Livres, spectacles, albums de reprises et/ou titres inédits, colloque, …

L’actualité suscitée ces derniers mois autour d’Allain Leprest  est des plus riches.  Suite aux récents “CD leprestiens” de Jean Guidoni et Claire Elzière, l’album de JeHan-Lionel Suarez  s’annonce imminent.

Déjà chanté de son vivant par nombre d’artistes, cet auteur-compositeur-interprète l’est tout autant, voire encore davantage depuis son suicide.
Sa disparition n’a pas été synonyme d’abandon, d’indifférence, d’oubli. Bien au contraire comme en témoignent avec éclat les ouvrages si différents et cependant complémentaires de Marc Legras et Nicolas Brulebois.

Car il est aussi irréaliste et qu’impossible de vouloir réduire autant la vie que l’œuvre d’Allain à un seul ouvrage de référence.

Sans doute n’y aura-t-il jamais UN SEUL ouvrage de référence sur ce créateur unique pour de multiples raisons dans la chanson française, tant par sa manière de créer que sa façon de (sur)vivre (1954-2011)

D’où l’importance de ces deux livres, complétée par plusieurs autres articles sur l’actualité leprestienne. Rien d’exhaustif ici, mais quelques événements que j’ai eu la chance de vivre.

Ces pages ne sont pas destinées aux incollables amateurs des chansons de Leprest  mais plutôt aux lecteurs des deux bords de l’Atlantique, voire d’ailleurs, pour lesquels le GRAND ALLAIN demeure encore ce jour (pour toujours ?) un GRAND INCONNU.

Les passionnés du répertoire leprestien n’apprendront (sans doute) pas grand chose sur ce long texte illustré par diverses photos et vidéos, et référence d’émission de radio.

Donc pas de dossier exhaustif de la vie et de l’œuvre d’Allain. Juste L’ENVIE de donner ENVIE d’écouter Leprest.

Bonne lecture, en prenant le temps de vous promener au cœur des (si) intenses vies de Leprest en compagnie de Nicolas Brulebois et Marc Legras.
Albert WEBER

MJC Venelles, 4 septembre 2009. “C’est peut-être”. Allain accompagné par le pianiste Léo Nissim

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La photo d’Allain Leprest est signée Chantal Bou-Hanna

NICOLAS BRULEBOIS : DÉBAT PASSIONNEL  

Commençons par Allain Leprest Gens que j’aime de Nicolas Brulebois (330 pages, Éditions Flament), collaborateur de revues satiriques et littéraires et auteur de “Le monde aigri, le monde est bleu” paru en 2013 chez le même éditeur.

Signée Chantal Bou-Hanna, la photo de la couverture illustre avec justesse l’extravertie gestuelle connue par tant d’enthousiastes publics et ignorée par les “grands médias”. Cet ouvrage bénéficiant d’une page Facebook (ICI ) aura fait couler beaucoup d’encre à sa sortie, suscitant divers échanges parfois houleux suite provoquées par les chroniques de Norbert Gabriel :

“Rarement un livre m’aura laissé aussi troublé et il a fallu trois reprises pour tenter une lecture si possible sereine. Gens que j’aime…(ce sont ceux que l’auteur a aimé rencontrer) l’auteur, qui n’a pas connu Leprest, propose un portrait patchwork en interrogeant quelques uns de ceux qui ont connu Leprest. Ne pas y trouver Christian Paccoud ou Alain Brisemontier est un choix qui relativise la portée de ces entretiens si on s’intéresse à Leprest…”

… et Michel Kemper  bien remonté sur ce “livre belliqueux, narcissique et malsain dont Leprest semble n’être qu’un prétexte” (site Nos Enchanteurs le quotidien de la chanson).

Pas question de détailler ici ce débat d’internautes marqué par nombre de réactions positives d’anonymes passionnés de Leprest ou des proches comme JeHan ou Didier Dégremont interviewés par Nicolas Brulebois.

