT WEBER

(A SUIVRE)

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CHANSON FRANCOPHONE- RENCONTRES D’ASTAFFORT (1) : 20ème anniversaire en vue

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Vendredi 11 octobre, quelques heures avant l’inoubliable concert des “astagiaires” des 37èmes Rencontres d’Astaffort parrainées par le chanteur Dominique A, s’est réuni le conseil d’administration de Voix du Sud.

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FB ASTAFFORT CA GROUPE

Quelques minutes avant le début de la réunion du conseil d’administration

Cette association est présidée par Jean Bonnefon,un des pionniers du renouveau de la chanson occitane.

Et son CA réunit divers professionnels de grande expérience du milieu de la chanson, dont Gérard Davoust (Éditions Raoul Breton) ; Jean-Michel Boris, ancien directeur de l’Olympia ou Fred Hidalgo, fondateur avec Mauricette, son épouse, du mensuel “Paroles et musique” et du trimestriel “Chorus les cahiers de la chanson”.

Précisons que la photo ci-dessus a été offerte à deux représentants de la direction d’Orange Sud Ouest présents sur ce cliché : Gérard Krebs, Délégué Régional Aquitaine et Jean-Marc Colin, Directeur des Relations avec les Collectivités Locales, Lot-et-Garonne.

Tous deux ont prévu de la transmettre dans la presse locale et aussi de la publier en “communication interne”  d’Orange. Ils ont même promis d’en mentionner l’auteur. Une démarche qui mérite d’être soulignée d’autant plus qu’il est de plus en plus fréquent aujourd’hui que les photos de presse soient reproduites, recadrées voire même détournées de leur fonction première sans aucun respect pour le photographe … ni pour d’ailleurs le lecteur !

Sur cette photo figurent également André Garros, maire d’Astaffort ainsi que Pascal Bagnara et Jean-François Laffitte, respectivement directeur et directeur-adjoint de Voix du Sud.

Ce dernier est d’ailleurs un des trois fondateurs de l’association créée en 1992 avec Francis Cabrel et Richard Seff. Deux ans plus tard étaient organisées les premières Rencontres d’Astaffort.

Oui, au début des années 90, le trio s’est lancé dans une incroyable aventure tant artistique qu’humaine.

PF ASTAFFORT PANNEAU ECOLE

Au coeur d’Astaffort, l’ancienne école …

PF ASTAFFORT ECOLE PANNEAU bat

PF ASTAFFORT COUR

La fameuse cour synonyme de tant de créations de chansons :  l’ancienne école des garçons de Francis Cabrel 

Nul ne saura jamais le nombre de “tounes”  – comme disent les Québécois – qui ont été composées sur les bancs de cette cour, sous l’égide du Centre des Écritures de la Chanson !

Cette année 2013 aura été des plus intenses pour l’association Voix du Sud : 61 concerts, 11 formations (Labos, Rencontres d’Astaffort et Répertoire; 34 chantiers de création dans les établissements scolaires; une journée de création pour les entreprises, deux résidences de création sans oublier … 35 000 vidéos vues.

PF ASTAFFORT PANNEAU

Bienvenue à Astaffort !

PF ASTAFFORT JEAN FRANCIS
Présentation du concert de clôture par Jean Bonnefon et Francis Cabrel

PF ASTAFFORT FINAL DROITE

Ci-dessus et ci-dessous les astagiaires reprennent “Octobre” avec Francis Cabrel en fin de 1ère partie du concert de clôture

 PF ASTAFFORT FINAL DEBOUT

PF ASTAFFORT CABREL DOMINIQUE A

Superbe duo de Dominique A et Francis Cabrel pour “Les Gens absents”

PF ASTAFFORT CABREL ALBERT COUR

Répétition d’ “Octobre” des “astagiaires” avec Francis Cabrel

Merci à Voix du Sud pour son accueil et son feu vert à prendre des photos en toute liberté.

A DÉCOUVRIR un dossier de 8 reportages sur les Rencontres d’Astaffort paru en avril-mai 2012 sur www.francomag.com

Bon voyage sur www.voixdusud.com

PF ASTAFFORT GROUPE AVEC CABREL ET JEAN

L’équipe de Voix du Sud avec les astagiaires des 37èmes Rencontres

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TEXTES ET PHOTOS ALBERT WEBER

(A SUIVRE )

 

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