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Message de Leprest envoyé à Didier Pascalis (livret du 1er volume Chez Leprest)

12 ENTRETIENS SANS LANGUE DE BOIS

Le fait que cet ouvrage ait suscité – trois ans après le suicide de Leprest – pareille polémique est bon signe, non ?

Car rien n’aurait été pire que l’indifférence du “milieu de la chanson” face à cette douzaine de témoignages : Didier Pascalis, Gérard Pierron, Jehan, François Lemonnier, Francesca Solleville, Bertrand Lemarchand, Nathalie Miravette, Dominique Cravic, Didier Dervaux, Annie et Didier Dégremont et Romain Didier.

Et pourquoi eux et pas d’autres proches ayant autant (voire davantage) compté pour Leprest ?

S’aventurer dans les méandres de l’aventureuse existence de Leprest, c’est tenter d’assembler TOUTES les pièces d’un puzzle dont personne ne dispose d’une réelle vue d’ensemble.

“J’ai choisi de rencontrer douze artistes ayant croisé la rote du chanteur  à différentes époques de sa carrière – sans exhaustivité, mais en analysant  au maximum le contexte, afin d’éclairer chaque fois un moment singulier de création” explique Nicolas Brulebois.

L’auteur fait parler ses interlocuteurs/trices non seulement sur leurs relations avec Allain (création, vie quotidienne, etc)  mais également sur leur propre parcours, d’où nombre de constats sur “les coulisses du monde de la chanson à texte”.

Livre sur Leprest, cet ouvrage l’est aussi plus globalement sur le milieu artistique d’une certaine chanson à texte. Car nombre d’anecdotes évoquées par les interviewés en disent long sur cette fameuse “vie d’artiste”.

Quand Francesca Solleville ou Gérard Pierron font allusion à leur maigre retraite, ce n’est pas hors-sujet. Ces témoignages – deux exemples parmi tant d’autres – apportent de l’eau au moulin de Didier Pascalis évoquant, lui aussi sans retenue, ses relations avec Allain , bien au-delà de son “rôle” de producteur, … mais aussi d’ami, confident, assistant social, etc.

Il y a de quoi s’interroger sur certaines pratiques de ce milieu. Par exemple l’histoire de Gérard Pierron invité par l’éditeur Gérard Meys à venir déposer chez lui la quinzaine de chansons écrites avec Leprest. Malgré son absence annoncée par la secrétaire, l’éditeur est pourtant “bien présent” dans un salon où une pile de papiers à signer et une bouteille de whisky non entamée  attendent  Pierron !

A vous de découvrir ce qui s’est passé … D’où ce ressenti du chanteur  ayant quitté  quittant les vastes bureaux de la place Vendôme “un peu écœuré, surtout, qu’il m’ait surveillé à la caméra et qu’il ne soit même pas venu me saluer”.

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Paris, Le Limonaire, 29 décembre 2014. Nicolas Brulebois avec JeHan, François Lemonnier et Gérard Pierron, tous trois interviewés dans livre “Allain Leprest – Gens que j’aime”

 UNE ABSENCE DE TAILLE : PIERRE BAROUH

L’absence du témoignage de Pierre Barouh (rencontré et non publié) est regrettable. Même si comme le raconte Nicolas Brulebois, le créateur de Saravah a épuisé en quelques minutes la cinquantaine de questions prévues, se contentant de réponses laconiques (“oui”, “non”, “j’ai oublié”).

La publication de cet entretien aurait justement permis de mieux comprendre Barouh, non ?

Et c’est d’ailleurs chez Saravah, “les rois du slow-biz” qu’est sorti l’album “Claire Elzière chante Allain Leprest” : 14 titres dont “La fermeture éclaire” au texte dit/récité par Barouh  sans intervention de la chanteuse.

Impossible de privilégier ici plutôt un témoignage plutôt qu’un autre car CHACUN éclaire partiellement (et partialement !) le destin de Leprest.

L’intensité des souvenirs et la présentation du contexte de chaque entretien en disent long sur les relations entre les interviewé(e)s et Leprest, mais aussi entre certaines personnes telles JeHan et Didier Pascalis.

Bonne idée aussi que le “post-scriptum : et après?” à la fin chaque entretien, histoire d’en compléter et/ou de réactualiser les paroles recueillies par Nicolas Brulebois qui n’a jamais vu Leprest, ni sur scène ni dans la vie.

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16 artistes  pour chanter Leprest : une idée de Michel Fugain reprise par Didier Pascalis
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18 artistes et un DVD pour le second volume Chez Leprest

DE LA RÉFLÉCHIE NATHALIE MIRAVETTE A L’EXPLOSIF JEHAN

Didier Pascalis et Gérard Pierron ont “suivi et encouragé le projet du début à la fin”. Et sans le producteur, pas évident que Nicolas Brulebois ait pu rencontrer Romain Didier : “Il a donc fallu six mois de coups de fil dans le vide ou de mails sans réponse – et l’intervention inespérée du patron de Tacet – pour parvenir à forcer cet ultime rendez-vous” raconte l’auteur.

Et chaque entretien s’inscrit dans une ambiance différente… Ainsi Nathalie Miravette : “Extrêmement rigolote sur scène, elle s’avère beaucoup plus sérieuse en entretien, où elle déploie une parole dense et mûrement réfléchie  – souriante mais pas que … Avec elle, contrairement à d’autres, la pensée ne peut vagabonder pendant que l’interviewé cherche ses mots ou ses idées”.

Rien à voir avec JeHan  rencontré à L’Annexe à Ivry :” Aussitôt assis  JeHan entame l’interview (alors qu’on ne lui a encore rien demandé) par un couplet énervé sur les producteurs, distributeurs, etc qui deviendra refrain tout au long de l’entretien”.

Pas étonnant par ailleurs que l’auteur affirme que “les artistes amis d’Allain ne forment pas une famille unie, mais une multitude de sensibilités qui parfois se rejoignent, d’autres fois se heurtent”. D’où sa classification en trois catégories :

– les proches de sa dernière maison de disques (TACET) qui “tournent beaucoup  et participent aux spectacles de prestige  montés pour promouvoir Leprest auprès du grand public”

-“les artistes ayant un rapport plus compliqué au business”, proches d’une “base poético-prolo pure et dure,  (…) plus enclins à ruer dans les brancards si besoin”.

-les amis de trente ans, rouennais pour la plupart, sortis de l’univers artistique du poète dès qu’il a gagné la capitale”.

Franchement, avec un éclatement du réseau amical, comment proposer un ouvrage exhaustif sur TOUS “les gens aimés par Leprest” ?

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Ses chansons souvent été reprises de son vivant le sont tout autant depuis sa disparition
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Clémentine Duguet, une des nombreux albums chantant Leprest

POUR MIEUX CONNAITRE LEPREST ET CERTAINS DE SES AMIS

Autre atout de cet ouvrage, la “discographie sélective”qui, de Mec (1986, Disques Meys) à Paris-Milan de Jean Guidoni (Tacet, octobre 2014), passe en revue nombre d’albums présentés sur plusieurs pages.

“Leprest, en tant qu’auteur-compositeur, a éparpillé tellement de textes sur les disques de ses collègues et amis interprètes, qu’une recension intégrale nécessiterait plusieurs tomes d’une copieuse encyclopédie” souligne Nicolas Brulebois.

Et de préciser qu’il ne commente que “les albums personnels d’Allain Leprest” en donnant “un aperçu de quelques projets annexes, avant d’évoquer les disques inédits parus à la rentrée 2014″.

“Allan Leprest -Gens que j’aime” : voir  ICI pour en savoir (un peu) plus sur Leprest ET les proches rencontrés …

ALLAIN LEPREST- GENS QUE J’AIME, Nicolas Brulebois

Jacques Flament Editions, novembre 2014 /  20 €-  329 pages


Organisée pour la sortie du volume 2 Chez Leprest par Didier Pascalis/ Tacet, une soirée réunissant Allain Leprest, Romain Didier, Jamait, Daniel Lavoie, Hervé Vilard, Olivia Ruiz , Mon Coté Punk, Nilda Fernandez, Jehan, Agnès Bihl, Jean Guidoni et Loïc Lantoine

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Difficile de résumer si brièvement ces deux livres. Bravo à Jean-Hugues Mallot et Annie Claire pour leurs chroniques (FrancoFans n° 50 et 51)

 

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MARC LEGRAS : “A DEUX VOIX ET QUATRE MAINS”

Trois ans après son suicide à 57 ans, le 15 août 2011, à Antraigues (village cher à Jean Ferrat), Leprest n’a pas disparu de nos mémoires.

Son geste fatal brise sa longue complicité avec Marc Legras, journaliste durant plus de 25 ans à France 2, animateur d’émissions sur la chanson (France-Culture, France-Musique). Et  un des piliers  du mensuel Paroles et musique, puis du trimestriel Chorus, les cahiers de la chanson. On lui doit plusieurs livres sur les artistes rédigés seul (Brel, Moustaki, Gabin, Vigneault, Francesca Solleville) ou avec une autre plume de Chorus, Jacques Vassal (Roger Siffer, Alan Stivell, Lluis Ilach).

Marc Legras présente son livre sur le site des Editions L’Archipel

A la différence de Nicolas Brulebois qui ne connaissait pas Leprest, Marc Legras a commencé à écrire son livre “à deux voix et quatre mains” alors qu’il fréquentait Allain depuis plus de 25 ans.

Ici pas d’entretiens qui se suivent, mais un long voyage linéaire, chronologique dans la vie, ou plutôt dans les vies de celui qui aimait se qualifier de “le plus célèbre des chanteurs inconnus”.

L’amitié entre Marc et Allain irrigue chaque page de ce livre où alternent anecdotes, témoignages et présentation/commentaire des enregistrements.

Durant un an, après la mort d’Allain, Marc Legras n’a pas pu écouter une seule chanson de son ami, et encore moins un seul des enregistrements avec celui qui débuta dans la vie active muni d’un CAP de peintre en bâtiment !

“Dernier domicile connu” s’est construit avec le temps … “Deux, trois années pour l’entendre se raconter, l’écouter vivre, le suivre d’un atelier d’écriture  à ses rencontres avec le public dont il était si friand, d’une scène à l’autre, du Casino de Paris à Lillebonne dans la région de ses débuts ou sur les rives du Saint-Laurent, au Festival de Tadoussac”. 

Ce manuscrit, il en d’ailleurs été question aux obsèques d’Allain Leprest comme en témoigne une vidéo de 44 minutes : Didier Pascalis en parle ICI .

L’amitié entre Marc et Allain est sans doute à l’origine de la préface de sa fille Fantine, qui s’aventure bien au-delà de l’image publique de l’artiste : “Je ressens une certaine responsabilité vis-à-vis de son œuvre. Et cela peut peser, on me le rappelle parfois. Je souhaite que ses chansons soient diffusées le plus possible et respectées.

Attention ! J’aime mon papa plus que tout, mais pour moi il n’est pas une œuvre ni ce qu’il a écrit” affirme Fantine, soulignant qu’elle n’est pas “à l’aise dans la position de “fille de”  et qu’elle n’a “nulle envie d’apparaître comme la continuité de mon père”.

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Un des deux albums enregistrés en public et analysé par Marc Legras

ENTRE RAGE DE VIVRE ET BESOIN DE CRÉER/CHANTER

Pour tenter de cerner (un peu)  Allain Leprest, ses errances et fulgurances, sa sensibilité à fleur de peau,  ses chansons enracinées dans des situations vues/vécues, son besoin de lecture quotidienne de la presse, sa manière de travailler et de (sur)vivre, pas d’hésitation !

Le livre de Marc Legras propose de multiples clés, sans prendre position, simplement en laissant s’exprimer tant de personnes ayant compté dans sa vie.

Et ces clés permettent d’entrouvrir tant de portes, de découvrir tant de tranches de vie inédites, voire insoupçonnables où rage de vivre et besoin de créer/chanter vont toujours de pair. Un destin hors du commun guidé par un autre besoin, celui de la rencontre, de l’échange, du dialogue. Une (très) intense vie d’artiste peu préoccupée par les contingences quotidiennes. A ne pas négliger dans “Dernier domicile connu”, le cahier photos de huit pages… et une bibliographie : des livres sur Allain et des ouvrages préfacés par lui.

Les “spécialistes” de Leprest exploreront avec délice dans les références de divers “dossiers leprestiens parus dans la presse…. dont celui de 23 pages de Daniel Pantchenko (Chorus 41, automne 2004) incluant entretien de 11 pages, discographie originale, chronologie des principales dates de sa vie … et nombre de photos signées Francis Vernhet. Lequel illustre la couverture de ce livre.

A relever aussi plusieurs textes inédits d’Allain … d’autres parus ici et là, dont L’Humanité Dimanche. Et aussi son “discours” aux obsèques de Claude Nougaro qui disait de lui “Je considère Alain come l’un des plus foudroyants auteurs de chansons que j’ai entendues au ciel de la chanson française”.

A découvrir aussi “Lachaise”, texte dit par Allain au micro de Jean-Louis Foulquier dans l’émission Pollen (France-Inter, mai 1998) lors de la fête autour du Québécois Dan Bigras qui l’accompagnait  au piano.

Le témoignage de Lucie, nièce de Jean Ferrat et dernière compagne d’Allain permet de mieux comprendre le quotidien d’un créateur en “permanente ébullition” entre paroles, musiques, dessins.

La discographie détaillée avec titres de chaque album conclut ce livre, ainsi qu’une discographie des interprètes d’Allain Leprest ! Une discographie qui reste à compléter car on n’a assurément pas fini de chanter Leprest.

“Dernier domicile connu” nous replonge aussi dans  l’époque des réseaux culturels et associatifs, à l’origine de tant de concerts  … une période militante peu à peu évanouie à partie du début des années 80 avec l’arrivée de la gauche au pouvoir (!).

“Dernier domicile connu” , c’est finalement le témoignage de Marc Legras qui raconte avec ses mots et ceux des autres la vie de son ami. Avec tendresse et talent.

DERNIER DOMICILE CONNU, MARC LEGRAS

L’Archipel octobre 20114 /  22 €-  398 pages

 

L’Européen, 27 septembre 1914. Claire Elzière chante “Si ton cœur s’arrête” en concert (texte Allain Leprest, musique Jean-Philippe Viret)

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14 titres dont 10 inédits (musiques Dominique Cravic, Olivier Moret et Jean-Philippe Viret
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CD d’inédits produit par Didier Pascalis: Jean Guidoni chante Leprest, seul ou avec Juliette

 

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29 septembre 2012, Théâtre Antoine Vitez, Ivry. “Où vont les chevaux quand ils dorment ?” avec Romain Didier, Jean Guidoni et Yves Jamait (Photo Albert Weber)

Vidéo de Didier Pascalis/Tacet sur le spectacle “Où vont les chevaux quand ils dorment ?”

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COLLOQUE ET HOMMAGE A BORDEAUX 

Pascal Pistone, directeur de la filière musique de l’université à Bordeaux, a accueilli plusieurs chercheurs, artistes, auteurs ou journalistes jeudi 15 et vendredi 16 janvier dernier.

Voir ICI un compte-rendu du colloque signé Nicolas Brulebois … et ICI celui de Daniel Pantchenko .Lequel a aussi mis en ligne des extraits de ses interviews de Leprest.

“Après une vingtaine d’articles en sept ans, voici du Leprest sur paroles. Une série de courts extraits sonores, captés dans des endroits divers et variés, lors des multiples entretiens que nous avons eus Allain et moi, tout au long de sa vie professionnelle. Premier épisode, le « poète », terme qu’on lui accole à tout-va aujourd’hui” raconte l’ancien journaliste de Chorus en guise de présentation d’une série d’entretiens avec Allain Leprest.

LEPREST COLLOQUE PROGRAMME

CHEZ LES COPAINS DU LUNDI BLANC !

Leprest sur internet : nombre de vidéos sont à découvrir ou retrouver, ainsi que quantité de blogues et sites où Allain Leprest occupe une place privilégiée.

Un exemple parmi tant d’autres :  LES COPAINS DU LUNDI BLANC , ses chroniques de concerts, ses revues de presse, …  son impressionnant lexique d’artistes et groupes concernés à un titre ou un autre par Allain (ICI).

Une sacrée mine de documents en tous genres alimentée par une poignée de passionnés tels Eric Chardin ou Yza Gudule (comme  ICI)

 AUTOUR DE LEPREST AVEC NICOLAS ET MARC

Marc Legras et Nicolas Brulebois ont participé le 10 décembre 2014 à une soirée Autour de Leprest animée par Didier Pascalis au Forum Léo Ferré.

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Didier Pascalis entouré par Nicolas Brulebois et Marc Legras (Photo Norbert Gabriel)

Une soirée marquée par l’active présence d’artistes ayant participé aux albums “Chez Leprest” tels  Jean Guidoni, Nathalie Miravette, Anne Sylvestre, Hervé Villard, … comme le raconte Floréal Melgar ICI sur le site Crapauds et Rossignols.

Selon lui, Marc Legras et Nicolas Brulebois “ont évoqué leur travail et l’angle par lequel ils ont abordé leur sujet. Deux approches très différentes mais complémentaires, puisque l’un connaissait Leprest depuis longtemps quand l’autre ne l’a découvert qu’après sa mort.

Ce fut une soirée toute simple et chaleureuse, sans grandiloquence, démagogie ou excès idolâtres trop souvent présents quand il s’agit d’évoquer ou de rendre hommage à cet artiste. Et c’était bien comme ça”.

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Jean Guidoni, Anne Sylvestre, Nathalie Miravette et Hervé Villard (Photo Daniela Coletta)

 

Mise en ligne par Eric Chardin, l’émission A travers chants (Cécile Gelly, France-Culture)

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Paris, le Limonaire, 29 décembre 2014. François Lemonnier, JeHan, Gérard Pierron et François Parisi
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29 décembre 2014, dessous de table du Limonaire pour le spectacle réunissant JeHan, François Lemonnier et Gérard Pierron et l’accordéoniste François Parisi
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Paris, 29 décembre 2014, le Limonaire. En compagnie de JeHan, François Lemonnier et Gérard Pierron (Photo Nicolas Brulebois)

Barjac, Festival Chanson de Parole. “Ton cul est rond” par JeHan, en attendant la sortie de son nouvel “album leprestien” enregistré avec Lionel Suarez

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Québec, Festival de Tadoussac, juin 2010. Allain Leprest surprend par “la densité de son expression” selon Marc Legras (Photo Jean-François Laffitte)

ALLAIN LEPREST AU QUEBEC : DU FESTIVAL

DE TADOUSSAC AU P’TIT BAR DE MONTREAL

Montréal, 28 octobre 2013. “T’as mal où camarade ?” (Allain Leprest/ Gérard Pierron) chanté au P’tit Bar  par Marion Cousineau accompagnée par Jacques Rochon … en attendant la nouvelle soirée Leprest ce samedi 21 février au même endroit !

PF MARION COUSINEAU

 

Dimanche 19 janvier 2003. Entretien de 70 mn  réalisé par Philippe Nicolet 

 

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28 juillet 2014, Festival Chansons de Parole, Bartjac. Entre 2 Caisses dans “Je hais les gosses”

“JE HAIS LES GOSSES” : ENTRE 2 CAISSES FAIT DECOUVRIR  LEPREST AUX ENFANTS 

Entre 2 Caisses a relevé un audacieux défi : chanter Leprest pour les enfants !

Le “quatuor tous chants d’extrême gosses” s’est lancé dans cette aventure grâce à “l’idée lumineuse” de Leila Cukierma,, alors directrice du Théâtre Antoine Vitez d’Ivry. D’où ce spectacle au titre emprunté à une chanson d’Allain.

Destiné d’abord aux jeunes, mais également à tous publics, cette création autour de chansons d’Allain Leprest a été mise en scène par la chanteuse Juliette en octobre 2012.

D’où cette vidéo avec entretien réalisé par Daniel Pantchenko (ancien journaliste de Chorus) à l’occasion de la pré

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Album dédicacé après le concert d’Entre 2 Caisses au Festival Bernard Dimey

Théâtre d’Ivry : “Je hais les gosses” ravit les enfants !

 

EN MÉMOIRE D’ALLAIN AU FESTIVAL DIMEY

En guise de conclusion plus personnelle de ce voyage dans la vie et l’œuvre de Leprest …

Voici une série de photos prises au Festival Bernard Dimey en mai 2008, par Philippe Savouret, directeur de la médiathèque de Nogent et Albert Weber.

Allain y était l’invité d’honneur et à ce titre, Annie Roquis-Millet lui a remis un trophée Dimey.[/box_light]

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7 mai 2008. Discours d’Allain Leprest après la remise du Trophée Dimey
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7 mai 2008. Annie Roquis-Millet remet le trophée
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7 mai 2008. Remise du trophée Bernard Dimey à Leprest présenté par Annie Roquis-Millet (Photo A. Weber)

 

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Allain Leprest en compagnie d’Annie Roquis-Millet, alors présidente de l’association Dimey et Philippe Savouret, directeur de la médiathèque de Nogent (Photo A. Weber)
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“A la tienne Dimey !” lance Leprest en présence d’Annie Roquis-Millet et Fred Castel (Photo A. Weber)
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Nogent, 7 mai 2008. Pause à la terrasse de l’Hôtel du Commerce (Photo A. Weber)
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8 mai 2008, jury du tremplin du Festival Dimey avec Joseph Moalic, Nathalie Miravette, Bernard Joyet (Photo Philippe Savouret)
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8 mai 2008, jury du tremplin du Festival Dimey avec Albert Weber, Robin Rigaut, Christian Valmory, Allain Leprest, Joseph Moalic (Photo Philippe Savouret)
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8 mai 2008, jury du tremplin du Festival Dimey avec Daniel Pantchenko  Dominique Dimey, Albert Weber, Robin Rigaut, Christian Valmory, Allain Leprest (Photo Philippe Savouret)
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8 mai 2008, jury du tremplin du Festival Dimey avec Joseph Moalic, Nathalie Miravette, Bernard Joyet, Fred Castel, Steve Normandin, Daniel Pantchenko, Dominique Dimey, Albert Weber, Robin Rigaut (Photo Philippe Savouret)
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8 mai 2009, jury du tremplin du Festival Dimey avec Nathalie Miravette, Bernard Joyet, Fred Castel, Steve Normandin, Daniel Pantchenko, Albert Weber, Robin Rigaut, Christian Valmory, Allain Leprest (Photo Philippe Savouret)
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Dessin d’Allain Leprest sur le livre d’or du  Festival Dimey (Photo A. Weber)

 

 

Texte Albert Weber

Photos Daniella Coletta, Norbert Gabriel, Jean-François Laffitte,  Philippe Savouret, Albert Weber

Merci à  Stéphanie Berrebi (FrancoFans), Nicolas Brulebois, Eric Chardin, Yza Gudule, Marc Legras, Didier Pascalis